La chasse, autrefois considérée comme une pratique rurale ancrée dans les traditions locales, connaît aujourd’hui une profonde mutation liée à l’évolution du tourisme et des modes de consommation de la nature. Longtemps perçue comme un loisir élitiste réservé à une minorité, elle tend désormais à s’inscrire dans des logiques économiques et touristiques plus larges, contribuant à la valorisation des territoires ruraux et à la diversification de leur offre.
Ce phénomène, souvent désigné sous le terme de tourisme cynégétique, attire une clientèle nationale et internationale en quête d’expériences authentiques, de contact avec la nature et d’un certain imaginaire de liberté sauvage. Dans plusieurs régions du monde, qu’il s’agisse des vastes réserves d’Afrique australe, des domaines forestiers français ou des territoires nord-américains, la chasse constitue un facteur non négligeable d’attractivité. Elle génère des retombées économiques significatives à travers la location de terrains, les taxes, l’hébergement, la restauration et les services connexes (guides, transport, équipement). En Europe, des territoires comme la Sologne en France ou la Castille en Espagne vivent en partie grâce à ces revenus. En Afrique, le tourisme de chasse représente pour certains pays un outil de financement de la conservation de la faune et des parcs naturels. Cependant, cette intégration de la chasse au tourisme ne va pas sans soulever des tensions. D’un côté, elle participe au maintien d’activités rurales et à la préservation de traditions locales. De l’autre, elle questionne la durabilité de la relation entre exploitation et protection de la nature. Les nouvelles attentes des touristes, plus sensibles à l’éthique et à l’écologie, conduisent à repenser la place de la chasse dans le paysage touristique contemporain. Elle se trouve ainsi à la croisée des chemins : entre valorisation patrimoniale et remise en cause morale, entre ressource économique et enjeu de durabilité...
Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Ensuite, cela permet d’évaluer plus précisément la vitesse de déplacement et la position de la cible dans l’espace. L’œil du côté opposé apporte une sorte de profondeur supplémentaire, une troisième dimension, qui enrichit la perception de l’environnement : relief, obstacles, arbres, et surtout la présence éventuelle d’autres personnes. On prend mieux en compte l’ambiance générale autour de la cible. Les méthodes diffèrent selon que l’on tire en visée ouverte ou avec optique. En visée ouverte (hausse et guidon), l’œil non directeur se ferme souvent pour forcer l’alignement, ce qui coûte du temps inutilement : si l’arme est bien réglée, hausse et guidon sont naturellement dans l’axe de l’œil directeur. L’œil secondaire peut donc rester ouvert pour élargir la scène. Les optiques « point rouge » illustrent bien ce principe : il suffit de placer un point sur la cible, tâche réalisée par l’œil directeur tandis que l’autre œil surveille le reste du champ. Le plus difficile reste de contrer l’instinct ancestral qui pousse à fermer un œil. Avec un peu d’entraînement on y arrive rapidement. Au début, imposez-vous un bref temps de préparation avant de presser la détente : cette micro-pause permet au conscient de dominer le réflexe et de vérifier que les deux yeux restent ouverts. En vous filmant lors des tirs vous pourrez vous corriger efficacement : on croit parfois garder les deux yeux ouverts alors que l’œil non directeur se ferme au dernier instant. S’entraîner en parcours de chasse est donc idéal : ces cibles mobiles obligent à suivre des trajectoires variées et démontrent vite l’intérêt du binoculaire. Ces séances améliorent la souplesse, aident à placer correctement jambes, pieds, buste et tête, et réduisent les ratés souvent dus à une mauvaise position corporelle. Enfin, garder les deux yeux ouverts permet d’observer immédiatement la réaction de l’animal et la direction de sa fuite après l’impact.
