feux de forêt : Solidarité Aude

Trois semaines de brame du cerf retransmises en direct depuis l’Espace Rambouillet

À partir du 8 septembre, le public pourra vivre une expérience inédite : suivre en direct, jour et nuit, le brame du cerf au cœur de l’Espace Rambouillet (Yvelines). Pendant trois semaines, les caméras capteront ce moment unique où les grands cervidés entrent dans leur période des amours. Inspirée de la retransmission suédoise consacrée à la migration des élans, cette initiative constitue une première en France. Le cerf, « roi de la forêt », occupe une place à part dans l’imaginaire collectif. Plus grand mammifère des forêts françaises, cet animal emblématique a façonné l’histoire des forêts royales, Rambouillet, Fontainebleau et Chantilly, qui furent protégées pour garantir la présence de gibier à proximité de la cour. L’Espace Rambouillet, réserve de 250 hectares, intégrée dans les 26 000 hectares de la forêt domaniale, accueille une faune variée, a été créé en 1972 par l’Office national des forêts. Le point névralgique de cette saison est donc la « place de brame », une clairière où les grands cervidés se rassemblent. Les mâles y rivalisent de puissance pour conquérir leurs partenaires. Durant ces semaines intenses, le cerf, habituellement discret, devient bruyant et spectaculaire : il pousse des cris puissants (les raires), marque son territoire, et affronte ses rivaux. Si le spectacle est fascinant, il demande aussi respect et précaution. Les cerfs restent des animaux sauvages et très sensibles aux dérangements humains. Les spécialistes rappellent qu’il est préférable de les observer accompagné d’un guide ou d’un agent forestier, afin de ne pas perturber cette période cruciale de reproduction. La retransmission en direct, accessible sur france.tv, constitue donc une occasion rare d’observer, sans déranger, ce phénomène. Elle permet également de sensibiliser le grand public à la préservation des forêts et de leurs habitants. Plus qu’un simple spectacle naturel, le brame du cerf est un héritage vivant, désormais accessible à tous grâce au numérique. A suivre 24h/24 sur france.tv/idf, à partir du 8 septembre 2025 à 18 heures.


Le ministre de l'Industrie en visite chez Verney-Carron

En déplacement dans la Loire, jeudi dernier, le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci, a consacré son après-midi à la découverte de l’armurier stéphanois Verney-Carron, récemment repris par le groupe Rivolier. Sa visite a marqué les élus locaux, qui rappelaient que ça faisait longtemps qu’un ministre n’avait été vu à Saint-Étienne. Le président de Rivolier, Arnaud Van Robais, a présenté les contours de cette reprise, décidée en juin. « Verney-Carron est une institution. Nous reprenons toute la production et voulons bâtir un univers autour de la marque », a-t-il affirmé. La nouvelle entité, baptisée « Nouvelle Manufacture Verney-Carron », conserve 55 salariés sur 67, et produit actuellement 3 000 armes par an, contre une capacité potentielle de 7 000 à 10 000. L’objectif est de relancer une activité affaiblie par des années de difficultés financières. Parmi les projets phares : la fourniture du lanceur de grenades Cobra pour les CRS (3 000 à 4 000 pièces sur quatre ans), le développement de lanceurs de balles de défense pour polices municipales et particuliers, ainsi qu’une refonte de la gamme de fusils de chasse. Le groupe ambitionne également de relancer une filière française du petit calibre, et a signé un contrat pour produire 6 000 culasses de pistolets destinés aux administrations. Marc Ferracci a salué « une entreprise centenaire exemplaire par son savoir-faire » et y voit « l’incarnation du rebond industriel ». Il a souligné l’importance stratégique de la filière dans le contexte international actuel, rappelant que la loi de programmation militaire engage l’État dans le soutien à l’industrie d’armement. La question de la formation a aussi été évoquée : l’école d’armurerie de Saint-Étienne souhaite augmenter ses effectifs, ce qui suppose un feu vert ministériel attendu par les entreprises locales. Parallèlement, Verney-Carron mise sur l’apprentissage et forme une partie de ses salariés en interne.


