Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Animaux sauvages « imprégnés » par l’homme

Le cas du sanglier « Toto », fin 2024, avait attiré l’attention du sénateur Christopher Szczurek (Pas-de-Calais) qui posait, le 28 novembre, cette question à la ministre de la Transition écologique : « Avec l'augmentation de l'artificialisation des territoires et l'évolution des populations d'animaux sauvages, dont la régulation naturelle est affectée par la disparition de leurs prédateurs, de nombreux citoyens se retrouvent à accueillir des animaux sauvages, parfois par hasard ou par volonté de sauvetage. Cela concerne notamment des espèces telles que les marcassins ou les hérissons. L'affaire récente autour d'un marcassin prénommé « Toto », blessé lors d'une chasse et recueilli par une famille du Pas-de-Calais, a suscité une vive émotion... Cet événement met en lumière la problématique complexe des animaux imprégnés. Bien que leur accueil puisse provoquer des troubles comportementaux, rendant impossible leur réintroduction dans la nature, les décisions judiciaires, telles que l'euthanasie, peuvent engendrer des traumatismes chez les familles ayant agi par compassion pour sauver un animal en détresse... Il serait souhaitable que les mesures à venir garantissent à la fois la protection des animaux et des solutions humaines adaptées aux familles confrontées à ces cas de figure »...

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Les faits divers de la semaine passée...

- Aude : le championnat de France de chasse aux lièvres, sans fusil, a attiré plus de 500 spectateurs, à Saint-Martin-de-Villereglan, au nord de Limoux. Dix meutes avaient été sélectionnées pour participer à cette compétition nationale, orchestrée par Fabrice Farneda, président du Club France du Beagle, secondé par Christophe Goût, président de l’association locale de chasse, et de son épouse Vanessa. Au terme des trois journées de compétition, qui mesurent la qualité des quêtes et la beauté des poursuites, scrutées et notées par des jurys attentifs, Jean-Pierre Roulet (chemise blanche), a décroché le titre de « Champion de France 2025 ». Une magnifique promotion pour la chasse et les chiens courants qui mérite les plus chaleureuses félicitations.

 

- Aveyron : la FDC continue de promouvoir la viande de gibier, et grâce aux installations adaptées, les associations de chasse ont organisé des dégustations lors des manifestations (fêtes de village, concerts, courses et rallyes). Cette initiative vise à renforcer les liens entre chasseurs et habitants et le moins que l’on puisse dire est que « ça marche ». Jean-Pierre Authier, président de la FDC, rappelle que les chasseurs jouent un rôle essentiel dans la vie des villages : « Nous avons toujours œuvré pour l’entretien des chemins et la préservation des milieux naturels. Aujourd’hui, nous mettons en avant notre engagement en faisant découvrir la venaison ». L’année 2024 a marqué un tournant avec 18 événements dédiés, permettant à plus de 5 000 personnes de goûter cette viande.

 

- Bouches-du-Rhône : deux affaires de braconnage ont été jugées mercredi 5 mars par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. Le « pêcheur fou » qui glorifiait ses prises illégales sur Internet, et un retraité du Var, qui piégeait des rouges-gorges, espèce protégée. Le « pêcheur fou » exhibait ses prises et se glorifiait sur les réseaux sociaux. L’influenceur, suivi par plus de 120 000 personnes, a été condamné à 18 mois de prison dont 6 avec sursis, et une interdiction de pratiquer toute activité de pêcehe et de navigation en mer pendant 5 ans. Quant au retraité, il a été condamné en appel à six mois d’emprisonnement avec sursis, 30 000 € d'amende et l'interdiction de détenir une arme, par la même Cour. L’enquête réalisée par l’OFB, à partir d’un signalement de la LPO a mis à jour un système de piégeage massif d’oiseaux. Lorsqu’il a été interpellé, le braconnier âgé de 78 ans, transportait 26 rouges-gorges et venait de poser une vingtaine de pièges. À son domicile, les enquêteurs ont retrouvé 55 oiseaux stockés dans un congélateur ainsi que 32 autres pièges. L’OFB a estimé à plusieurs milliers le nombre d’oiseaux piégés par le retraité chaque année. 

