Avec ses deux ours qui sèment le doute, les Italiens ne savent plus comment procéder. « JJ4 », l’ourse qui a tué un joggeur de 26 ans sur la commune de Caldes, dans le Trentin, le 5 avril dernier, a bien été capturée, mais elle est toujours détenue en captivité. Condamnée à être euthanasiée, elle est en sursis, mais le Tribunal administratif de Trente a (provisoirement ?) bloqué la sentence. L’ours MJ5, auteur d’une attaque sur un promeneur, qui a été blessé au bras et à la tête, devait lui aussi être abattu, mais la sentence a également été bloquée par le même tribunal. Quant à l’ours M62, il n’attaquera plus, puisqu’il a été retrouvé mort. L’autopsie ordonnée confirmera les causes de ce décès. Les élus italiens se sont donc emparés de ces affaires, et au titre de la sécurité publique, prévoient la mise en place d'un comité technique pour élaborer un plan de déplacement de 70 autres plantigrades. Et pendant ce temps, d’autres signaux arrivent du Piémont en ce qui concerne le coexistence hommes-grands prédateurs. L’ours M29, un mâle de dix ans est arrivé dans le Piémont via la Suisse, et sa présence commence à inquiéter. Le président du parc, Luigi Spadone, a invité les randonneurs à continuer à visiter le parc sans crainte, mais en demandant aux trop curieux, de ne pas suivre les empreintes de l’animal. Les politiques veulent donc anticiper, et planchent sur une possible interdiction : « d’introduire ou réintroduire de nouvelles espèces animales dans la région du Piémont, telles que ours, lynx, chacals dorés, ragondins, etc, dans le but de protéger la sécurité publique, l’écosystème et afin d’éviter de graves conséquences économiques et dommages sociaux au secteur agro-pastoral et touristique ».
alabillebaude
La chasse... demain !