En février 2023, la France a adopté une loi visant à réguler la construction de clôtures dans les zones naturelles et forestières, en réponse à l'impact de ces structures sur la biodiversité.
Deux ans après son entrée en vigueur, les résultats sont, selon l’OFB, prometteurs, marquant une avancée significative dans la protection des habitats naturels contre la prolifération des grillages qui fragmentent les écosystèmes et qui entravent la libre circulation des espèces animales. Les clôtures, réglementées par cette loi, doivent désormais respecter des normes strictes : une hauteur maximale de 1,20 mètre, un espace au sol de 30 cm pour permettre le passage des animaux sauvages, et l'utilisation de matériaux non traumatisants. Ces mesures visent à minimiser les blessures et les morts d'animaux causées par des clôtures, tout en préservant la connectivité nécessaire aux déplacements des espèces sauvages. Un aspect particulièrement délicat concerne les étendues réservées à la chasse, et depuis février 2023, l'OFB a recensé 90 signalements conduisant à l'ouverture de 13 procédures judiciaires dans la seule région de la Sologne. Cependant, pour accélérer la mise en conformité des clôtures existantes, l'OFB prévoit une campagne de sensibilisation continue, soulignant les échéances et les obligations légales. La démarche a porté ses fruits puisque, depuis juin 2024, une diminution des signalements de clôtures illégales indique une prise de conscience croissante parmi les propriétaires terriens.
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs

Des milliers de tonnes de mazout se sont déversées, souillant les plages et mettant en péril l'écosystème marin de la région. Cette pollution massive a eu un impact dévastateur sur la faune locale, notamment les oiseaux migrateurs et les mammifères marins, avec des centaines d’oiseaux et plusieurs dauphins retrouvés morts. Si la mobilisation des bénévoles ne faiblit pas, les moyens mécaniques manquent. « Nous avons dû tout mettre en place nous-mêmes. Heureusement, des ornithologues sont venus nous enseigner les protocoles de soin. Nous avons travaillé jour et nuit sans relâche » raconte une volontaire. Malgré les efforts déployés, les spécialistes estiment que 80 % des oiseaux touchés n’ont pu être sauvés. Cependant, un traitement original, découvert il y a quelques années par les Israéliens a permis de sauver quelques animaux terrestres : la mayonnaise.
Sur les 160 kilomètres de côtes souillées, les sauveteurs ont testé ce remède surprenant, mais efficace grâce à ses propriétés hydrophiles et hydrophobes. Les molécules de lécithine contenues dans le jaune d'œuf permettent en effet de décomposer le goudron et d'en faciliter l’expulsion du système digestif. En appliquant stratégiquement cette méthode, les sauveteurs ont pu dégager les voies respiratoires d’animaux touchés, nettoyer leurs yeux et leur gorge, tout en leur permettant d'expulser les hydrocarbures ingérés. Si les autorités affirment qu'un quart des 9 000 tonnes de mazout transportées par les deux pétroliers s'est déversé en mer, des images satellite récentes montrent l'apparition de nouvelles taches de pollution. « On nous dit qu'il n'y a pas de fuite, mais les images prouvent le contraire » dénonce Evgueni Simonov, un activiste écologique russe en exil.
Tableaux travaillés à l’encre, et bronzes d’un émouvant réalisme, rendent ainsi un vibrant hommage artistique à la faune. Cerfs, chevreuil et sangliers, chiens et chevaux, les œuvres de l’artiste ont émerveillé tous les invités au vernissage de l’exposition, au premier rang desquels toutes les personnalités politiques locales,
comme celles ayant contribué d’une manière ou d’une autre à concrétiser le projet si atypique de Philomène Bartelt… L’exposition se tiendra jusqu’au 30 mars à l’adresse suivante : 128, rue Jean Jaurès, à Nouzonville. Téléphone : 06 72 22 99 66.
Cette opération était une réponse aux préoccupations croissantes concernant la présence de ces animaux, source de nuisances et de risques pour la sécurité publique. Quarante-cinq chasseurs et plusieurs meutes de chiens ont été mobilisés pour traquer les sangliers, sous la supervision du lieutenant de louveterie du secteur. Pour le moment, les autorités locales n'ont pas encore annoncé d'autres battues à venir, mais la vigilance reste de mise...
