Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

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Une agriculture rentable sans produit phytosanitaire est-elle possible ?

Réduire massivement l’usage des produits phytosanitaires de synthèse (PPS), néfastes pour l’environnement et la santé humaine, est un défi majeur, urgent à relever. Mais le déploiement de solutions alternatives s’accompagne souvent de pertes de rendement difficiles à compenser pour les agriculteurs. La rentabilité des exploitations agricoles, c’est l’ambition du projet « ENVEZH », piloté par le CNRS, co-construit avec le Syndicat mixte du grand bassin de l’Oust. Ce projet ambitieux associe un vaste panel d’acteurs en Centre-Bretagne (collectivités territoriales, entreprises des filières agro-alimentaires, instituts techniques, chambres d’agriculture, acteurs de l’enseignement agricole et associations, scientifiques) offrant ainsi un cadre de réflexion et d’action inédit pour y déployer des filières agro-alimentaires innovantes, non ou faiblement utilisatrices de PPS. Il est financé dans le cadre du dispositif France 2030 « Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires », opéré par la Banque des Territoires pour le compte de l'Etat. Le lancement du projet a eu lieu le 22 mars à Ploërmel, dans le Morbihan. Doté d’un budget total de 18,8 millions d’€, « ENVEZH 1 » se veut être un démonstrateur que les difficultés rencontrées par les agriculteurs, pour se passer de PPS, peuvent être palliées, en s’appuyant sur les acteurs des filières agro-alimentaires dites longues. Les objectifs du projet sont multiples : accompagner les acteurs agro-industriels dans le développement de filières innovantes, soutenir les agriculteurs dans le déploiement de ces filières, diminuer massivement la pollution des eaux et des sols. À terme, l’objectif sera de répliquer ce démonstrateur en déployant ces nouvelles filières à l’échelle du territoire national.


Aux États-Unis, les usines d’armes à feu déménagent…

Après deux siècles de présence dans l’État de New York, Remington a décidé de fermer son usine historique à Ilion, pour partir s’installer en Géorgie, dans le sud profond, une région moins hostile aux armes à feu. Il y a plus de deux cents ans, Eliphalet Remington fabriquait son premier canon de fusil dans la forge de son père, quelque part dans le nord de l’État de New York. À cette époque, les balles étaient rondes, les Anglais étaient les ennemis, et quand on parlait de « maitriser » les armes à feu, on pensait à la force qu’il fallait dans les bras pour les manipuler. Une dizaine d’années plus tard, Remington s’installait à Ilion, toujours dans l’État de New York, pour fabriquer ses armes que tout le monde utilisait : les policiers, les voleurs, les soldats et… le grand public. Mais, au fil du temps, la concurrence mondiale et l’économie ont érodé les bénéfices de Remington et son assise dans la ville, dont la rue principale s’arrête aux portes… de l’usine. Cette histoire a fini dans une impasse, en novembre 2023, lorsque l’entreprise a annoncé qu’elle délocalisait ses activités dans l’État de Géorgie. Selon ses dirigeants, ce sont les efforts déployés par l’État de New York pour réduire la violence par armes à feu qui poussent cette institution locale pourtant très appréciée, à plier bagage. « Deux cent huit ans d’histoire sont balayés d’un coup » a déclaré John P. Stephens, le maire du village, dont le père a travaillé trente-sept ans chez Remington, qui ajoutait tristement : « Cette décision va priver de leur emploi plus de 300 salariés, dont beaucoup fabriquent des armes à feu à la main depuis des décennies, et dont l’identité est profondément liée à Remington. Il y a dix ans encore, l’usine d’Ilion employait plus de 1 000 personnes… ». La fermeture de l’usine est prévue à la fin de ce mois, et le ministère du Travail de l’État de New York a commencé à prendre en charge la reconversion professionnelle des employés qui ne suivront pas leur entreprise en Géorgie. Dans un communiqué, le PDG de Remington, Ken D’Arcy, a fait l’éloge des ouvriers d’Ilion et, dans le même temps, qualifié la Géorgie d’« État accueillant pour l’industrie des armes à feu ».


