Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Indispensable pour nos chiens : la trousse de premiers secours

Morsures, piqures, plaies aux coussinets et accidents divers sont courants, surtout en période de chasse, et principalement celle du sanglier. Voyons quelles sont les urgences les plus fréquemment rencontrées… Entre le moment de l’accident et l’arrivée chez le vétérinaire, la survie d’un chien ne tient quelquefois qu’à un fil… qui se trouve dans une trousse de premiers secours. Une réaction rapide, bien que provisoire, peut sauver la vie. L’accident de plus courant est l’intoxication. C’est bien connu, les chiens ont tendance à avaler tout ce qu’ils trouvent, et même boire dans une flaque le premier liquide venu, même s’il est chargé de pesticides ou autres poisons. Une intoxication se reconnaît par plusieurs symptômes : abattement brutal, tremblements et convulsions, paralysie ou raideur des membres, fièvre, diarrhées et vomissements, forte salivation, difficultés respiratoires… Dans ce cas, identifiez, si possible, le type du produit absorbé, et foncez chez le vétérinaire qui pourra traiter avec le bon antidote. Viennent ensuite les piqures et morsures. Plus fréquentes l’été et en début d’automne au moment de l’ouverture de la chasse, la guérison du chien dépendra, là aussi, de la rapidité d’intervention. Que ce soit une morsure de serpent, une piqure d’insecte, des morsures infligées par d’autres chiens ou par un animal sauvage, il convient, dans tous les cas, d’agir vite sans pour autant se précipiter. S’il s’agit d’une morsure de serpent, ne tentez pas de retirer le venin vous-même. Cependant, évitez tout effort à l’animal afin de ne pas accélérer son rythme cardiaque, ce qui favoriserait la progression du venin dans l’organisme. Ensuite, menez-le chez le vétérinaire qui mettra en place le traitement adéquat (antalgique, antivenimeux, anti-coagulant, cortisone, perfusions, etc…). Dans le cas de piqûres d'insectes, celles de guêpes et frelons peuvent être dangereuses, car certains chiens sont allergiques. Si quelque temps après la piqûre, votre compagnon présente un gonflement de la zone (souvent au niveau de la bouche car il essaye de « gober » l'insecte), il risque de faire un « œdème de Quincke » ainsi qu'un choc allergique. Si vous constatez ces symptômes, rendez-vous d'urgence chez le vétérinaire le plus proche qui fera des injections afin de stopper la réaction allergique. Quant aux morsures d'animaux sauvages ou de chiens, et bien que les dégâts semblent souvent peu importants, c’est en général plus grave qu’on ne le pense. Il peut en effet y avoir des lésions internes (déchirures de muscles, perforation d'organe) qui peuvent dégénérer en abcès. Dans ce cas, un traitement soigneux ainsi que des antibiotiques seront nécessaires à la guérison du chien. Cela nous amène à la trousse de première urgence, qu’il est recommandé d’avoir en permanence sous la main. Le contenant sera du volume d’une boite à chaussures, solide et étanche. Sur le couvercle, vous inscrirez les coordonnées d’un ou de plusieurs vétérinaires susceptibles d’intervenir, et une fiche pour votre ou vos chiens, avec leur âge, poids et problèmes connus, tatouages et adresse. Les principaux éléments, indispensables pour porter les premiers secours, sont : des compresses pour nettoyer, panser et protéger (proscrire le coton qui laisse des fibres) ; une solution antiseptique de type bétadine ou de l’eau oxygénée (indispensable) ; des bandes pansement adhésives pour réaliser un pansement provisoire ; un sérum physiologique pour désinfecter les plaies ; des seringues pour rincer les plaies ou pour hydrater le chien, ou l’alimenter ; du charbon, type charbon de Belloc en cas d’ingestion de toxiques et du Smecta contre les diarrhées ; une pince à tiques, une pince à épiler, des ciseaux et des gants, un thermomètre, une loupe ; une muselière (les chiens les plus doux peuvent mordre en cas de douleur). Cette liste n’est pas exhaustive et, quoi que vous fassiez, il faudra vous rendre chez le vétérinaire au plus tôt. Avoir une trousse d’urgence n’est qu’un atout supplémentaire…

Chien : identification et filiation

Pour répondre à l’importance grandissante de la traçabilité et de la santé des chiens, la Centrale Canine a décidé de faire évoluer les prestations ADN et d’élargir le catalogue des tests génétiques mis à la disposition des éleveurs et des propriétaires. Dans un premier temps, 11 tests ont été retenus et sont proposés seuls ou en pack. Ces tests, ainsi que les laboratoires qui les réalisent, ont été validés et homologués par les experts du Groupe « Génétique – Santé » de la Commission Scientifique de la CC. Le résultat de ces tests sera mentionné sur le pedigree. Depuis le 24 mai dernier, les kits de prélèvement évoluent et s’appellent désormais « My Dog DNA Select ». Dans les commandes génomiques, vous trouverez donc :

- Une enveloppe en carton « My Dog DNA Select ». Celle-ci contient, de même que dans les anciens kits, un sachet de deux brossettes buccales, étiquetées par un code-barre. Les prélèvements effectués par votre vétérinaire avec ces brossettes devront être replacés par votre vétérinaire dans ce même sachet, puis dans l’enveloppe retour Centrale Canine.

- Une enveloppe retour à destination de la Centrale Canine (Attention de ne pas utiliser l’enveloppe retour cartonnée destinée à un envoi international),

Une attestation à faire remplir par le vétérinaire qui effectue les prélèvements. Il y certifie avoir vérifié l’identité de votre chien, et devra glisser l’attestation signée dans l’enveloppe retour Centrale Canine avec les prélèvements.

