Les spécialistes qui se penchent sur l’avenir des forêts dans le monde sont formels. Il est possible, dès à présent, d’en recréer sur 900 millions d’hectares. De nombreuses parcelles, morcelées, ont toutes les conditions pour accueillir et faire pousser des arbres, « absorbeurs de carbone », éléments essentiels dans l’équilibre de la terre. Devant le péril du réchauffement climatique, l’objectif du zéro carbone a été fixé pour 2050. « Mais, même en supprimant toutes les émissions polluantes, ce ne sera pas suffisant » a déclaré Jean-François Bastin, bio ingénieur et géographe, chargé de cours à l’ULG, précisant que les océans et les forêts, à la peine, ne parviennent plus à endiguer la saturation. Pour lui, dans l’état actuel des massifs forestiers,
il faut non seulement arrêter la déforestation, surtout en Amérique du Sud et en Asie du sud-est, et conserver les forêts existantes, mais en plus, il faut réhabiliter toutes les surfaces possibles pour la restauration d’écosystèmes forestiers les plus naturels possible. Bien qu’à ce jour, les forêts occupent 4 000 milliards d’hectares, il faut savoir qu’avant l’époque industrielle, elles en couvraient 6 000 milliards. Or, 80% de la biodiversité terrestre est localisée dans le biotope de la forêt…
alabillebaude
La chasse... demain !