 

- Cher : les armes et trophées de chasse saisis par les gendarmes et les inspecteurs de l’OFB ont montré la gravité des actes de braconnage perpétrés par six individus, dont le maitre d’équipage du Rallye Vouzeron, suspendu par la Société de Vénerie, qui a déclaré qu’elle se portera partie civile, lors du procès qui aura lieu le 30 avril prochain. La Société de Vènerie, qui représente les chasseurs à courre, estime que de tels comportements portent préjudice à l'intégrité et à l'éthique de leur communauté. Antoine Gallon, chargé de communication pour la Société de Vènerie, a exprimé la position ferme de l'organisation : « Ces actes nuisent gravement à la réputation de tous les veneurs... », redoutant que ce procès des accusés soit perçu comme un procès de la chasse à courre elle-même, une pratique respectueuse de la nature...

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Le retour de Barbara Pompili

Lors du dernier Conseil des Ministres, et sur proposition du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, Barbara Pompili a été nommée « ambassadrice déléguée à l’environnement ». Cette ancienne ministre de l’Ecologie, qui prendra ses nouvelles fonctions le 26 mars 2025, est née le 13 juin 1975 à Bois-Bernard (Pas-de-Calais). Figure marquante de la politique française, notamment reconnue pour son engagement en faveur de l'environnement, elle a débuté sa carrière politique en tant que membre des Verts, puis d'Europe Écologie Les Verts (EÉLV), avant de devenir députée de la deuxième circonscription de la Somme en 2012, soutenue par le Parti socialiste. En 2016, elle est nommée secrétaire d’État chargée de la Biodiversité sous les gouvernements de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, où elle a joué un rôle crucial dans l'adoption de la loi pour la reconquête de la biodiversité. Réélue en 2017 sous l'étiquette de La République en marche (LREM), elle devient présidente de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire à l'Assemblée nationale, tout en fondant le courant écologiste « En commun » au sein du groupe LREM. En juillet 2020, elle accède au poste de ministre de la Transition écologique dans le gouvernement de Jean Castex, où elle pilote la loi Climat et résilience, inspirée des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Malgré ses réalisations environnementales, Barbara Pompili a souvent été confrontée à des controverses, notamment ses relations tendues avec le président de la Fédération nationale des chasseurs. Ministre, Barbara Pompili a pris des mesures restrictives concernant l'usage des néonicotinoïdes et a soutenu des interdictions de pratiques de chasse jugées non sélectives, ce qui a provoqué des tensions avec le monde de la chasse, encore palpables aujourd’hui...

Quand l’ombre de Mesrine planait sur Lachaussée

Entre Chambley, commune de Meurthe et Moselle connue pour le « Mondial Air Ballons », le plus grand rassemblement de montgolfières au monde qui se tient les années impaires, fin juillet (record de 456 montgolfières alignées simultanément en 2017), et Hattonchatel, commune de la Meuse riche du château érigé sur le « Mont aux Bruyères », se trouve les 360 hectares de l’étang de Lachaussée, construit par le comte Thiebault II de Bar, en 1273. Quatre années plus tard, comprenant sans doute la nécessité d’avoir en ce lieu une population capable de protéger, d’assurer la conservation et d’exploiter le site, il fonda la ville de Lachaussée, ainsi nommée parce que bâtie sur la chaussée de l’étang. Oubliée, loin de tout, Lachaussée coulait des jours heureux jusqu’au jour où le nom de « de Wangen » fut mêlé à l’une des plus grandes affaires criminelles du siècle dernier. Nous sommes en 1978. Jacques Mesrine fait alors parler de lui. Cet ancien militaire, reconverti dans le grand banditisme, fanatique des armes, utilise un véritable arsenal dans tous ses déplacements et réalise des coups sanglants. Activement recherché par toutes les polices, il médiatise son activité. Le 27 juillet, c'est la stupeur générale en France et au Québec. Une interview, accordée par Mesrine à la journaliste Isabelle de Wangen, paraît simultanément dans Paris-Match et dans l'hebdomadaire canadien fondé par Maître Daoust, qui n’est autre que l’avocat de Mesrine...

