Exigée par les défenseurs des droits des animaux, mais également souhaitée par la grande majorité des dresseurs, l’interdiction des colliers coercitifs a été votée par les députés (111 voix contre 5). Ces colliers, à pointes (dits étrangleurs), et électriques (dits à impulsions), ne seront donc plus attachés aux cous des chats et des chiens, et ne pourront plus être commercialisés… ni utilisés par ceux qui en possèdent. Le texte sera prochainement examiné au Sénat, avant de revenir à l’Assemblée pour son adoption définitive. La loi prévoit que « Tout contrevenant s'expose à une amende administrative de 750 euros, voire 3 750 euros en cas de récidive ou pour les professionnels du dressage. Elle interdit la vente, la cession onéreuse ou gratuite et la publicité de ces colliers de dressage, et toute personne qui enfreindrait cette mesure risque une amende de 3 000 €  (pour une personne physique) et de 15 000 € (pour une personne morale). En commission, les députés ont toutefois ajouté une dérogation spéciale au texte, d’une part pour les services des armées utilisateurs de chiens, et d’autre part pour les personnes habilitées aux opérations de capture d'animaux dangereux et errants.