- Ardennes : dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin, trois agneaux sont morts à la suite d’une probable attaque de loup sur la commune de Champigneulles. En avril dernier, à la suite de la mort de 19 moutons d'un troupeau, tués dans la commune de Thénorgues dans le sud des Ardennes, des analyses ADN avaient été réalisées et confirmaient la présence du prédateur, ce qui inquiétait la FEMA (Fédération des éleveurs de moutons des Ardennes), qui alerte une nouvelle fois ses adhérents.

 

- Doubs : le tribunal administratif de Besançon a annulé, le mardi 18 juin, deux arrêtés préfectoraux qui autorisaient des tirs contre le loup pour protéger des troupeaux. En octobre 2022, à la suite d’attaques attribuées au loup sur des animaux de deux Gaec, le préfet avait pris deux arrêtés autorisant les éleveurs à pratiquer des tirs de défense simple en cas de nouvelle attaque. Mais trois associations de protection des animaux, Ferus, One Voice et le Pôle Grands Prédateurs, ont saisi la justice pour faire annuler ces arrêtés, estimant qu'ils ne respectaient pas la législation.

 

- Haute-Garonne : le vendredi 14 juin, un chevreuil, venu on ne sait d’où, a fait irruption dans une boulangerie de la commune de Saint-Alban, située à une dizaine de kilomètres de Toulouse. Bien qu’apeuré par la situation, il n’a fait ni dégâts, ni blessé, a relaté « La Dépêche du Midi » qui précisait : « aucun client ne se trouvait à l’intérieur mais la responsable et sa vendeuse ont eu une belle frayeur. L’animal a été neutralisé avant d’être transportée vers une clinique vétérinaire, puis relâché dans la nature.

 

- Landes : à l’initiative de l’Office intercommunal de tourisme, en partenariat avec la ville de Mimizan et de l’ONF, les démonstrations de gemmage vont reprendre les jeudis matin, de 10 heures à midi, un jeudi sur deux en juillet et août. Emblème des Landes et du Médoc, le pin, avant d’être transformé en planches, donne aussi de la résine. Le gemmage, qui est l’extraction de cette matière, consiste à faire une entaille sur l’arbre, qui provoque l’écoulement de cette gemme brute. Elle est récoltée et envoyée dans des distilleries. Le métier ancestral de résinier (ou gemmeur, ou encore pinadier), qui date du début du 18è siècle, se pratiquait en famille avec parents et enfants. La récolte commence sur des arbres de 35 à 40 ans, et grâce à cette extraction, l’arbre se fortifie en fabriquant plus de résine.

 

- Pyrénées Atlantiques : un projet, évalué à deux millions d’€, a la préférence des élus de la vallée d’Ossau, dans le but de redynamiser le site de la Falaise aux vautours, d’Aste-Béon. Au cours de leur dernière réunion, s’appuyant sur une précédente analyse menée par la commune, ils ont validé le lancement d’une étude de programmation afin de concrétiser la requalification de ce lieu emblématique.

 

- Haute-Savoie : le dimanche 16 juin, un propriétaire de poulains, a perdu l’une de ses bêtes sur le bas de Combloux, probablement à la suite d’une attaque de loup. L’animal a été retrouvé avec une blessure à la gorge. L’OFB et le président des chasseurs de Combloux sont venus constater les dégâts et ont confirmé qu’il s’agissait bien d’une attaque du prédateur.

 

- Tarn et Garonne : l’Aica de Saint-Cirq-Septfonds, forte de quelque 100 sociétaires, coprésidée par Paul Cabanes et Jean Arsival, a inauguré sa salle de découpe, invitant pour l’occasion les maires de Septfonds, de Saint-Cirq, le président de la FDC, la directrice et l’administrateur du Crédit agricole de Caussade, des élus locaux et de nombreux chasseurs du territoire. Il s’agissait de souligner l’engagement de tous ceux qui avaient permis cette réalisation « aux normes », comprenant la salle de découpe, la chambre froide et son système de réfrigération, et le système de traitement des eaux usées. Le coût global de l’installation s’élève à près de 25 000 €, réparti comme suit : Conseil départemental et FDC 48%, mairie de Saint-Cirq 17%, mairie de Septfonds 17%, Aica de Saint-Cirq-Septfonds 14%, Crédit agricole 4%.