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À quelle fréquence faut-il nourrir les chiens

Tout le monde semblait en être persuadé, du sevrage à l’âge de six mois : 3 fois par jour, de six mois à un an : 2 fois par jour, et à partir d’un an, mais seulement si l’état du chien encore subadulte le permet : 1 fois par jour. Quasiment tous les propriétaires de chiens de chasse pratiquent ainsi, et les vétérinaires le conseillent également. Mais une nouvelle étude de grande ampleur, dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue « GeroScience », apporte une réponse qui a surpris les auteurs. « Nous n’étions pas du tout convaincus que nous verrions des différences dans la santé ou la cognition des chiens, en fonction de la fréquence d’alimentation », a déclaré Kathleen Kerr, auteure principale de l’étude. Les chercheurs ont constaté que la fréquence optimale, pour nourrir correctement un chien, est bien une seule fois par jour. De cette façon, ils ont moins de problèmes de santé physique et de meilleurs scores cognitifs par rapport aux chiens nourris plus fréquemment. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé les données de l’étude « Dog Aging Project » qui fournit diverses informations sur plus de 10 000 chiens (race, taille, âge, habitudes alimentaires). Voilà, c’est confirmé, un bon et vrai repas équilibré par jour maintiendra votre chien en pleine forme.

Une race : le griffon nivernais

Ce spécialiste de la chasse aux sangliers s’est forgé une belle réputation, dans tous les milieux où il exerce ses talents… De taille moyenne, le mâle toise de 55 à 62 cm et la femelle, légèrement plus petite, de 53 à 60. Si son aspect hirsute nuit un peu à son élégance, son courage et sa ténacité sont à toutes épreuves. On le trouve partout où il y a du sanglier, et même au Canada, où quelques sujets font merveille à la chasse à l’ours.  Excellent rapprocheur, le griffon nivernais est méthodique et appliqué dans la menée, bien collé à la voie, de bon train, ni trop rapide, ni trop lent et de bonne gorge. Renommé pour son courage et sa ténacité, il a bien mérité sa réputation de chasseur de sangliers…

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Les chiens à sanglier de taille moyenne

Représentants des usages régionaux, toutes les races de chiens sont présentes chez les chasseurs de sangliers. Paradoxalement, ce sont les tailles moyennes qui sont les plus utilisées, et ce n’est pas sans raison. Un chien courant, quelle que soit sa taille, doit, pour mériter cette appellation de « courant », répondre à ces critères : poursuivre à voix, sur la voie, un gibier qu’il ne voit pas. Pour chasser le sanglier, toutes les races de courants, absolument toutes, sont employées, sans compter la multitude de chiens de pays, corniauds et bâtards. Il est vrai que les chiens de races sont, pour la plupart, originaires d’une région spécifique, et c’est incontestablement un patrimoine à préserver. L’appellation « races moyennes » est conditionnée par la taille. Ainsi, on y trouve les Harrier et Beagle-Harrier, Bleu de Gascogne, Gascon Saintongeois, Ariégeois, chiens courants suisses (Bruno, Bernois, Lucernois, Schwytzois), les fauves de Bretagne, griffons nivernais, briquets vendéens, Porcelaines, chiens de Saint Hubert, chiens d’Artois. Pour chacune, on peut noter la faculté de polyvalence, avec pour certains des spécialités reconnues. C’est le cas du griffon nivernais, promu « chien à sanglier » que l’on retrouve partout. La région sur laquelle les chasseurs évoluent joue également un rôle important dans le choix. Personne ne conteste le légendaire nez des chiens de Gascogne, qui ont, depuis longtemps, franchi les limites de leur région d’origine, recherchés pour leur qualité de rapprocheurs sur des terrains arides et caillouteux. Et ce n’est pas par hasard que des Gascons Saintongeois, Saint Hubert, grands bleus ou Porcelaines soient utilisés comme chiens de pied ou encore employés comme retrempe sur d’autres races locales pour en améliorer le nez…

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Pourquoi les petits chiens vivent plus longtemps que les grands…

Dans l’étude publiée par la revue « The American Naturalist », des chercheurs australiens sont arrivés à la conclusion que l’espérance de vie d’un chien n’a rien à voir avec son vieillissement naturel. Les écarts de longévité résideraient dans le fait que les grands chiens développent, plus tôt que les petits chiens, certaines formes de cancers, selon le docteur Jack da Silva, directeur de recherches. Pour étayer leur hypothèse, les biologistes ont étudié les causes les plus courantes des décès chez 164 chiens de races différentes, et ils expliquent que les grands chiens sont des races créées dans des élevages sélectifs, et que la plupart des 400 races que nous connaissons aujourd’hui n’ont été établies qu’au cours des 200 dernières années. Et ces chiens n’ont pas été « génétiquement conçus » pour résister à certaines maladies. En d’autres termes, leur taille a été créée artificiellement, mais l’évolution naturelle de la génétique, elle, n’a pas suivi, ce qui implique que leurs défenses naturelles contre les maladies n’auraient pas évolué de manière proportionnelle à leurs tailles. Les scientifiques australiens se sont appuyés sur la théorie de Thomas Kirkwood, publiée en 1977, dans laquelle le vieillissement, appelé « plafond de longévité », stipule que chaque espèce animale dispose d’une limite maximale de longévité, au-delà de laquelle il est impossible de vivre. Cette limite serait déterminée par la capacité de l’organisme à maintenir l’intégrité de son ADN et de ses protéines, ainsi que par la résistance de ses cellules aux dommages oxydatifs. Pour que les grands chiens vivent plus vieux, il faudrait, d’après les chercheurs, que les portées soient moins importantes. Cela permettrait aux chiennes de conserver plus d’énergie, et ainsi de donner naissance à des chiots plus résistants. Un travail de sélection qui revient aux éleveurs...