- Les métiers de l'Armurerie : Lycée Professionnel Benoît Fourneyron à Saint-Etienne -

Congrès de la FNC : Willy Schraen en position défensive...

Hier matin, dans le cadre du congrès annuel de la FNC, Willy Schraen a présenté aux invités et aux présidents des FDC, le bilan de l'année écoulée. En une heure et 15 minutes, les auditeurs ont eu droit à une rétrospective des sujets qui ont animé la saison cynégétique, malheureusement sans propositions nouvelles. Toujours en mode défensif, Willy Schraen était tendu, peut-être par cette sensation qu'il devait avoir de rabâcher d'une année sur l'autre, les mêmes sujets. L'épine dans le pied qu'il avait, avec cette responsabilité de tête de liste du mouvement Alliance rurale, il s'en est débarrassé en moins d'une minute, commentant ainsi sa décision : '' je ne suis plus tête de liste ''. Enterrement de première classe pour ce qui était voué à l'échec tellement la préparation avait failli, au point que certains avaient qualifié cela d'erreur de '' costing ''. Bref, pas un mot pour le futur naufragé Jean Lassalle, qui, et quel que soit désormais le résultat de ces élections européennes, aura bien mérité la médaille d'honneur de la FNC. Regrettons simplement, pour ce qui concerne la chasse, l'absence de projets novateurs, qui nous feraient passer à l'offensive, sans doute ce qui nous manque le plus aujourd'hui. Et puis, ayons une pensée pour ceux qui espéraient devenir Calife à la place du Calife... Willy Schraen ne démissionnera pas pour cause de mauvais résultats le 9 juin prochain. C'est toujours ça de gagné !

La grippe aviaire peut-elle se transmettre aux mammifères marins ?

Les scientifiques sont sur le pont après cette nouvelle alerte. Une étude de l’Université de Californie à Davis et de l’Institut national de technologie agricole (INTA) en Argentine, révèle que le virus de la grippe aviaire H5N1, a évolué et peut se transmettre aux mammifères marins. Ces résultats, s’ils sont confirmés, feraient peser un risque majeur pour la conservation de la faune et la santé des écosystèmes. Pour l’étude, sectorisée sur les côtes atlantiques du nord de l’Argentine, les scientifiques ont collecté des échantillons de cerveau de quatre otaries, d’une otarie à fourrure et d’une sterne trouvés morts. Tous étaient positifs au H5N1. Le séquençage du génome a révélé que le virus était presque identique dans chacun des échantillons prélevés, qui partageaient les mêmes mutations d’adaptation chez les mammifères, que celles précédemment détectées chez quelques otaries au Pérou et au Chili, ainsi que dans un cas humain au Chili. Il convient de noter que les scientifiques ont également découvert toutes ces mutations chez la sterne, ce qui constitue la première découverte de ce type. « Cela confirme que, même si le virus s’est adapté aux mammifères marins, il a toujours la capacité d’infecter les oiseaux » a déclaré Agustina Rimondi, première auteure et virologue à l’INTA. C’est en février 2023, que la grippe aviaire est entrée pour la première fois en Argentine, mais ce n’est qu’en août 2023 que le virus a libéré son potentiel mortel dans la région. Puis, de là, il s’est déplacé rapidement vers le nord, avec des conséquences mortelles pour les mammifères marins. Le virus a tué 70% des bébés éléphants de mer nés au cours de la saison de reproduction 2023 et les taux de mortalité ont atteint 90% début novembre 2023 dans les zones étudiées de la péninsule Valdés en Argentine. Actuellement le virus semble être véhiculé vers l’extrême sud, ce qui inquiète les scientifiques, et présente un risque majeur et mortel pour les manchots et autres animaux sauvages de l’Antarctique.

Bouquetin : nouvelle réintroduction programmée pour juillet en Ariège

En 2014, le bouquetin faisait son grand retour sur les hauteurs d’Ustou, en Ariège. Un premier lâcher d’animaux venait d’être effectué. Après un siècle d’absence, l’espèce se porte bien et pour fêter le succès de cette réintroduction et les dix ans de son retour, le parc entend organiser sur place à Ustou une belle fête le 31 juillet prochain, avec l’ensemble de ses partenaires. Pour l’occasion et le symbole, il sera également procédé à une nouvelle réintroduction d’une dizaine de têtes. Si le programme de cette journée entre randonnées, conférences et moments festifs, se peaufine encore, ce sera « l’occasion d’une belle fête autour de la valorisation du bouquetin et de la biodiversité. On fêtera nos jeux olympiques à nous » savoure déjà Kamel Chibli. Nul doute que de nombreux amoureux apprécieront avec lui, au premier rang desquels le regretté André Rouch, premier président du PNR des Pyrénées Ariégeoises, le « père » de cette réintroduction. En 1910, disparaissaient les derniers bouquetins pyrénéens qui vivaient encore aux environs du lac de Gaube, près de Cauterets. Un siècle plus tard, en 2014, la France et l’Espagne donnaient leur feu vert à l’introduction de bouquetins ibériques dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Les premiers individus relâchés en 2014, sur la commune d’Ustou, dans le cirque de Cagateille, proviennent d’Espagne, de la sierra de Guadarrama. Ce projet, mené en collaboration avec le Parc national des Pyrénées, connait un succès certain, notamment au travers des naissances des premiers cabris, et aujourd’hui la population, régulièrement renforcée, est estimée à près de 400 têtes.

