Alors que les versions précédentes des critères et des orientations pour les désignations d'aires protégées avaient prévu une interdiction générale de la chasse et de la pêche dans les zones strictement protégées, la bonne nouvelle qui vient d'arriver est que la version finale ne comprend plus de telles dispositions… quand ces activités récréatives, strictement contrôlées, peuvent avoir lieu. La chasse, qui est l'une des plus anciennes formes de consommation de ressources naturelles renouvelables, génère d'importants avantages, culturels, économiques, sociaux et environnementaux, à l'intérieur et à l'extérieur des aires protégées. Durable, elle représente également une forte incitation à maintenir les habitats et les espèces. À cet égard, les chasseurs contribuent fréquemment à la conservation du gibier et autres espèces non chassables, par la gestion des habitats et le contrôle des mammifères prédateurs. D’ici à 2030, en matière de biodiversité, l’UE demande aux États membres d'intensifier leurs efforts de conservation pour mettre sous protection 30% des terres et des mers européennes, dont 10% devront être strictement protégés. En Europe, il sera donc nécessaire d'étendre le réseau des aires protégées d'environ 4%, et des aires strictement protégées d'environ 7%. Rappelons qu'avec plus de 130 000 sites, l'Europe compte déjà plus d'aires protégées que tout autre continent, principalement via le réseau Natura 2000. Il est important de noter que ces objectifs n'ont pas besoin d'être atteints au niveau national, mais par région biogéographique.
alabillebaude
La chasse... demain !