- Charente-Maritime : la 36ème saison de « Fort Boyard » a débuté dans la tourmente sur France 2, éclaboussée par une controverse déclenchée par les écolos de l’association PAZ. Ils dénoncent l'utilisation persistante d'animaux sauvages. Alors que les tigres ont été retirés du programme en 2022, d'autres espèces exotiques sont toujours présentes. Dans une récente pétition en ligne, PAZ a appelé à la cessation totale de l'utilisation d'animaux sauvages dans le jeu. L'association a critiqué le fait que l'émission continue d'exploiter des reptiles, amphibiens, poissons et invertébrés pour le divertissement télévisé.
PAZ argue que ces créatures sont « privées de liberté » et mises en spectacle de manière inappropriée. Pour le moment, France Télévisions et Adventure Line Productions n'ont pas réagi publiquement à cette demande croissante de changement. Pendant ce temps, la nouvelle saison promet encore une série d'épisodes hebdomadaires, avec de nombreuses personnalités, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs de cette émission culte.
- Corrèze : la préfecture a officiellement confirmé la présence d’un troisième loup sur le territoire départemental. Réunie à Tulle, la cellule de veille loup a validé cette information, qui vient s’ajouter à celle déjà connue d’un couple installé dans la région. Ce nouvel individu est un mâle appartenant à une lignée germano-polonaise. D’après les éléments communiqués, la population lupine en Corrèze comprend désormais deux mâles de cette lignée et une femelle d’origine italo-alpine. Présidée par le préfet Vincent Berton, cette réunion a permis aux acteurs locaux de faire un point sur la situation et d’échanger sur les dispositifs de protection à renforcer, notamment après l’arrêté du 27 mai 2025 classant dix communes en cercle 1, zone prioritaire en matière de protection contre la prédation. Par ailleurs, les services préfectoraux ont rappelé l’existence de l’appel à projets national 2025. Celui-ci offre des aides financières destinées à soutenir les éleveurs dans la mise en place de moyens de protection des troupeaux face aux attaques de loups. Les exploitants intéressés ont jusqu’au 31 juillet 2025 à minuit pour déposer leur dossier.
- Corse : la cohabitation avec le cerf élaphe devient un défi croissant, alimenté par les préoccupations des agriculteurs face aux dommages causés par ces animaux protégés par la directive européenne Habitats. Batti Arena, président de la Chambre d'agriculture, exprime un besoin urgent de régulation, soulignant que la chasse pourrait être la solution.
Quant à Jean-Félix Acquaviva, ex-député, il a également plaidé pour un régime d'indemnisation clair, et une régulation par la chasse sous contrôle strict, en cas de prolifération. Certes, la chasse comme solution est controversée, mais la crainte du braconnage augmente, en l'absence d'options légales pour gérer la population des grands cervidés. Stevan Mondoloni, du Parc naturel régional de Corse, souligne que les marges de manœuvre existent dans le cadre de cette directive Habitats pour permettre des dérogations en cas de dommages significatifs aux cultures et à l'élevage, sous réserve qu'aucune alternative satisfaisante n'existe et que la conservation de l'espèce soit assurée. Pour progresser, la Chambre d'agriculture prévoit une réunion en septembre pour engager tous les acteurs concernés dans un dialogue constructif sur la préservation du cerf et les intérêts agricoles...
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