Cette journée spéciale, depuis son institution en 2012, offre une plateforme pour mettre en lumière les rôles cruciaux que jouent les forêts dans notre environnement et notre société. En France, l'Office National des Forêts (ONF) organise chaque année depuis 2018 un événement public d'envergure pour marquer cette journée. Ces festivités sont conçues pour engager le grand public dans une exploration interactive et éducative des forêts locales. Les activités proposées vont des balades commentées par des experts forestiers aux conférences sur la biodiversité, en passant par des ateliers pratiques tels que des chantiers citoyens où les participants peuvent contribuer directement à la préservation et à la restauration des écosystèmes forestiers. L'objectif principal de ces initiatives est de sensibiliser les gens à l'importance des forêts comme piliers de la biodiversité, fournisseurs d'oxygène, régulateurs climatiques et sources de ressources essentielles. En mettant en avant la beauté et la complexité des écosystèmes forestiers, les organisateurs visent également à encourager une gestion durable et responsable des forêts pour les générations futures.
Mais le rapporteur public a rappelé que le cadre législatif actuel est déjà complet et récemment renforcé. Il a aussi précisé que ces décisions relèvent du législateur, et non du juge. Le Conseil d’État a donc logiquement rejeté cette requête, confirmant que la définition d’une politique publique ne relève pas de son rôle. Pour la FNC, c’est une sage décision du Conseil d’Etat qui témoigne de l’inutilité de toute intervention complémentaire des pouvoirs publics pour assurer la sécurité à la chasse, celle-ci étant déjà suffisamment encadrée. L’objectif de cette association anti-chasse était de faire pression sur les pouvoirs publics, à grand renfort de communication, en faisant accuser l’administration de manquement sur les questions de sécurité à la chasse et donc d’introduire de nouvelles obligations à la charge des chasseurs. Ce serait donc au juge administratif de se substituer aux pouvoirs publics pour déterminer une politique publique ! Cette association fait mine d’oublier que la séparation des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif est le principe fondamental des démocraties représentatives. Il faut savoir que la chasse est encadrée par pas moins de 150 articles dans le code de l’Environnement et qu’il faudrait près de 1 250 pages pour codifier le droit de la chasse dans son ensemble. La FNC ne peut que se féliciter d’un tel résultat et du travail très complémentaire qu’elle a pu réaliser en défense aux côtés du ministère ».
- l’interdiction d’acquérir et de reproduire des animaux sauvages dans ces établissements depuis décembre 2023,
Le projet « Chamois et changement climatique », dirigé par le Conseil international pour la conservation de la faune sauvage, et coordonné par le professeur Klaus Hackländer, président de la division des sciences appliquées du Conseil, vise à étudier la manière dont les chamois s'adaptent à cette évolution climatique. L'objectif du projet est de mieux comprendre leur changement de comportement, et de développer des stratégies de gestion durable pour protéger à la fois l'espèce et les écosystèmes alpins qu'ils habitent. Avec la montée du mercure, les chamois se déplacent vers des altitudes plus élevées, mais passent également plus de temps dans les forêts de basse altitude. Cette errance a entraîné une augmentation de la population de chamois vivant dans les forêts, déjà mises à rude épreuve par les sécheresses et les infestations parasitaires. Or, cette pression supplémentaire sur le milieu entraine des soins particuliers et une nécessaire reforestation dans des zones plus fragilisées, car ces forêts jouent un rôle crucial dans la protection des infrastructures humaines. Le projet vise donc à garantir que ces animaux continuent de prospérer dans leurs habitats naturels, et défend des pratiques de chasse durables qui équilibrent la conservation. En travaillant en étroite collaboration avec les universités et les instituts de recherche, le « Chamois et changement climatique » s’engage à garantir que les stratégies de gestion sont fondées sur des données scientifiques solides, et répondent aux défis plus vastes posés par cette évolution du climat, afin de trouver les meilleures solutions qui tiennent compte des besoins de la faune, des écosystèmes et des communautés humaines, de manière durable et harmonieuse.
Avec les restrictions croissantes sur l'utilisation des insecticides, les agriculteurs recherchent des solutions respectueuses de l'environnement pour contrôler ces nuisibles. C'est là qu'intervient Innofenso, une start-up innovante spécialisée dans le biocontrôle agricole. Leur solution repose sur l'utilisation de trichogrammes, de minuscules insectes prédateurs qui parasitent les œufs des lépidoptères, empêchant ainsi l'éclosion des chenilles responsables des dommages aux cultures. Cette approche, basée sur des organismes vivants et des processus naturels, représente une alternative durable aux insecticides chimiques. Innofenso ne se contente pas de fournir une solution générique. Ils personnalisent leur approche en fonction des besoins spécifiques de chaque exploitation agricole, tenant compte des types de cultures, des conditions environnementales et des espèces de ravageurs présentes. Les trichogrammes utilisés sont des souches indigènes, adaptées aux écosystèmes locaux pour minimiser les impacts non intentionnels sur la biodiversité...