Les spécialistes de la faune observent depuis quelques années un déplacement des animaux vers les zones habitées. La cause ? Le retour des grands prédateurs, notamment du loup, qui regagne les massifs français après des décennies d’absence. Pour échapper à la pression de ce redoutable chasseur, nombre d’espèces préfèrent désormais s’approcher des villages, des routes et des exploitations agricoles. L’homme, présenté sous la forme du danger, devient donc un refuge. Ce retournement de situation illustre à quel point les équilibres écologiques ont été bouleversés. Là où le loup, protégé par la loi, retrouve peu à peu sa place, il entraîne une réaction en chaîne : les proies modifient leurs habitudes, les territoires se resserrent, et la cohabitation entre faune et population humaine s’intensifie. « On voit des chevreuils, des grands cervidés ou des sangliers venir se nourrir à quelques mètres des habitations. Ils savent qu’ici, le loup n’osera pas s’aventurer » explique un garde forestier. Mais cette proximité soulève aussi des tensions. Les agriculteurs redoutent des dégâts concentrés sur les cultures, les automobilistes craignent les collisions, et les associations de protection animale s’inquiètent d’une nouvelle forme de dépendance des espèces envers l’homme. La frontière entre nature sauvage et territoire humain devient floue, au risque de brouiller les comportements naturels des animaux. Ironie du sort : dans son instinct de survie, la faune sauvage semble avoir compris ce que bien des écologistes nous reprochent : l’homme reste un prédateur raisonné, plus prévisible que ceux à quatre pattes. Comme quoi, le « super-prédateur » que nous sommes, destructeur de tant d’habitats, devient à présent, pour la faune effrayée, la planche de salut. Une drôle de victoire pour l’espèce humaine.
Le programme s’annonce dense et structuré autour de grandes thématiques : adaptation, villes durables, bioéconomie, santé, éducation, justice, puis transformation des systèmes énergétiques, industriels et financiers. Une place importante sera aussi accordée à la gestion planétaire (forêts, océans, biodiversité), aux peuples autochtones et à la jeunesse, avant la clôture des négociations le 21 novembre. Dans un contexte international tendu, la COP30 doit réaffirmer la coopération mondiale face à la crise climatique. Le Brésil, en tant qu’hôte, souhaite faire de Belém un symbole de dialogue Nord-Sud et de solidarité écologique, à l’image de l’Amazonie : un espace vital à protéger collectivement. Toutes les Parties à l’Accord de Paris devront présenter leur nouveau plan de réduction des émissions avant la conférence. Ce cycle des CDN devra couvrir l’ensemble des gaz à effet de serre et tous les secteurs économiques, tout en abordant la sortie progressive des énergies fossiles et la transition juste pour les travailleurs. Une attention particulière sera portée à la réduction du méthane, gaz responsable d’un réchauffement rapide de l’atmosphère. La COP30 veut être celle de la mise en œuvre concrète : accélération des solutions existantes, lutte contre la déforestation, développement des énergies renouvelables, transports décarbonés, et engagement renforcé des entreprises vers une économie bas-carbone. À l’occasion du dixième anniversaire de l’Accord de Paris (12 décembre 2025), la France, le Brésil et l’ONU lanceront un label international célébrant une décennie d’action climatique. Inclusif et universel, ce label soutiendra les initiatives locales et mondiales s’inscrivant dans l’héritage de l’Accord.
