Dans la course au « toujours plus », deux questions se posent, auxquelles vous vous en doutez, les chasseurs apportent des réponses bien différentes :
- 1) Y a-t-il trop de sangliers ?
- 2) Faut-il réduire, stabiliser ou laisser encore monter les densités ?
Au printemps de cette année, partout en France, il n’y a jamais eu autant de sangliers à la fin d’une saison de chasse. La protection des femelles, le tir des jeunes, l’abondance de nourriture et la clémence de la météo, ont encore favorisé les nouvelles générations de marcassins. Tous ou presque ont survécu et sont venus renforcer les rangs des compagnies, dès l’été dernier. Devant ce constat, les FDC sont de plus en plus nombreuses à craindre l’avenir, et elles n’ont pas tort… La chasse moderne, qui fait dans l’abondance, n’a pas donné les résultats espérés. « Culbuter » une bête rousse au saut de la ligne est devenu une banalité, qui use l’instinct ancestral du prédateur… et là, on oublie vite la raison même de la chasse et du chasseur… qui n’achète pas un animal à tuer, mais qui paie volontiers pour avoir une belle histoire à raconter...