Meuse : une décision préfectorale stratégique au service de la protection des cultures

Dans un contexte marqué par l’augmentation préoccupante des dégâts causés par les sangliers sur les exploitations agricoles, le préfet de la Meuse a pris une décision à la fois exceptionnelle et pragmatique : habituellement fixée au 1er juin, il a retardé l’ouverture officielle de la chasse au 1er août. Ce choix, loin d’être anecdotique, répond à une logique de terrain claire : concentrer l’action des chasseurs sur la protection des parcelles cultivées, là où la présence du gibier se traduit par des pertes économiques directes pour les agriculteurs. Cette orientation ciblée a immédiatement porté ses fruits. Plus de 2 200 chasseurs meusiens se sont engagés dans ce dispositif, donnant lieu à 562 demandes d’intervention auprès de la DDT meusienne. Le résultat est significatif : près de 1 700 sangliers ont été prélevés sur les seules surfaces agricoles au cours de l’été. Si ces chiffres demeurent modestes au regard de la population globale estimée (23 600 individus pour la saison 2025/2026), ils traduisent néanmoins une efficacité immédiate par l’effet de dissuasion. La simple présence des chasseurs, renforcée par les tirs, a contribué à éloigner les animaux des cultures, réduisant de manière tangible la pression sur les exploitations. La pertinence de cette décision préfectorale se mesure aussi à l’adhésion qu’elle a suscitée. Jamais auparavant les chasseurs meusiens n’avaient manifesté un tel niveau d’engagement dans les tirs estivaux. Cette mobilisation témoigne d’une évolution des pratiques cynégétiques : le recours à la chasse à l’affût et à l’approche, parfaitement adapté à ce type d’intervention, s’installe désormais comme un outil incontournable de régulation. Son efficacité pourrait encore être renforcée par l’installation progressive de miradors sécurisés, garantissant à la fois précision et sûreté des tirs. Au-delà des prélèvements réalisés, l’été 2025 aura surtout démontré qu’une coopération étroite entre agriculteurs, chasseurs et autorités publiques est non seulement possible, mais surtout indispensable. Les observations nocturnes des lieutenants de louveterie confirment toutefois que la vigilance doit rester de mise : les tirs d’été ne constituent qu’une étape, et les futures battues demeureront nécessaires pour tendre vers un équilibre durable entre agriculture et faune sauvage. En saluant la responsabilité collective et l’esprit de dialogue qui ont animé cette démarche, le préfet trace une voie à suivre : faire de cette dynamique une stratégie de long terme. L’anticipation, la concertation et la mobilisation constante devront être les maîtres mots afin de protéger durablement les cultures et préserver un équilibre harmonieux entre les différents acteurs du territoire.


De la cendre à l’espérance : les chasseurs unis pour la renaissance des Corbières