Par Christian Busseuil

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Lancement de la consultation pour la préservation des sols forestiers

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a annoncé le lancement de la consultation publique sur le « Plan d’action pour la préservation des sols forestiers ». Cette consultation, qui se déroulera jusqu’au 6 avril, vise à recueillir les avis et contributions de l’ensemble des acteurs concernés par la gestion et la protection des sols forestiers, qu’il s’agisse des professionnels du secteur, des associations environnementales ou des citoyens soucieux de l’avenir de nos forêts. Les sols forestiers remplissent des fonctions écologiques essentielles. Ils participent activement au stockage du carbone, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Ils jouent également un rôle clé dans la régulation du cycle de l’eau, permettant de préserver la qualité des ressources hydriques. En outre, ces sols abritent une biodiversité riche et diversifiée, essentielle au maintien des écosystèmes forestiers. Enfin, ils constituent le support indispensable à la production de bois, ressource stratégique tant sur le plan économique qu’énergétique. La préservation des sols forestiers s’inscrit donc dans une démarche globale visant à renforcer la souveraineté économique et écologique de la France. Face aux menaces grandissantes que constituent le dérèglement climatique, la déforestation, l’érosion et les pratiques sylvicoles intensives, il devient impératif d’adopter des mesures concrètes pour assurer la résilience des forêts françaises...

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« Je t’aime... moi non plus ! », et 309 000 € pour faire la trêve...

Les deux protagonistes ont-ils tiré un trait sur leurs désaccords en échange du renouvellement du contrat de « conseiller politique » de la FNC ? Pour 309 000 €, le contrat de Thierry Coste a été renouvelé pour 2025, effaçant ainsi les turbulences de l'année précédente, marquées par des accusations de trahison électorale et de non-respect des engagements pris. Les relations entre le président de la FNC et le conseiller politique semblent donc apaisées, et la prochaine assemblée générale de la FNC s'annonce cruciale, car elle mettra à l'épreuve la confiance que les présidents des Fédérations départementales accordent à la FNC, à son président et à son conseiller politique, dans un contexte où la chasse traverse des temps tumultueux. Les discussions ne manqueront pas d'aborder des sujets brûlants tels que les dégâts de gibier, les coupes budgétaires drastiques cette année, la précarité financière des FDC, la disparition progressive des chasses traditionnelles, et même un éventuel quota, mais pas encore décidé par l’Europe, pour la chasse de la tourterelle des bois. La crise du petit gibier, dont l'effondrement menace désormais chaque territoire, ainsi que la gestion des grands prédateurs, seront également au cœur des débats. Au-delà des controverses internes, cette AG mettra en lumière le bilan de la FNC, et pourrait être le théâtre de décisions capitales, influençant non seulement la politique de la chasse, mais aussi l'avenir même des habitats naturels et de la biodiversité en France. La pression croissante des mouvements écologistes et des restrictions législatives complique encore davantage le paysage pour les chasseurs, nécessitant une approche stratégique et unie de la part des dirigeants. Cette assemblée générale sera aussi le reflet des défis contemporains auxquels la chasse est confrontée, et de la manière dont la communauté des chasseurs envisage son avenir...

Les Bauges, des loups et... le désert

La situation sur le massif des Bauges, à cheval sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie, est aujourd'hui une tragédie écologique en cours. Depuis plus d’un siècle, les efforts conjoints des chasseurs et des naturalistes ont visé à préserver et à promouvoir la faune sauvage, dont le chamois, transformant ce massif en une véritable vitrine de la biodiversité en France. Cependant, cette réussite est aujourd'hui sérieusement menacée par la présence des loups. L'introduction de ces animaux, menée à grands frais, a conduit à un déséquilibre écologique dévastateur en seulement quelques années. Ce qui était autrefois un paradis animalier est désormais en voie de devenir un désert faunique, mettant en péril l'ensemble de l'écosystème local. La question qui émerge de plus en plus souvent désormais est de savoir s'il faut sacrifier la faune sauvage pour préserver les loups, dont l’utilité, chez nous en France, n’a jamais été démontrée. Nos anciens ont-ils eu, durant des siècles, le tort de détruire ce prédateur, ennemi naturel, nuisible aux troupeaux domestiques et à la faune sauvage ? Les défenseurs des loups ont beau faire valoir que ces animaux ont leur place dans l'équilibre naturel, contribuant à prévenir la surpopulation de certaines espèces proies, et à éviter les effets néfastes de la surconsommation de végétation par le bétail, et que leur réintroduction vise à restaurer des écosystèmes dégradés et à promouvoir une coexistence « harmonieuse » entre l'homme et la nature sauvage, les résultats ne sont guère perceptibles. Certes, ce débat est imprégné d'une dimension morale et éthique, opposant des conceptions divergentes du rapport entre l'homme et la nature, mais cette crise, sur le massif des Bauges, illustre les défis complexes auxquels sont confrontées les sociétés modernes dans leur gestion de la biodiversité et de la coexistence avec la faune sauvage. La résolution de ces conflits ne passera que par un dialogue ouvert et informé, prenant en compte à la fois les aspects scientifiques, écologiques, économiques et éthiques de la question. Quant à l'avenir de ce paysage emblématique, il dépendra de la capacité des différentes parties à trouver des compromis durables qui préservent à la fois la richesse biologique et les intérêts humains.