L’OFB a confié sa communication sur les médias sociaux à « Conversationnel » (groupe Ceetadel)

La digitalisation de la dernière décennie a totalement rebattu les cartes du secteur de la communication. Le nombre de canaux pour communiquer a véritablement explosé, de nouvelles technologies ont émergé, et, dans leur sillage, de nouveaux usages, de nouvelles expertises et bien sûr une nouvelle génération de communicants. Dans ce contexte, le groupe Monet, devenu Ceetadel, continue à structurer son offre de services pour les grands comptes. Spécialiste des contenus et médias sociaux, il vient de remporter l’appel d’offre lancé par l'Office français de la biodiversité (OFB), et ce, pour les quatre années à venir. L’agence, dirigée par Robin Coulet, fondateur de Conversationnel dont il reste le directeur, est entré en 2023 au capital du groupe Ceetadel de Julien Monet, avec la mission de développer le pôle social media qui compte désormais 40 personnes, après fusion des équipes. En pleine croissance, « Conversationnel » accompagnera l’établissement public OFB, dédié à la protection et la restauration de la biodiversité en métropole et Outre-mer, et se voit confier la charge de structurer la posture de l’OFB sur les réseaux sociaux et de mettre à disposition des moyens permettant de rendre efficace sa présence sur les plateformes.

Sanglier : des ultrasons pour protéger les cultures

La protection des cultures, sans avoir à clôturer les parcelles, est suivie de près par les chasseurs. A Rochefort-du-Gard, l’entreprise Repzen, dirigée par Orsolya Sabourin, teste l’efficacité d’appareils à ultrasons, dont une cinquantaine a été déployée, en partenariat avec la FDC 30. Repzen, créé il y a deux ans, est l’unique distributeur en France de ces effaroucheurs conçus en Hongrie par Vadalarm. Si le principe des ultrasons est déjà bien connu, notamment avec les sifflets pour chiens, son adaptation à la protection des cultures mérite que l’on regarde de plus près ce qui coûte aux chasseurs français quelque 70 millions d’€ par an. « Chaque appareil a une portée de 100 à 150 mètres, et pour que ça marche, il faut le placer à la hauteur des oreilles des animaux : 60 cm pour le sanglier, 150 cm pour le cerf, et l’orienter vers la provenance des animaux » précise Orsolya Sabourin qui ajoute : « les résultats sont difficiles à quantifier puisqu’on parle du vivant, mais nous avons des exemples probants, comme celui d’un champ de 50 ha de pois-chiches à Calvisson, visité tous les ans par les sangliers. Nous avons placé 15 appareils sur la parcelle et quatre semaines après le semis, aucun dégât n’a été constaté. Idem pour une pépinière de la Bambouseraie, protégée également par ces effaroucheurs à ultrasons. C’est une méthode qui va venir compléter les autres moyens d’effarouchement ».  Du côté de la FDC du Gard, on confirme que les essais qui ont été effectués sur des parcelles de maraichages et semis ont donné des résultats satisfaisants, à la condition cependant que les appareils soient bien installés en milieu dégagé, au risque de perdre en efficacité s’il y a des obstacles. L’investissement n’est pas anodin, puisqu’on parle de 150 à 400 € par appareil. Reste donc à appréhender le facteur temps de ces deux éléments : la fiabilité et la durée de vie, pour cette technologie qui semble avoir des atouts dans ce complexe domaine des dégâts de gibier.