Du 5 au 7 août dernier, un incendie dévastateur a ravagé des milliers d’hectares dans les Corbières, touchant durement les communes de Coustouge, Jonquières et Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse. En quelques heures, ce sont des paysages entiers de garrigue, de maquis et de pinèdes qui ont disparu, emportant avec eux une faune et une flore méditerranéennes d’une richesse exceptionnelle. Ce territoire, reconnu par des labels prestigieux tels que Natura 2000 ou encore « Territoire de Faune Sauvage », est aujourd’hui réduit à un silence de cendres. Pour les chasseurs bénévoles de l’AICA Saint-Victor, la douleur est immense. Depuis plus de quarante ans, ces passionnés, unis par l’amour de leur terroir, ont consacré des milliers d’heures à préserver et enrichir la biodiversité locale. Grâce à leurs efforts, vautours fauves, milans royaux et perdrix rouges trouvaient refuge dans ces collines entretenues avec soin. Leurs actions ne se limitaient pas à la chasse : ouverture de milieux, création de cultures faunistiques, comptages, aménagements de points d’eau, chemins accessibles à tous – autant de gestes qui permettaient à des scientifiques, randonneurs, ornithologues et simples amoureux de la nature de profiter de ce patrimoine. Tout ce labeur, toute cette passion, anéantis en deux jours par les flammes. Mais loin d’abandonner, les chasseurs choisissent de transformer leur désespoir en force. Fidèles à l’esprit de solidarité qui les unit, ils se lèvent ensemble pour relever un défi immense : faire de ce territoire meurtri un site pilote de reconquête de la biodiversité après incendie. Avec l’appui de scientifiques, d’experts et d’institutions, leur ambition est claire : bâtir un espace résilient, capable de renaître et de résister aux drames futurs. Pour y parvenir, ils lancent un appel vibrant à toutes les forces vives : institutions, entreprises, associations, fondations, donateurs privés et, bien sûr, l’ensemble du monde cynégétique. Les besoins sont concrets : matériel lourd pour déblayer, citernes pour abreuver la faune survivante, outils pour rouvrir les accès, et financements pour entreprendre des travaux d’envergure. Chaque don sera suivi avec transparence, des bilans réguliers témoignant de la bonne utilisation des fonds. Seuls, ils ne peuvent y arriver. Mais unis, chasseurs, habitants et soutiens venus de partout, ils sauront redonner vie à ce territoire d’exception. De ces cendres naîtra une nature renouvelée, fruit de l’engagement collectif. Les adhérents de l’AICA Saint-Victor, portés par la solidarité cynégétique et épaulés par leurs communes, remercient déjà tous ceux qui participeront à la sauvegarde d’un patrimoine naturel unique. Ensemble, nous ferons renaître les Corbières !

 

Signé : Damien Couderc, président de l'AICA Saint-Victor ; Paul Berthier, maire de Coustouge ; Xavier De Volontat, maire de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse ; Jacques Piraud, maire de Jonquières.

 

Appel aux dons

- par chèque à l’ordre de : AICA St-Victor, Mairie, 11220 Coustouge


Chasse de la tourterelle des bois

L’arrêté du 27 août 2025 encadrant la chasse de la tourterelle des bois (Streptopelia turtur), fixe, pour la saison de chasse 2025-2026, le quota national de prélèvements autorisés à 10 560 spécimens pour l’ensemble du territoire métropolitain. Chaque chasseur ayant prélevé un individu doit l’enregistrer immédiatement sur l’application mobile « chassadapt », mise à disposition par la Fédération nationale des chasseurs (FNC). Cette déclaration en temps réel est obligatoire : toute omission constitue une infraction. Le chasseur est par ailleurs invité à joindre une photographie du spécimen. Pour contrôler ces déclarations dématérialisées, les agents assermentés de l’OFB et des fédérations départementales disposent d’une application dédiée, « chasscontrol ». La FNC transmet quotidiennement à l’OFB et au ministère en charge de la chasse le nombre de tourterelles déclarées. Si des spécimens non déclarés sont constatés par les agents de terrain, ils seront intégrés au suivi du quota national. Une fois le plafond de 10 560 oiseaux atteint, la FNC bloque toute nouvelle déclaration sur l’application « chassadapt » et en informe les chasseurs. Les fédérations départementales relaient immédiatement cette information à l’ensemble des chasseurs de leur ressort. Tout prélèvement effectué après la suspension officielle constituera une infraction. Au terme de la saison, la FNC doit transmettre, avant le 1er mai 2026, un bilan consolidé des prélèvements à l’OFB et au ministère de tutelle la chasse. De leur côté, l’OFB et la FNC envoient un rapport sur les contrôles réalisés au ministre compétent avant le 1er juin 2026. Ces données alimenteront l’évaluation officielle adressée au directeur de l’eau et de la biodiversité. Parallèlement, la FNC est tenue de remettre, avant le 1er mai 2026, une synthèse spécifique sur le sex-ratio et l’âge des tourterelles prélevées durant la saison. Enfin, la directrice de l’eau et de la biodiversité ainsi que les préfets de département sont chargés de l’application de l’arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


