Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

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Journées du patrimoine : une invitation à redécouvrir la France

Les 19, 20 et 21 septembre, la 42 édition des Journées européennes du patrimoine placera l’architecture au cœur des célébrations. Un thème riche et fédérateur, qui résonne avec l’attachement profond des Français à leur patrimoine, et invite chacun à un voyage à travers le temps et les styles. Depuis l’émotion collective suscitée par l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, jusqu’à sa renaissance tant attendue en décembre 2024, le patrimoine architectural a prouvé combien il fait partie intégrante de la mémoire nationale. L’engouement pour les Journées européennes du patrimoine en est la meilleure illustration : l’an dernier, plus de 6,5 millions de visites ont été recensées dans 17 000 lieux, du monument emblématique au site plus confidentiel. Cette année encore, le rendez-vous s’annonce comme un moment privilégié de découverte et de transmission. En 2025, le patrimoine architectural sera mis à l’honneur dans toute sa diversité. Selon l’Académie française, l’architecture est « l’art de construire, de disposer ou d’orner des édifices ». Elle est à la fois art et technique, fonction et symbole, ancrage dans l’histoire et projection vers l’avenir. Des châteaux de la Loire aux maisons à colombages de Normandie, des arènes antiques de Nîmes aux lignes contemporaines de la Grande Arche de La Défense, l’éventail des lieux ouverts promet d’être aussi vaste que passionnant. Monuments religieux, demeures privées, bâtiments civils ou infrastructures audacieuses : autant de témoignages d’un savoir-faire et d’une créativité qui continuent de façonner nos paysages...

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Insectes : une alerte venue des montagnes

Ils pollinisent, nourrissent les oiseaux, les amphibiens, les poissons et recyclent la matière organique… Les insectes forment la trame invisible qui soutient la plupart des écosystèmes terrestres. Pourtant, une étude récente montre que leurs populations s’effondrent, même là où l’empreinte humaine semble minime. Dans une prairie subalpine du Colorado, les scientifiques ont enregistré une chute de 72,4 % des insectes volants en seulement vingt ans. Un constat qui renforce l’idée d’une crise globale de la biodiversité. L’enquête, dirigée par Keith Sockman (Université de Caroline du Nord), s’est déroulée à 3 200 mètres d’altitude, dans une prairie isolée entourée de zones sauvages. Pas d’agriculture, pas d’urbanisation, pas de modification du paysage depuis des décennies. Les seuls aménagements se résument à une route secondaire et à deux campings rudimentaires. Les chercheurs y ont installé, entre 2004 et 2024, des pièges standards afin de suivre les insectes sur 15 hectares. Leur conclusion est sans appel : même loin des champs et des villes, les insectes disparaissent à un rythme de 6,6 % par an en moyenne. L’analyse des données météo révèle une corrélation forte entre le déclin des populations et l’augmentation des températures estivales, surtout la nuit. Depuis 1986, elles ont grimpé de 0,8 °C par décennie. Or, les insectes, dont la physiologie dépend directement de la température, peinent à survivre dans ce nouveau contexte. La reproduction, la survie hivernale et la disponibilité en ressources végétales s’en trouvent perturbées. Plus encore, la chaleur nocturne empêche la récupération des organismes après des journées déjà éprouvantes. L’étude met en lumière la fragilité particulière des insectes de haute altitude. Ces espèces se sont adaptées à des conditions extrêmes, froid, rayonnement UV, rareté des plantes, mais cette spécialisation les rend incapables de s’ajuster rapidement au réchauffement. Contrairement aux espèces de plaine qui peuvent migrer, celles vivant déjà près des sommets n’ont nulle part où aller. Ce « piège altitudinal » les condamne à un déclin, voire à l’extinction. Ce que l’on observe dans les Rocheuses pourrait se reproduire dans les Alpes, l’Himalaya ou les Andes...

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Vente en ligne de médicaments vétérinaires

Fini le flou : désormais, la vente en ligne de médicaments vétérinaires est strictement encadrée. Paru au Journal officiel du 7 septembre 2025, le décret n° 2025-908 du 6 septembre 2025 transpose les exigences du règlement (UE) 2019/6 sur les médicaments vétérinaires, tout en définissant clairement les conditions d’exercice, les normes techniques des sites et les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Le décret crée un chapitre III bis dans le code de la santé publique (articles R. 5143-11 à R. 5143-19) pour définir la vente en ligne de médicaments vétérinaires comme une activité économique consistant à proposer par voie électronique, à la demande individuelle d’un destinataire, la vente au détail de médicaments vétérinaires non soumis à ordonnance. Cependant, seules certaines personnes peuvent exercer cette activité :

•       Le pharmacien titulaire d’officine, dans des conditions prévues par les articles L. 5125-33, L. 5125-35, L. 5125-37 et L. 5125-38 ;

•       Le vétérinaire (inscrit à l’Ordre), pour les médicaments vétérinaires visés au b du II de l’article L. 5143-2, et à condition que la vente soit réservée aux détenteurs d’animaux dont il assure les soins ou la surveillance sanitaire, et réalisée au sein d’un établissement de soins vétérinaires comme défini à l’article R. 242-54 du code rural ;

•       Et, sous conditions, toute personne physique ou morale autre qu’un pharmacien ou un vétérinaire, pour certains médicaments, à condition d’être inscrite au registre national des entreprises pour cette activité.

