L'association ELO, représentant les propriétaires terriens européens, exprime une inquiétude croissante face à la prolifération des sangliers et à ses implications. Selon l’étude, publiée en avril, de l'Université Polytechnique de Madrid, la situation s'est détériorée de manière continue au cours des dix dernières années, soulignant des faits scientifiques solides appuyés par des analyses et des données de terrain. Sus scrofa, plus connu sous le nom de sanglier, maintient une population robuste et adaptable, de l'Espagne aux Pays-Bas et de la France à la République Tchèque. Omnivore et opportuniste, ce mammifère atteint la maturité sexuelle dès 10 mois pour les mâles et vers 7-8 mois pour les jeunes femelles de poids moyen. Le taux de croissance annuel de ces populations varie de 70 à 230 %, selon les conditions environnementales et la disponibilité alimentaire, des chiffres qui démontrent une capacité d'expansion remarquable.
À titre d'exemple, Berlin abrite une population estimée à près de 10 000 individus, témoignant de l'adaptabilité du sanglier même en milieu urbain. Cependant, malgré ces observations générales, les données comparatives entre les pays européens restent limitées, bien que la tendance à la croissance soit uniforme. Les scientifiques mettent en évidence un lien direct entre l'évolution des températures moyennes en Europe et l'accroissement des populations de sangliers depuis les années 1980. Les hivers plus cléments, associés à une fréquence accrue de fructifications forestières, favorisent la survie hivernale des jeunes, et contribuent à une reproduction plus soutenue. Cette dynamique démographique est largement influencée par les politiques de chasse adoptées à travers le continent...
alabillebaude
La chasse... demain !