« Ministre fantôme », « ministre qui n’a jamais travaillé, ni de près, ni de loin, sur la question de l’environnement », Christophe Béchu ancien maire d’Angers a été un peu bousculé avant ce remaniement ministériel, façon écolo de « lui savonner la planche ». Nommé en juillet 2022 à la tête du ministère de la Transition écologique et la cohésion des territoires très convoité, pour remplacer Amélie de Montchalin, il avait été attaqué sur ses capacités à tenir la maison. « Je fais de la politique depuis longtemps, je suis habitué à recevoir des critiques, parfois fondées, parfois injustes. Si vous ne voulez pas être critiqué, il ne faut rien faire. Alors oui, dans le lot il y a des choses que je prends pour moi. J’aurais sans doute dû faire des choses avec plus de visibilité ou plus d’efficacité. Il y a en a d’autres qui relèvent d’un petit jeu politique malsain et d’arrière-pensées dangereuses. Une partie de la classe politique pense que si vous n’êtes pas de gauche, vous ne pouvez pas être écologiste. Et ça c’est dangereux ! » avait-il déclaré lors d’un entretien.
Avec lui, et sans doute pour l'accompagner tout au long de la deuxième partie du quinquennat d'Emmanuel Macron, il aura au secrétariat d’Etat à la Transition écologique, Sarah El Haïry, députée Modem de Loire-Atlantique qui remplace Bérangère Couillard, et une nouvelle secrétaire d'Etat rattachée au ministère de la Transition écologique, Sabrina Agresti-Roubache, auparavant députée (Renaissance) des Bouches-du-Rhône depuis 2022, qui sera en charge de la Ville. A noter que, restent à leur poste : Dominique Faure, ministre déléguée auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité ; Clément Beaune, ministre délégué, chargé des Transports
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