Les vétérinaires salariés ou collaborateurs libéraux peuvent participer à l’exploitation du site du vétérinaire titulaire.

Avant la mise en ligne, une déclaration préalable doit être envoyée par voie électronique au directeur général de l’Anses, avec un modèle de dossier et pièces justificatives déterminés par celui-ci. L’Anses dispose alors de 7 jours pour inscrire le site sur le registre prévu à l’article R. 5143-12 et délivrer un récépissé comportant le logo commun prévu par le règlement (UE) 2019/6. Un arrêté ministériel, préparé par l’Anses, fixe les règles techniques applicables aux sites. L’Anses est l’autorité compétente pour le contrôle de cette activité (article R. 5143-12). Elle tient à jour le site internet officiel relatif à la vente en ligne de médicaments vétérinaires. En cas de manquement, des sanctions peuvent être prononcées : la fermeture temporaire d’un site ou l’application de sanctions financières.


Demande d'une étude scientifique pour identifier les conditions sylvo-cynégétiques optimales...

En juin 2025, le sénateur de Meurthe-et-Moselle, Olivier Jacquin, a interpellé la ministre de la Transition écologique sur la nécessité de mener une étude scientifique concernant l’équilibre entre populations de cervidés et régénération forestière, essentielle dans un contexte de changement climatique. Selon l’Office national des forêts (ONF), près de 50 % des forêts domaniales sont touchées par une surpopulation d’ongulés (cerfs, biches, sangliers), ce qui compromet leur renouvellement. Les forêts du Grand Est sont particulièrement affectées, avec 217 000 hectares dégradés sur 1,95 million. La situation varie selon les départements : la Moselle est fortement touchée (62 000 hectares dégradés sur 187 000), tandis que la Meurthe-et-Moselle reste relativement préservée (11 000 sur 165 000), mais pourrait entrer prochainement en vigilance. Les cerfs, organisés en hardes de 20 à 40 individus, consomment chacun 15 à 17 kilos de jeunes pousses par jour, empêchant la croissance d’arbres indispensables à l’adaptation des forêts au climat futur. Face à cette pression écologique, forestiers et chasseurs collaborent pour réguler les populations à travers des recensements et des plans de chasse. Toutefois, ces dispositifs, basés uniquement sur le comptage des animaux, apparaissent insuffisants. Le sénateur propose donc une étude de grande ampleur, confiée à l’Office français de la biodiversité (OFB), afin de déterminer les conditions sylvo-cynégétiques optimales. L’objectif serait de mieux calibrer la régulation des cervidés et de garantir la coexistence entre biodiversité animale et renouvellement forestier durable, dans la perspective de créer la forêt résiliente de demain...

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Rencontres nationales et européennes « Territoires de Faune Sauvage »

Fort de quelques 650 territoires en Europe, dont une centaine en France, le label « Wildlife Estates » (Territoires de Faune Sauvage), a réuni les 9 et 10 septembre derniers, à la Maison de la Chasse et de la Nature à Paris, près de 150 participants venus de tous pays de l’Union européenne et de Grande-Bretagne. Propriétaires, gestionnaires, et responsables institutionnels associés au concept à divers niveaux, ont ainsi partagé leurs expériences au cours d’une longue journée faite d’une succession de communications, selon un programme pilotée par la Fondation François Sommer, et dont le point d’orgue était une table ronde animée par Alexandre Chavey, sur les retours d’expériences de quatre acteurs engagés en faveur du patrimoine naturel : Jean-Christophe Aloé, président de la Fédération des Chasseurs du Calvados ; Marine Lauer, responsable environnement au Centre National de la propriété forestière pour l’Île de France et Centre-Val de Loire ; François Mercier, pour la Ferme de la Belle Croix ; et Carlos Otero Muerza, président du Conseil scientifique de Wildlife Estate. Le lendemain, un groupe d’une cinquantaine de participants, sous l’œil bienveillant de Michèle Papalardo, vice-présidente de la Fondation François Sommer, était emmené en autocar à l’est de Melun, en Seine et Marne, sur le site de la propriété forestière des Etablissements Peugeot Frères...

Par Jean-Marc Thiernesse

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Silence... On coule !