Nouveaux mesureurs de trophées certifiés en Ukraine

Organisée à Sokil, une formation de « mesureurs certifiés » a été dirigée par Roman Dziedzic (Pologne) et a permis aux participants d’acquérir une expertise internationalement reconnue dans la mesure des trophées et la collecte de données pour la surveillance de la faune. L’Ukraine a donc franchi, malgré la guerre qui ravage la partie orientale du pays, une étape importante vers le renforcement de la conservation fondée sur la science avec la certification de 16 nouvelles mesures de trophées, dans le cadre du système d’évaluation des trophées CIC (TES). Menée en collaboration avec la délégation nationale ukrainienne auprès du CIC et le GS « Ukrainian Hunters' Union » (ULR), cette certification est une première dans l’histoire du pays. Grâce à cette formation, les spécialistes ukrainiens sont désormais en mesure d’évaluer et d’enregistrer les trophées aux normes mondiales, ce qui contribue à améliorer le suivi de la biodiversité. Les principales avancées de cette session sont :

- la création du « Livre des trophées de l’Ukraine », un registre national des trophées de chasse évalués,

- l’intégration des données sur les trophées ukrainiens dans la base de données internationale du CIC, améliorant ainsi la recherche mondiale sur la faune sauvage,

- la nomination d’un expert dédié pour superviser les records officiels des trophées de l’Ukraine.

Cette initiative a été rendue possible grâce au soutien des députés du peuple Ihor Marchuk et Oleksandr Matushevych, de l’Agence nationale des ressources forestières de l’Ukraine (DALRU), de la DP « Lisy Ukrainy » et des partenaires du secteur privé IBIS Hunting Stores et LLC « Cervus ». Leur implication souligne le rôle crucial de la chasse réglementée dans la conservation et la gestion durable de la faune.

Groupe d'études Chasse et Pêche à l’Assemblée nationale

Ils sont deux, co-présidents du groupe d’études « Chasse et Pêche » de l’Assemblée nationale : Christophe Blanchet, député du Calvados et lui-même chasseur, et Daniel Labaronne, député d’Indre-et-Loire. Cette nomination commune illustre la reconnaissance de leurs compétences et de leur engagement sur des sujets essentiels pour les territoires. Fort d’une connaissance approfondie des écosystèmes ruraux et d’un dialogue constant avec les acteurs de terrain (chasseurs, pêcheurs, associations environnementales, gestionnaires d’espaces naturels et collectivités) Christophe Blanchet et Daniel Labaronne poursuivront les travaux engagés. Ce dernier a notamment déclaré : « La chasse et la pêche ne sont pas seulement des pratiques. Ce sont des traditions profondément enracinées dans notre patrimoine et nos paysages. Elles jouent également un rôle majeur dans l’aménagement du territoire et la gestion durable de la faune et des milieux naturels. Mon objectif, avec Christophe Blanchet, est de poursuivre le travail collectif pour garantir un équilibre entre les usages, dans le respect de chacun ». Au premier mars 2025, ils sont 83 députés dans ce puissant groupe d’études « chasse et pêche », majoritairement élus de la droite et du centre.

 

Pour voir l’ensemble du groupe d’études « Chasse et Pêche », c’est ICI

Brucellose : l’Anses confirme la circulation de la bactérie parmi les bouquetins dans le massif des Aravis