Sanglier : ce qui nous attend…

L'étude de l'évolution de la structure des compagnies de sangliers montre que, si les femelles adultes sont préservées, la taille des compagnies augmente, du fait de la stabilité des relations sociales entre les femelles d'âges différents, mais d'une même lignée. Les femelles subadultes survivantes restent le plus souvent dans leur compagnie d'origine. L'observation régulière de grosses compagnies est donc un indicateur d'un prélèvement insuffisant de femelles adultes, et en conséquence, un indice d'augmentation des populations. Ce phénomène se rencontre régulièrement dans les secteurs les plus protégés, où des regroupements de plus de vingt animaux sont observées. Il faut aussi savoir que ces compagnies d’une vingtaine d’animaux ne contiennent « que » 4 ou 5 femelles reproductrices, accompagnées de leurs jeunes de l’année. A l'inverse, l'observation régulière de petites compagnies, composées uniquement d'une femelle accompagnée de ses marcassins, indique une population jeune, le plus souvent de faible effectif. La qualité et les circonstances des observations sont donc primordiales, et lors des comptages estimatifs, ces observations seront encore plus précises en milieu ouvert, lors des activités normales de déplacement ou de gagnage, et ce trois mois environ après le pic des naissances.


Bouquetins du Champsaur : la croissance ralentit !

Les comptages organisés par les agents du Parc national ont pris fin le 7 mars dernier, et un premier bilan vient d’en être établi. Malgré le nombre record d’animaux observés, largement dû aux excellentes conditions météo, les populations continuent à s’accroître, mais plus lentement ont constaté les recenseurs. Les 30 bouquetins réintroduits dans le Champsaur en 1994-1995 ont bien prospéré, puisque les agents du Parc en ont dénombré 511, répartis entre un noyau principal autour de Champoléon (68 % des effectifs) et six noyaux périphériques plus ou moins grands dans le Valgaudemar, l’Embrunais et la Vallouise. Les noyaux périphériques les plus importants sont ceux de Molines-en-Champsaur (56 bouquetins comptés), du Gioberney (53) et de Prapic (34). Comme l’explique Rodolphe Papet, technicien du patrimoine dans le Champsaur : « ces chiffres sont forcément sous-estimés, car on peut manquer des animaux sur les zones de comptage et d’autres peuvent être présents sur des secteurs que l’on ne connaît pas encore… La population du Champsaur est toujours en croissance, mais elle n’a pas encore atteint le seuil de capacité du milieu… Concernant l’indice de reproduction, il est à 0,5, ce qui signifie que seulement une femelle sur deux a un petit, ce qui laisse penser à un début de densité-dépendance… ». Voilà une interprétation qui va sans doute laisser sceptique les éleveurs, qui accusent les bouquetins d’être porteurs de la brucellose, cette maladie qui touche le bétail et provoque des avortements épizootiques qui se produisent au cours du dernier tiers de la gestation…


Le gel de la collaboration russe perturbe le flux de données sur le pergélisol…

Le réchauffement accéléré de l'Arctique menace de faire fondre de plus en plus de pergélisol, riche en carbone, et de libérer de grandes quantités de gaz à effet de serre. Plus de la moitié de ce pergélisol se trouve sous le sol russe, où les scientifiques travaillent depuis longtemps au sein d'une communauté de recherche internationale qui partageait librement ses stations de terrain, ses capteurs climatiques et ses ensembles de données, pour mieux comprendre les impacts planétaires de cette région polaire en évolution rapide. Mais, depuis le début du conflit russo-ukrainien, le gel des collaborations entre les scientifiques russes et la communauté scientifique internationale perturbe les flux de données et paralyse la communauté de la recherche polaire. Malgré les incertitudes de l’avenir, les scientifiques sont déterminés à combler le manque de données grâce à des solutions telles que le basculement vers des sites de terrain « proxy », l’intensification de la télédétection avec l’IA, et l’exploitation des données archivées pour obtenir de nouvelles informations, bien que la priorité des scientifiques reste la réintégration de la recherche russe dans cette communauté scientifique. Les chercheurs sont particulièrement désireux de savoir quand un point de basculement dangereux pourrait être atteint, susceptible de déclencher la libération de grandes quantités de gaz à effet de serre stockés dans les sols gelés. Parfois appelé « congélateur mondial », le pergélisol est un mélange superficiel et souterrain de sols, de roches, de sédiments, de matière organique et de glace, qui reste en dessous de 0° Celsius (32° Fahrenheit). On estime que ce terrain, en grande partie caché, recèle environ 1 700 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et de méthane, soit environ un tiers du réservoir de carbone stocké dans les sols du monde entier.