Pendant que l’on marche sans y penser, le sol sous nos pieds est peut-être en train de s’enfoncer. Ce phénomène, appelé subsidence, touche aujourd’hui des centaines de villes dans le monde. Selon une étude publiée dans Science, près d’une grande ville sur cinq est concernée, et d’ici quinze ans, un cinquième de la population mondiale pourrait en subir les conséquences. Ce processus discret, mais progressif, constitue ainsi un défi majeur du XXIe siècle. La subsidence, du latin subsidere signifiant « s’enfoncer », désigne l’affaissement progressif d’un sol. Ses causes sont multiples : exploitation excessive des nappes phréatiques, poids des constructions sur des terrains meubles, exploitation minière, ou encore assèchement de zones humides. Souvent imperceptible au quotidien, elle peut pourtant provoquer de graves dégâts : fissures dans les bâtiments, déformation d’infrastructures, et surtout aggravation des risques d’inondation, puisque les sols plus bas se trouvent davantage exposés à la montée des eaux. La France n’échappe pas à ce phénomène, même si elle reste relativement épargnée par rapport à certaines régions du globe. Plusieurs sites emblématiques témoignent néanmoins de cette fragilité. À Nice, l’aéroport s’enfonce de plus de 3 millimètres par an, conséquence de sa construction sur des terrains artificiels gagnés sur la mer. Dans les années 1990, ce tassement atteignait même 16 millimètres annuels. À Palavas-les-Flots, près de Montpellier, l’affaissement dépasse 6 millimètres par an, lié à la consolidation des sédiments dans cet environnement lagunaire. Plus au nord, au Havre, deuxième port français, les infrastructures portuaires descendent de près de 3 millimètres par an en raison de la compaction des sols maritimes...

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Congrès international 2025 sur la faune sauvage de l'IUGB

Le Conseil international pour la conservation de la faune sauvage (CIC) était largement représenté la semaine dernière au Congrès international sur la faune sauvage de l'Union internationale des biologistes du gibier (IUGB) , qui s'est tenu à Lillehammer, en Norvège. Avec plus de 500 participants venus du monde entier, ce congrès a réuni des chercheurs, des praticiens et des décideurs politiques de premier plan pour partager leurs connaissances et leurs innovations en biologie et gestion de la faune sauvage. La Division des sciences appliquées du CIC, dirigée par le professeur Klaus Hackländer et le Dr Heidi Krüger, a présenté des perspectives sur la gestion des terres respectueuse de la faune sauvage et la régénération de la biodiversité. Leur contribution a souligné l'importance d'intégrer des solutions scientifiques à la conservation, tout en montrant comment des pratiques durables d'utilisation des terres peuvent favoriser le rétablissement des espèces et la préservation des paysages ruraux. Outre son rôle scientifique, le CIC a profité du Congrès pour approfondir ses partenariats et renforcer ses réseaux avec des organisations telles que la VWJD (Association des biologistes et scientifiques allemands de la faune sauvage) et des universités, dont l'Université BOKU de Vienne. Ces échanges illustrent la mission plus large du CIC, qui consiste à fédérer science, politique et culture pour relever les défis actuels en matière de biodiversité et faire progresser les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité à l'horizon 2030.


Humbert CTTS prépare sa relocalisation stratégique à Andrézieux-Bouthéon

Le projet est désormais sur les rails : Humbert CTTS, filiale française du groupe Beretta, prévoit de quitter ses locaux historiques de Veauche pour s’implanter à Andrézieux-Bouthéon, au cœur de la Loire. Cette relocalisation, qui représente un investissement de 10 millions d’euros, doit permettre à l’entreprise de franchir une nouvelle étape dans son développement, tout en modernisant ses infrastructures. Le futur site prendra place sur un terrain de 1,2 hectare au sein de la Zone d’activités d’intérêt national (ZAIN) d’Andrézieux-Bouthéon, aménagée par Novim. Il comprendra un bâtiment de 6 000 m² regroupant stockage, distribution et service après-vente. La livraison est programmée pour juin 2027, sous réserve de l’accord de la préfecture de la Loire. Une enquête publique de trois mois est en cours pour consulter les riverains et parties prenantes. Lors d’une première réunion publique, les participants ont principalement soulevé la question des risques incendie. Une seconde rencontre est prévue le 18 novembre 2025, en présence du commissaire-enquêteur. Installée depuis 1981 à Veauche, dans trois bâtiments anciens datant de 1952, la société occupe aujourd’hui 3 500 m² en zone urbanisée. « Ces locaux ne correspondent plus aux besoins actuels », souligne Pierrick Mazodier, directeur général d’Humbert. L’entreprise veut non seulement regrouper ses activités de Veauche avec son site de stockage de Grandfresnoy, dans l’Oise, mais aussi se rapprocher de deux atouts stratégiques : le Banc national d’épreuve de Saint-Étienne, étape obligatoire pour la mise sur le marché des armes, et l’École stéphanoise d’armurerie, vivier de main-d’œuvre qualifiée...

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