La question est posée dans plusieurs départements du sud de la France, mais elle concerne également ceux qui sont au nord de la Loire. Le constat est le suivant : après deux années pendant lesquelles la chasse, pour les raisons que l’on connait, n’a pu se pratiquer normalement, les prélèvements ont été inférieurs aux estimations. Cela aurait dû conduire à une augmentation du cheptel sanglier, mais apparemment, et d’après les premières statistiques de cette saison, il n’en est rien. Sur les départements où le loup est omniprésent, sa responsabilité est mise en cause, mais ne peut justifier à elle seule une baisse généralisée. Il faut donc chercher ailleurs. Les incendies ont certes décantonné les grands animaux, mais, et bien que les surfaces détruites n’aient jamais été aussi importantes, elles n’expliquent pas non plus cette baisse générale apparente. Reste donc la troisième hypothèse : le climat. Sec et chaud l’été dernier, les animaux ont cherché le précieux liquide dont ils ont impérativement besoin, contrairement à ce qu’en disent certains chasseurs qui déclarent que les bêtes noires ne boivent pas. Ce manque d’eau associé à une chaleur excessive, sur des animaux qui n’ont pas de système de sudation est sans doute la cause de la disparition de portées nées en juin, preuve en est les saillies multiples de juillet qui ont donné des naissances, anormalement nombreuses, depuis début novembre. Il faudra donc attendre encore un peu que la chute des feuilles soit totale et les ronciers écrasés par le temps, pour y voir un peu plus clair. En attendant, l’administration se frotte les mains alors que pour les FDC, un autre problème va apparaitre bien vite avec les interdictions d’agrainer et les dégâts qui risquent de repartir à la hausse après une année difficile et des finances en berne…
alabillebaude
La chasse... demain !