Ce dimanche-là, vers dix-neuf heures, la sonnerie du téléphone retentit chez Bernard, conducteur de chien de rouge. « Allô, Bernard ? Ici Jean-Pierre. Es-tu libre demain matin ? J’ai un de mes gars qui a tiré, en fin de chasse, un sanglier assez gros, m’assure-t-il, et qui accuse le coup. Il plie les antérieurs, pique du nez, se relève et repart. Qu’en penses-tu ? ». En bon conducteur prudent, Bernard donne son avis et confirme le lieu et l’heure du rendez-vous pour le lendemain matin. Le lundi, à huit heures précises, Jean-Pierre, adjudicataire du lot de chasse, accompagné du tireur, attend l’équipe de recherche, qui ne tarde pas à les rejoindre. Ensemble, ils se rendent sur la chasse, à l’anschuss. Claude, l’auteur du coup de feu, se repositionne comme la veille et décrit calmement la scène qu’il a vécue en quelques secondes. Duck von Percival, assis derrière la longe, semblait très attentif à la description des événements. Quelques minutes plus tard, Bernard passe la botte au cou du teckel et l’invite à chercher les indices de blessure laissés par le sanglier. Les consignes du conducteur sont simples : dans les parties humides couvertes de roseaux, la progression se fera en ligne, conducteur et chien sur la piste, accompagnateurs couvrant les flancs droit et gauche en surveillant attentivement les quelques mètres de visibilité qui s’offrent devant le chien de rouge. Très appliqué dans son travail, Duck empaume rapidement une voie. Soupçonneux, Bernard arrête le chien, cherchant la goutte de sang qui confirmerait que la trace est la bonne. Effectivement, quelques mètres plus loin, à une cinquantaine de centimètres de hauteur, sur la partie gauche d’une canne de jonc, une trace rougeâtre confirme le bon choix du chien. La recherche est lancée…
Ce document, abordant le bruit, les polluants éternels (PFAS), la pollution de l’air et les pesticides, propose diverses mesures pour réduire l’impact des pollutions sur la santé : renforcer les contrôles sur les pesticides, soutenir l’agroécologie, interdire les produits chimiques près des zones de captage d’eau, ou encore rémunérer les agriculteurs pour leurs pratiques respectueuses de l’environnement. Le contenu final du rapport a-t-il été modifié avant publication ? Des membres du conseil scientifique auraient dénoncé des réécritures venues du cabinet de la ministre de l’Agriculture, relativisant les conclusions les plus alarmantes. Parmi les passages concernés, celui évoquant un lien entre la proximité des vignes et un risque accru de leucémie infantile aurait été qualifié de « peu robuste » et « posant question », affaiblissant ainsi la portée du constat initial. Certaines associations écologistes y voient la continuité d’une stratégie politique visant à protéger les intérêts économiques du secteur agricole au détriment de la santé publique, accusant l’État de privilégier les profits des multinationales. Le ministère de l’Agriculture, pour sa part, a démenti toute manipulation ou suppression de passages.
Après le succès de l’édition 2024 (plus de 2 millions d’impressions sur les réseaux sociaux) la FACE et ses membres visent à amplifier l’impact de la campagne. Des événements locaux, recettes traditionnelles, témoignages de terrain et initiatives pédagogiques seront partagés dans toute l’Europe. Chaque action aura pour objectif de valoriser la qualité nutritionnelle et la valeur écologique de la viande de gibier, tout en renforçant la sensibilisation du grand public à l’importance d’une consommation responsable. La campagne se veut participative et inclusive : citoyens, restaurateurs, chasseurs et associations sont invités à contribuer sur les réseaux sociaux en identifiant « @faceforhunters » et en utilisant le mot-clé « GameMeatWeek ».
Cette approche collaborative permet de créer une dynamique européenne unifiée, démontrant que la viande de gibier n’est pas un produit marginal, mais un symbole d’équilibre entre tradition, nature et durabilité. La pertinence de cette opération repose sur plusieurs dimensions majeures. D’abord, elle s’inscrit pleinement dans les objectifs européens de transition vers des systèmes alimentaires durables et de préservation de la biodiversité. Ensuite, elle offre une alternative concrète aux protéines industrielles, en valorisant des ressources locales issues d’une gestion responsable des populations animales. Enfin, elle participe à la reconnexion entre les citoyens et la nature, en mettant en avant la traçabilité, la saisonnalité et le respect du vivant. En célébrant la Semaine de la viande de gibier, la FACE illustre comment la chasse, lorsqu’elle est éthique et réglementée, peut être un levier puissant pour une Europe plus durable, plus autosuffisante et plus consciente de ses ressources naturelles. L’édition 2025 ambitionne ainsi de faire de la viande de gibier un modèle d’alimentation vertueuse, alliant plaisir, santé et responsabilité environnementale.
