Depuis la réapparition du loup en Bretagne, les éleveurs bretons se demandent si la cohabitation sera possible avec ce prédateur. La réponse est claire : c'est non, et attendez-vous à voir les dégâts se multiplier. En Suisse, le biologiste Marcel Züger ne cache pas son irritation en dénonçant cette folie des loups qui touche l’Europe, et qui fait rire le reste du monde. Caustique, il écrit : « Pour cette année 2022, l'Union européenne importera 38 000 tonnes de viande ovine supplémentaire de Nouvelle Zélande… pour compenser les prélèvements opérés par les meutes de loups, de la France à l'Italie, en passant par l'Allemagne et la Pologne ? Des milliers de moutons suisses succombent, comme d’autres milliers en France, et depuis plus de dix ans, les légitimes plaintes des agriculteurs européens ne sont pas entendues… Face à eux, des écolos fous qui continuent d'élever des loups et de les réintroduire sur les alpages et terres pastorales, sans rien connaître de la propagation de ces redoutables prédateurs, que nos ancêtres ont mis plusieurs siècles à éradiquer. Ces apprentis sorciers verts semblent ignorer que la reproduction des loups est très rapide, et que leur population double tous les 5 ans. Avec ces ayatollahs verts, et leurs rêves fous, on revient à la situation du Moyen-âge...». Ce biologiste diplômé de l’ETH de Zurich, grand défenseur du loup au départ, avoue aujourd’hui : « Il y a 25 ans, j'étais convaincu qu’il fallait permettre aux loups de revenir sur leurs anciens territoires… Mais, à travers toutes les observations effectuées sur le terrain et la situation actuelle, je peux attester que la description que l’on nous avait fait est très différente de ce qui se passe en réalité sur le terrain. Les problèmes qui nous attendent vont être gigantesques… ». Marcel Züger part de ce constat : « le loup nous avait été présenté comme un animal craignant les humains. Voici 25 ans, ses défenseurs expliquaient qu’ils avaient principalement des activités nocturnes et qu’une simple clôture ou la présence de chiens de protection les arrêteraient. Aujourd’hui, nous savons que les loups sont capables d’apprendre et ont une grande capacité à s’adapter. Dès qu’ils comprennent qu’ils n’ont rien à craindre des humains, ils s’enhardissent. La prochaine étape est prévisible : ils vont devenir un véritable danger pour la population et plus particulièrement pour les enfants… ».
alabillebaude
La chasse... demain !