Dans son plan d’action pour une gestion résiliente de l’eau, le gouvernement a présenté les 53 mesures qu’il préconise. « Aujourd’hui, plus de 110 bassins versant connaissent des tensions structurelles. Certains territoires connaissent régulièrement des restrictions des usages de l’eau pendant la période d’étiage. L’année 2022 a été marquée par une sécheresse prolongée, intense et étendue. À l’été, 93 départements ont connu des mesures de restrictions d’eau et plus de 1 000 communes ont été soumises à une rupture d’approvisionnement en eau potable. Le début de l’année 2023 a été marqué par une sécheresse hivernale avec 32 jours sans précipitations. Or, ces tensions vont s’accroitre avec le dérèglement climatique et les conséquences sur la disponibilité et la qualité de la ressource en eau sont d’ores et déjà de plus en plus visibles. L’étude scientifique Explore 2070 nous indique qu’en 2050, les débits moyens annuels des cours d’eau en métropole devraient diminuer de 10 à 40% et les épisodes extrêmes tels que les sécheresses et les inondations seront probablement plus fréquents et intenses. La résorption des déséquilibres quantitatifs et la définition d’une trajectoire de sobriété doivent ainsi être une priorité… ». La politique de l’eau est une politique décentralisée qui entend donner aux acteurs locaux et aux collectivités les moyens d’agir sur les trois leviers identifiés : sobriété, qualité, disponibilité. Elle s’organise à l’échelle des bassins versants ou des nappes, qui sont les périmètres de gouvernance pertinents pour gérer la ressource et les milieux.
alabillebaude
La chasse... demain !