Bien qu’elle soit techniquement pleine à 14h19 (heure de Paris), c’est entre 18h et minuit qu’elle offrira son plus beau visage, lorsqu’elle se lèvera à l’est. Depuis la façade atlantique, en Bretagne ou dans les Pays de la Loire, elle apparaîtra d’abord dorée à l’horizon, avant de s’élever lentement et d’inonder la nuit d’une clarté argentée. Sur la côte, le spectacle s’annonce particulièrement magique : la Lune semblera surgir de la mer, se reflétant sur l’océan dans une lumière presque irréelle. Les passionnés d’astronomie comme les simples rêveurs auront tout intérêt à préparer appareils photo, trépieds et manteaux chauds pour profiter pleinement de cette nuit lumineuse. Si les nuages épargnent le ciel, la super Lune du Castor constituera donc l’un des plus beaux rendez-vous célestes de l’année 2025, visible à l’œil nu, sans aucun instrument particulier.
Concrètement, certains troubles sont monogéniques, par exemple certaines dégénérescences rétiniennes ou des mutations du gène MDR1, et d’autres liés aux hypertypes (traits morphologiques extrêmes) comme le syndrome obstructif des races brachycéphales (SORB). Face à ces chiffres, l’association réclame des mesures sévères : interdiction de reproduction pour chiens malades ou porteurs, tests obligatoires pour tout reproducteur, modification des standards de race… De l’autre côté, la Société centrale canine (SCC), représentée par son président Alexandre Balzer, ne conteste pas l’ampleur du problème mais conteste la méthode. La SCC rappelle que le nombre de tests génétiques rapportés au LOF est passé d’environ 10 000 en 2019 à 46 000 en 2024. Elle souligne aussi que la classification en « maladies suivies » permet de viser un dépistage de 30 % des chiens confirmés, objectif désormais atteint à 52 % pour la période 2023-2024. Mais Animal Cross réplique que ces données ne concernent que les élevages « vertueux » qui pratiquent volontairement les tests et ne reflètent pas l’ensemble de la filière. Le débat se cristallise donc sur : jusqu’où la sélection de race peut-elle être tolérée quand elle porte atteinte à la santé ? Ce qui est clair : le cadre légal existe puisque l’article R.214-23 du Code rural interdit la sélection d’animaux sur des critères « susceptibles de compromettre leur santé ou leur bien-être ».
Les parlementaires demandent aussi un instrument juridiquement contraignant pour interdire totalement le commerce de l’ivoire au sein de l’UE, et une protection accrue des requins, raies et pangolins, pointant le manque de transparence de certains pays, notamment la Chine. Selon la députée Esther Herranz-Garcia (PPE, Espagne), la hausse du commerce illégal, notamment en ligne, menace gravement les espèces protégées : « Nous devons assurer un contrôle plus strict et sanctionner les activités illégales ».
La commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a souligné que la participation de l’Union à la réunion de Samarcande sera « un moment crucial pour garantir que les échanges commerciaux ne compromettent plus la survie des espèces menacées ». Elle a réaffirmé la volonté de l’UE de renforcer la coopération multilatérale et de mobiliser davantage de moyens techniques et financiers. Depuis 1983, l’Union européenne encadre le commerce d’espèces sauvages, mais ce n’est qu’en 2016 qu’elle a lancé son premier plan d’action contre le trafic illégal. Aujourd’hui encore, les 27 États membres soutiennent des réseaux d’application en ligne permettant le partage d’informations entre douanes, police et autorités environnementales. Toutefois, les parlementaires jugent ces efforts encore insuffisants face à un trafic estimé à plusieurs milliards d’euros par an. Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a salué la résolution, estimant qu’elle engage l’Union à assumer pleinement sa responsabilité, l’Europe demeurant une plaque tournante majeure pour le commerce illégal d’espèces sauvages. Sa représentante, Ilaria Di Silvestre, a rappelé que « la protection des espèces doit passer avant le profit ». En plaçant la biodiversité au cœur de son agenda diplomatique, le Parlement européen espère faire de la lutte contre le trafic d’espèces un pilier des politiques environnementales mondiales d’ici la fin de la décennie.