« Les granulés de plastique sont un cauchemar environnemental » s'est insurgé Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, ajoutant : « Je remercie les élus, ONG et les bénévoles mobilisés pour dénoncer les mauvaises pratiques industrielles qui entraînent la pollution. L'État est à vos côtés, nous avons décidé de porter plainte ». Cette décision d'intenter une action en justice contre X fait suite à plusieurs plaintes similaires déposées ces dernières semaines en réponse à un échouage massif de ces billes de plastique sur les côtes nord du golfe de Gascogne. Le 10 janvier, deux premières plaintes ont été déposées par les maires des Sables-d'Olonne (Vendée) et de Pornic (Loire-Atlantique). Le 19 janvier, la présidente de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a annoncé faire de même devant le Procureur de la République, soulignant le besoin d'un « encadrement beaucoup plus strict de la production et de l'exploitation de ces granulés (…) à l'échelle internationale », auprès de l'Organisation maritime internationale (OMI). Puis, le 20 janvier, les associations Bretagne vivante et Eau et rivières de Bretagne ainsi que les branches Pays de la Loire, Vendée et Bretagne de France Nature Environnement (FNE) ont également décidé de porter plainte contre X, « afin que des investigations soient engagées ». Ces granulés de plastique, appelés pellets ou « larmes de sirène », constituent la matière première de la fabrication d'objets en plastique. Les billes échouées proviendraient de la perte d'un conteneur, dans l'Atlantique Nord, dont elles constituaient la cargaison. L'association « Surfrider », à l'origine d'opérations locales de ramassage, rappelle qu'environ 160 000 tonnes de ces billes seraient « perdues » chaque année en Union européenne…
alabillebaude
La chasse... demain !