Pourtant, le réensauvagement apporte des solutions concrètes en restaurant les habitats naturels et en atténuant les effets du changement climatique. En menant des initiatives ambitieuses pour restaurer la nature et préserver la biodiversité, l'Écosse et le Pays de Galles sont à l'avant-garde de « rewilding », et sur sa lancée, l'Écosse aspire à devenir la première « nation de ré-ensauvagement » sous l'impulsion de la Scottish Rewilding Alliance, une coalition de plus de 20 organisations.
La proposition a été présentée aux ministres, et un sondage révèle que 80 % des Écossais soutiennent cette initiative. Steve Micklewright, de Trees for Life, souligne les avantages économiques et sociaux de la restauration de la nature, notamment la création d'emplois dans les secteurs ruraux, comme la chasse au cerf ou la restauration des tourbières. Une campagne de financement participatif a récolté 200 000 livres sterling en seulement six jours, démontrant ce fort soutien populaire. Cependant, des investissements publics et des lois innovantes restent nécessaires pour concrétiser cette vision...
Ce partenariat confirme plus de 20 ans de collaboration active, pour toujours mieux préparer les nouvelles générations de forestiers. Les forêts domaniales du Loiret offrent un terrain d'apprentissage idéal, et ce cadre naturel permet aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances théoriques dans des conditions réelles, ce qui est essentiel pour une formation complète et efficace. Les forêts domaniales proposent un contexte environnemental complexe qui permettra aux étudiants une compréhension approfondie des interactions entre les écosystèmes forestiers et les activités humaines. Cette expérience d'apprentissage unique et pratique permet :
Son action repose sur une approche novatrice : l’acquisition foncière, menée en étroite collaboration avec les acteurs locaux. Grâce à cette démarche, 18 % du linéaire côtier, soit plus de 218 000 hectares répartis sur plus de 800 sites, bénéficient aujourd’hui d’une protection durable. Depuis sa création, le Conservatoire du Littoral a su démontrer son efficacité en sécurisant de vastes espaces naturels, souvent dotés d’une grande richesse écologique et patrimoniale.
Cependant, face aux défis du changement climatique et à la pression foncière croissante, son action doit évoluer. L’objectif fixé à l’horizon 2050 est ambitieux : protéger un tiers du littoral métropolitain et ultramarin. Pour y parvenir, l’établissement renforce ses actions en matière de résilience et d’adaptation des territoires côtiers aux évolutions climatiques, tout en intégrant les enjeux socio-économiques des populations riveraines. Ce 50ème anniversaire est l’occasion de rappeler les valeurs fondamentales du Conservatoire : accessibilité, protection et transmission. Un programme riche en événements se déploiera tout au long de l’année dans l’Hexagone et les Outre-mer : rencontres, visites, conférences, expositions et spectacles inviteront le public à découvrir ces espaces protégés.
S’adresser au pouvoir de la photographie pour mettre en lumière la majesté et les merveilles du monde naturel qui nous entoure, rappelle qu’agir maintenant, c’est assurer un avenir meilleur pour tous. Les candidatures à l'édition 2025 des prix de la photographie sont venues de tous les pays du monde et les organisateurs ont reçu des milliers de photos provenant de 48 pays, répartis sur les six continents. « Comme toujours, c'est une grande émotion de constater la qualité exceptionnelle des images soumises au concours » a déclaré Adrian Dinsdale, cofondateur des WNPA. Dans la catégorie « comportement des mammifères, nous avons retenu ce cliché classé « Or » du Finlandais Tom Nickels, qui raconte : « En naviguant dans l'archipel du Svalbard, nous avons croisé trois ours polaires en train de se nourrir de plusieurs carcasses de dauphins. En observant tranquillement depuis notre bateau, à une distance respectueuse, nous avons vu l'un des ours commencer à jouer avec un bâton. L'ours nous ignorait totalement, révélant une attitude enjouée surprenante. Son comportement m'a fait penser à celui d'un golden retriever énergique et joueur qui va chercher un bâton... ».