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a confirmé la présence de la brucellose parmi les bouquetins du massif des Aravis. Cette maladie, qui sévit depuis 2012 dans le massif voisin du Bargy, suscite des préoccupations, depuis la découverte d'un premier bouquetin infecté en juillet 2022 sur les Aravis. Face à cette situation, les ministères de l'Agriculture et de la Transition écologique ont sollicité l'Anses en juillet 2024, pour formuler des recommandations visant à protéger les troupeaux domestiques contre l'infection à B. melitensis dès la saison de montée en estive de 2025. En réponse, l'Anses a mis en avant la nécessité urgente de collecter des données précises sur la localisation des troupeaux domestiques dans les zones proches des massifs affectés. Cette démarche permettrait de mieux comprendre et de surveiller la cohabitation entre les élevages et les populations de bouquetins, facilitant ainsi la mise en place de mesures de biosécurité adaptées. L'agence souligne également l'importance de croiser ces données avec la répartition des bouquetins pour évaluer les risques potentiels de transmission de la brucellose entre les animaux sauvages et domestiques. Actuellement, une expertise est en cours afin de formuler des recommandations spécifiques aux éleveurs concernés.

Torbjörn Larsson, président d'honneur de la FACE, honoré du prix « Dr. Vito Genco Shooting Ambassador Award »

Torbjörn Larsson a été honoré du prestigieux prix « Dr. Vito Genco Shooting Ambassador Award » lors de l'Assemblée générale du World Forum on Shooting Activities (WFSA) à Nuremberg, en Allemagne. Cette récompense souligne ses contributions exceptionnelles tout au long de son mandat de président de la FACE. Sous sa direction, la Fédération des Chasseurs européens a réalisé des progrès significatifs, marqués par une stratégie de proactivité accumulée et l'établissement de nouvelles initiatives clés. La création d'un secrétariat robuste à Bruxelles et l'acquisition d'un nouveau siège au cœur du quartier européen ont renforcé la présence et l'influence de l'organisation. De plus, Torbjörn Larsson a été le moteur d’initiatives telles que la FACE Wildlife Foundation, le FACE Patron Program et la European Hunting Foundation. L'une de ses réussites les plus marquantes a été le lancement de la Campagne européenne des chasseurs, qui a capté l'attention du commissaire européen à l'environnement en 2023 avec 365 000 signatures, un témoignage puissant du soutien européen en faveur d'une chasse durable et de la conservation de son riche patrimoine. Le prix « Dr. Vito Genco Shooting Ambassador Award », décerné par la WFSA, une organisation internationale œuvrant pour la préservation des traditions de chasse et de tir à travers le monde, est une reconnaissance de l'engagement de longue date de Torbjörn Larsson en faveur de ces activités. Ce prix souligne son rôle crucial dans la promotion d'une image positive de la chasse, du tir sportif et de la possession d'armes à feu par des civils. Dans ses propres mots après avoir reçu le prix, Torbjörn Larsson a souligné l'importance d'une représentation forte pour défendre les contributions des chasseurs à la conservation, aux économies locales et à la société. Il a exprimé son optimisme quant à l'avenir de la chasse en Europe malgré les défis persistants, reconnaissant le soutien continu de ses collègues et partenaires.

Déclassement du loup : les pro-loup demandent l’annulation de la décision

Le 26 septembre 2024, le statut de protection du loup, au sein de la Convention de Berne, passait de « strictement protégé » à « protégé ». L'amendement proposé par le Conseil de l'UE a suscité une vive opposition de la part d’ONG pro-loup, qui saisissaient le Tribunal de l'Union Européenne. Conjointement, ces ONG demandent l'annulation de la décision du Conseil de l'UE, ainsi que de tous les actes subséquents liés à la proposition de déclasser le loup gris (Canis lupus). Les arguments présentés dans le recours sont documentés de manière détaillée dans une publication au Journal officiel de l'Union européenne, accessible en plusieurs langues. Les ONG contestataires affirment que le Conseil de l'UE s'est appuyé sur les mêmes données scientifiques qui, en 2022, avaient déjà conduit l'Union européenne à rejeter une proposition similaire avancée par la Suisse. De plus, le recours souligne une possible violation des principes établis par la Cour de justice européenne, concernant les dérogations au régime de protection des espèces menacées, ainsi que des directives de l'UE sur l'habitat naturel, qui exigent le maintien d'un « état de conservation favorable » pour les espèces, dans leur aire naturelle. L'issue de ce litige devant le Tribunal de l'UE pourrait potentiellement invalider la décision contestée de décembre 2024, et par conséquent, rendre sans effet la proposition soumise par l'UE à la Convention de Berne. La décision finale du Tribunal de l'UE pourrait redéfinir les normes et les obligations en matière de protection des espèces menacées dans toute l'Europe.