Selon le Sénat, l'OFB est trop répressif

La mission d'information lancée début mars par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, a déjà procédé à une quinzaine d'auditions, selon son rapporteur Jean Bacci (Var), dont celle de la présidente de l'établissement public, Sylvie Gustave-dit-Duflo, et son directeur général, Olivier Thibault. L’Office, qui compte aujourd’hui 3 000 agents, 270 implantations et dispose d'un budget de 650 millions d'€ en 2024, est chargé de la police de l'environnement, priorisation des missions au regard des objectifs que lui a assignés le législateur. De ces premières auditions, le rapporteur a indiqué tirer trois constats provisoires :

- l'OFB est un établissement public à forte notoriété, mais dont les missions ne sont pas toujours bien appréhendées par les acteurs économiques, « en raison d'une image trop fortement associée au volet répressif » ;

- la création de l'OFB a généré d'importantes attentes en termes d'accompagnement, de sensibilisation et de pédagogie « auxquelles il ne répond encore qu'imparfaitement » ;

- les relations se réduisent trop souvent aux interactions entre le contrôleur et le contrôlé, « ce qui nourrit l'image d'un établissement répressif ».

Autre constat du sénateur, et qui va à l'encontre des critiques formulées par les organisations agricoles sur la pression de contrôle opérée par l'établissement public : « Les agents de l'OFB sont trop peu présents sur le terrain… ». Réponse d’Olivier Thibault, directeur de l'OFB : « L’Office ne travaille pas contre les agriculteurs, et on passe notre temps à essayer de trouver des moyens de conciliation entre les politiques publiques, alimentation et agriculture, eau potable, énergie renouvelable, etc… évidemment, en protégeant l'environnement. Mais aujourd'hui, on n'est collectivement pas bon, puisque la biodiversité continue à s'effondrer », a-t-il tenu à préciser devant les sénateurs. La mission d'information présentera les résultats de ses travaux et ses recommandations courant juin, après de nouvelles auditions et un déplacement, dans le Var, pour « rencontrer des acteurs et des agents de l'OFB sur le terrain ».


Le retour des chenilles processionnaires

Très présentes ces dernières années pour cause de sécheresse, les chenilles processionnaires réapparaissent dans les forêts et jardins, principalement sur les chênes. Selon les années, la présence et l’abondance des parasites est variable, et dépend surtout de la température ambiante, et de la quantité et qualité de nourriture disponible pour les jeunes chenilles. Urticante pour l’homme, la plupart des contaminations peuvent être traitées de manière symptomatique, mais cette chenille peut aussi provoquer une éruption cutanée douloureuse, avec de fortes démangeaisons. En cas de vomissements, de vertige et de fièvre, il est donc conseillé de consulter, car un choc anaphylactique peut mettre la vie en danger. En forêt, sur les arbres atteints, les poils urticants peuvent persister des années, après la disparition de la chenille. L’intervention d’un professionnel est donc préférable pour éradiquer les nids. Si vous avez à faire face à une invasion de chenilles, évitez de vous en approcher. L’utilisation d’éco-pièges est conseillée, mais on peut également favoriser l’installation, à proximité, de leur prédateur naturel comme les mésanges, ou encore utiliser des bactéries naturelles à injecter sur les branches atteintes. Dès le début de l’été, un piège à phéromones, pour attirer les mâles, pourra aussi être mis en place. 


« J’aime la Nature Propre » : franc succès pour l’édition 2024

Dans son communiqué, la FNC fait le bilan de cette opération citoyenne de ramassage de déchets, cofinancée pour une partie par l’OFB, via le dispositif écocontribution. Cette année, plus de 92 fédérations ont participé à l’opération qui a regroupé 140 000 bénévoles dont 40 000 enfants, et 16 000 m3 de déchets ont été collectés sur 3 200 sites. Au-delà de son objectif environnemental et pédagogique, « J’aime la Nature Propre » a également vocation à favoriser les échanges entre les usagers de la nature. Née de la volonté de la FNC, en 2021, de rassembler en un seul projet d’envergure deux initiatives antérieures (Fleuves et Rivières Propres), le président de la FNC a déclaré : « Je suis fier que cette opération écocitoyenne prenne autant d’envergure depuis 2021. Cette édition 2024 est un grand succès… Merci à tous les bénévoles qui se sont retrouvés sur les points de ramassage. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine… ».


Comment se portent les forêts françaises ?

C'est curieusement l'OFB qui affiche ce document sur son site, faisant état de la situation dans les forêts françaises. L'ONF n'aurait-il plus les compétences pour le faire ? Toujours est-il que l'on peut y lire ceci : « Quel est l’état actuel de la biodiversité des forêts en France ? Quelles sont les pressions qui s’exercent sur elle ? À l’occasion de la journée internationale des forêts, l’OFB propose un état des lieux de la situation, en lien avec la nouvelle publication thématique sur les forêts de l’Observatoire national de la biodiversité... Lieu de vie et refuge pour de très nombreuses espèces, les milieux forestiers comptent parmi les écosystèmes terrestres les plus riches en biodiversité. Appréciées pour leurs valeurs, paysagère, patrimoniale ou culturelle, les forêts sont ancrées dans l’imaginaire collectif et ont été façonnées par les activités humaines... Après avoir atteint sa surface minimum dans les années 1830, la superficie de la forêt dans l’Hexagone progresse, et a doublé depuis le milieu du 19ème siècle. Cette tendance positive s’explique entre autres par la déprise agricole, par le développement de sources d’énergies alternatives au bois, et la mise en œuvre de programmes de reboisements massifs... Aujourd’hui, les forêts françaises occupent 31% du territoire hexagonal (2018) et 84% en Outre-mer (2020)...»...