La semaine en bref

- Ardèche : le lundi 25 août, en milieu d’après-midi, une situation insolite mais dangereuse s’est produite au parc animalier de Peaugres. Vers 15 h 30, des visiteurs du circuit voiture ont signalé la présence d’un homme, à pied, au cœur de la plaine réservée aux bisons d’Amérique. La direction du parc a immédiatement déclenché son protocole d’urgence et alerté la gendarmerie. Selon plusieurs témoins, l’individu, porteur d’un tournevis, aurait expliqué vouloir réaliser un « stage de survie » au beau milieu des bisons. Douze minutes plus tard, alors que les 6 gendarmes déployés inspectaient la zone, l’intrus escaladait un mur afin de quitter l’enclos. Malgré les recherches, il n’a pas été localisé. Vers 16 h, l’incident étant clos, l’ensemble du circuit est redevenu accessible au public.

 

- Aude : le Parti animaliste semble une nouvelle fois confondre indignation facile et bon sens élémentaire. Proposer d’interdire totalement la chasse dans un département touché par les incendies relève d’un simplisme affligeant. Faut-il vraiment leur rappeler qu’aucun chasseur n’a l’idée saugrenue d’arpenter un décor calciné où plus aucune vie animale ne subsiste. Au contraire, nombre d’entre eux se sont déjà retroussé les manches pour participer à la restauration des biotopes meurtris, en aidant au débroussaillage ou en participant aux initiatives locales de reboisement. Mais la palme de l’irresponsabilité revient à leur demande d’abolition totale de la chasse sur tout le département. Oui, 17 000 hectares sont partis en fumée. Mais quid des 595 000 autres hectares du département encore cultivés, pâturés ou forestiers ? Faudrait-il abandonner le monde agricole à la prolifération des sangliers, déjà responsables de dégâts considérables sur les cultures ? La réalité, c’est que la chasse joue un rôle de régulation que personne, à part quelques idéologues déconnectés, ne peut ignorer. À force de slogans simplistes, le Parti animaliste ne défend pas les animaux : il ridiculise sa propre crédibilité.

 

- Aveyron : dans la nuit de lundi à mardi, un loup a été abattu à Sévérac d’Aveyron par des agents de l’État, après avoir attaqué à trois reprises le troupeau d’un éleveur local. Ces attaques, survenues en août, avaient causé la mort ou de graves blessures à dix-sept brebis. Face à cette situation, la préfecture de l’Aveyron avait autorisé des tirs de défense, mesure déjà encadrée par un arrêté du 22 juin permettant aux éleveurs de bovins et de chevaux de tirer sur les loups pour protéger leurs troupeaux, même sans attaque préalable. Cette décision s’inscrit dans un climat tendu. Depuis le début de l’année, 759 attaques de loups ont été recensées en France, entraînant la perte de plus de 2 600 bêtes. Emmanuel Macron, en visite le 3 juillet dans l’Aveyron, avait affirmé sa volonté de limiter l’expansion du loup dans les zones pastorales, quitte à augmenter les prélèvements. L’animal abattu sera comptabilisé dans le quota national annuel fixé à 192 spécimens...

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Haute-Marne : pas 5, mais 7 louveteaux : l’angoisse grandit chez les éleveurs...