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Faisans : vérifiez et consolidez les volières anglaises

Si le faisan commun est facile à élever en captivité, il n’en est pas de même dans la nature, où les exemples de réussite restent rares. L’oiseau a besoin d’un territoire bien particulier pour s’installer, l’idéal étant toujours des bois ou peupleraies envahies de roseaux, proches des cultures et des points d’eau. Sensible à la prédation, les souches issues d’élevage ne sont plus, ou rarement porteuses de l’instinct sauvage, d’où une protection accrue au moment de les mettre en liberté. Pour implanter une colonie, il faut disposer d’un territoire assez vaste (plusieurs centaines d’ha). La transition passera par une ou des volières d’acclimatation, le type volière anglaise étant celui qui donne les meilleurs résultats, auprès desquelles auront été installés des agrainoirs, cultures à gibier avec couvert dense et points d’eau. Si le printemps est favorable, les poules pourront mener des compagnies de huit à douze faisandeaux, mais dans le cas contraire, les oisillons mourront rapidement de froid et de faim. Le recensement des coqs est facile à organiser, car ils chantent matin et soir. En revanche, les poules plus discrètes seront moins faciles à dénombrer. L’observation à proximité des points d’eau donnera les meilleurs résultats.


42 lions, 20 éléphants et 4 rhinocéros = 30 ans de prison

Un braconnier mozambicain a été condamné, jeudi dernier, à 30 ans de prison après avoir été reconnu coupable de crimes contre des animaux protégés par la loi du pays. Il lui a été reproché d’avoir tué illégalement, et pour en faire le commerce, au moins 42 lions, 20 éléphants et 4 rhinocéros. Pris la main dans le sac, il tentait de vendre la viande de brousse et les trophées à des citoyens d'origine asiatique, selon le rapport qui cite la décision du tribunal de la ville de Maputo. Une perquisition, menée au domicile de l'accusé, avait permis aux enquêteurs de découvrir plus de 600 kg de produits provenant d'espèces protégées, ainsi que 14 crânes de lion, 128 paquets de queues de lion, 88 griffes de lion, 57 kg d'os de lion répartis en trois sacs, 55 défenses d'ivoire, 74 os d'éléphant et 24 mâchoires de lion. Cerise sur le gâteau pour le braconnier, en plus des années de prison, il a également écopé d’une colossale amende pour « blanchiment d'argent, détention d'espèces interdites et abattage d'animaux protégés ». C’est la dissuasion au prix fort !


Journée mondiale de l’eau

A l’occasion de cette journée qui a été célébrée partout dans le monde vendredi dernier, le réseau des sites « Ramsar » français s’est agrandi, au titre de la Convention internationale sur les zones humides. Le site des Marais et Tourbières des montagnes du Bugey (Ain) est labellisé et celui du Lac du Bourget-Marais de Chautagne au Marais de Lavours (Ain, Savoie) est étendu. Le nouveau site, d’une superficie totale de 1 050 hectares, s’étend sur les montagnes du Bugey, au sein des plis du massif jurassien. Les conditions géologiques ont favorisé la présence d’un réseau de zones humides, lacs et tourbières encore assez bien préservé et d’une grande richesse écologique, dont deux caractéristiques majeures : une altitude supérieure à 750 mètres et la présence de systèmes tourbeux et marécageux. Il est également riche de flore, (Liparis de Loesel, iris de Sibérie, œillet superbe, gentiane pneumonanthe…) et de faune (bécassine des marais, azuré de la Sanguisorbe, azuré des paluds, écrevisse à pattes blanches…). Quant au site « Lac du Bourget – Marais de Chautagne et de Lavours », labellisé en 2003, il gagne près de 1 500 ha qui englobent le marais de Lavours (l’un des derniers grands marais continentaux d’Europe occidentale), les îles de la Malourdie et de nouveaux secteurs du marais de Chautagne. Avec le Lac du Bourget, plus grand lac d’origine naturelle de France, et les deux marais de Chautagne et de Lavours, ce nouveau site présente une forte cohérence écologique et fonctionnelle, mais aussi historique, du fait de l’interconnexion de l’ensemble par la nappe phréatique du Rhône.