L’annonce est tombée comme un cauchemar en plein jour. Ce qui semblait déjà une inquiétude devient un véritable scénario catastrophe : la meute observée dans le Bassigny ne compte pas cinq louveteaux… mais bien sept. Une annonce qui glace le sang des éleveurs et laisse planer un avenir encore plus sombre sur les pâturages du département. Une vidéo, datée du 25 août, vient confirmer l’inimaginable : la portée est plus nombreuse que prévu. Sept jeunes loups, bien vivants, vigoureux, filmés ensemble, prêts à se lancer bientôt dans la chasse aux dépens du bétail local. C’est un chiffre inédit, qui oblige déjà les scientifiques à revoir leurs calculs. Mais pour les éleveurs, il n’y a rien de scientifique : il y a surtout la peur, la lassitude et le sentiment d’être abandonnés. La préfète de Haute-Marne a tenté de rassurer en expliquant que cette découverte s’inscrit dans un « suivi constant » par l’OFB, mais ces paroles peinent à apaiser leur colère. Car derrière les discours, il y a la réalité : des attaques répétées, des troupeaux mutilés, des nuits sans sommeil à surveiller les enclos. Depuis le printemps, les signaux d’alerte s’accumulaient. Une femelle avait été photographiée, mamelles gonflées, signe évident de reproduction. Fin juillet, l’OFB confirmait la naissance de cinq louveteaux, événement présenté comme « historique » : une première reproduction en plaine depuis trente ans. Mais aujourd’hui, le « miracle de la nature », vanté par certains, se transforme en cauchemar pastoral. Car ils sont non pas cinq, mais sept, désormais sevrés, qui ne dépendent plus uniquement du lait maternel. Ils se nourrissent de viande régurgitée, de proies rapportées. Bientôt, ils apprendront à chasser par eux-mêmes. Si l’OFB souligne que des images les montrent parfois sur du gibier sauvage, les éleveurs savent trop bien qu’un troupeau de brebis offre une cible facile. Alors, comment peut-on se réjouir ? Comment présenter cette multiplication des loups comme une victoire écologique, quand elle sonne comme une condamnation pour tant d’hommes et de femmes qui vivent de leur bétail ? Ce qui est célébré par certains comme une « renaissance du sauvage » ressemble surtout, pour le monde paysan, à une lente descente aux enfers...


Contamination des sols : quels sont les risques pour la bécasse des bois ?

Les données les plus récentes issues des recherches de l’INRAE dans la zone atelier de Plaine & Val de Sèvre (Deux-Sèvres), dressent un constat sans équivoque : la quasi-totalité des sols agricoles étudiés est contaminée par des pesticides de synthèse. L’ensemble des échantillons analysés contenait au moins une molécule détectable, et la majorité en renfermait plusieurs simultanément. Les substances les plus fréquemment identifiées incluent le diflufénican un herbicide persistant, l’imidaclopride un insecticide néonicotinoïde, ainsi que les fongicides boscalid et époxiconazole. Ces résultats confirment une contamination diffuse, parfois massive : 83 % des échantillons renfermaient cinq pesticides ou plus, et près d’un tiers en contenaient dix ou davantage. Les vers de terre, organismes clefs du fonctionnement des sols, constituent les premières victimes et les principaux vecteurs de cette pollution. Chez l’espèce Allolobophora chlorotica, 92 % des individus analysés contenaient au moins une molécule, avec une moyenne de 3,5 pesticides par ver. Plus alarmant encore, certaines concentrations excédaient nettement celles présentes dans le sol, indiquant un processus actif de bioaccumulation. L’imidaclopride, pourtant restreint d’usage en raison de ses effets sur les pollinisateurs, a été retrouvé à des niveaux préoccupants : 43 % des vers dépassaient 100 ppb, 8 % excédaient 500 ppb, et certains individus atteignaient 780 ppb. Une telle contamination interne est susceptible d’altérer la physiologie des vers, comme l’a montré le projet Buzhug (CNRS/ECOBIO), où l’exposition chronique entraîne l’activation de mécanismes de détoxification et de respiration cellulaire, mais au prix d’un coût énergétique se traduisant par une réduction des capacités de reproduction...

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