La chasse en Autriche

Pays de grande tradition cynégétique, l’Autriche vient de prendre connaissance du sondage commandé par Jagd Österreich (la Fédération autrichienne des chasseurs) et soutenue par la FACE. Avec plus de 70% d’avis favorables, cette enquête, qui reflète les attitudes européennes plus larges, met en évidence la position de leader de l’Autriche dans la promotion de pratiques de chasse durables et éthiques. Le questionnaire comprenait cette question : « Quelle que soit votre opinion sur la chasse, acceptez-vous que des chasseurs étrangers viennent chasser dans votre pays s'ils le font conformément aux lois et réglementations sur la chasse ? ». Le résultat est éloquent puisque 13% n’y sont pas favorables, 16% se sont abstenus, et 71% ont approuvé. Maximilian Mayr-Melnhof, président de Hunting Austria, a salué les résultats de l'enquête, soulignant l'engagement en faveur de la faune sauvage et la lutte contre la désinformation. L'enquête met également en lumière l'importance mondiale de la chasse pour la conservation, en abordant en particulier la question controversée de la chasse aux trophées, cible fréquente des organisations anti-chasse. Mais le désir légitime des chasseurs de conserver un souvenir de leur chasse est largement soutenu, comme l’indiquent les résultats de l’enquête. À la lumière de ces conclusions, la FACE réaffirme son engagement à promouvoir une chasse et une conservation durables. En lançant des initiatives éducatives et en engageant un dialogue transparent, la FACE vise à faire mieux comprendre au public les impacts positifs de la chasse sur la biodiversité et la santé des écosystèmes. Ces efforts sont cruciaux pour dissiper les mythes et favoriser un discours clair et bien informé sur les pratiques de chasse et de conservation à l’échelle mondiale.

L'OFB et l’INRAE signent un nouvel accord-cadre

En présence de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Philippe Mauguin, président-directeur général d’INRAE, et Olivier Thibault, directeur général de l'OFB, ont signé, au Salon de l’agriculture, un nouvel accord-cadre témoignant de la volonté des deux établissements d’unir leurs compétences et expertises en appui aux politiques publiques, et au plus près des problématiques des acteurs des territoires. Déjà engagées conjointement suite à la signature en 2020 d’un premier accord-cadre, les priorités de travail s’articulent désormais autour de 4 thèmes stratégiques majeurs, couvrant la préservation des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques, la biodiversité terrestre, la transition agroécologique et les approches intégrées pour une transition écologique à l’échelle des territoires. L'OFB, en tant qu'acteur majeur de la préservation de la biodiversité en France, et l’INRAE, leader mondial de la recherche dans les domaines de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, unissent donc leurs forces pour relever les défis posés par le dérèglement climatique et les pressions anthropiques sur les écosystèmes. L’agence de programmes « Agriculture et alimentation durables, forêt, et ressources naturelles associées », dont l’INRAE a la charge, a pour mission de connaître et coordonner l’ensemble des forces de recherche nationales sur les thématiques de son périmètre, de construire des priorités de recherche sur des enjeux clés de société, et de participer à établir une vision stratégique nationale sur ces sujets. Le partenariat renouvelé s’inscrit dans cette dynamique, avec l’ambition commune de valoriser, diffuser les connaissances et résultats qu’ils produisent le plus largement possible, au profit des acteurs publics et, au-delà, de l’ensemble de la société.

6ème session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement

Cette réunion du « Parlement mondial de l'environnement » s'est tenue la semaine dernière à Nairobi, au Kenya. Plus de 6 000 délégués venus de 182 pays y ont participé, pour faire face à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution. S’adressant à la presse internationale, Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, déclarait : « Nous avons tous ressenti, et vu, les effets du changement climatique : chaleur accablante, tempêtes intenses, disparition de la nature et des espèces, sols dégradés, air sale et mortel, océans remplis de déchets plastiques et bien plus encore. Aujourd’hui, plus personne n’est à l'abri » a-t-elle ajouté. Ce fut l’occasion, pour les dirigeants réunis, d’aborder les engagements des pays aux accords de protection de l’environnement, mais aussi de discuter des voies et moyens pour renforcer les ambitions en vue de répondre aux défis croissants du changement climatique. Cette session s’est également penchée sur l’examen et l’adoption de plusieurs résolutions et décisions portant sur le rôle du multilatéralisme et l’importance des actions durables, inclusives et efficaces. Puis, à tour de rôle, les dirigeants des pays se sont succédé à la tribune, pour rappeler l’urgence de répondre au danger commun qui est le réchauffement climatique, à travers la promotion des projets des énergies propres, notamment d’énergies solaires, éoliennes et géothermiques. Organe décisionnel le plus important au monde en matière d'environnement, l’assemblée se réunit tous les deux ans pour fixer les priorités environnementales mondiales, et développer le droit international de l'environnement. 

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Salon de l’environnement 2024 de l’EGPN à Aix en Provence

Organisé tous les ans, dans la ville de Aix-en-Provence, par des étudiants en École de Gestion et de Protection de la Nature (EGPN), cet événement est l’occasion d’en apprendre davantage sur les actualités et les progrès du moment. Ce salon de l’environnement est un outil de sensibilisation pour petits et grands, professionnels ou simples curieux, afin de discuter et d’accompagner les visiteurs à travers un monde en perpétuel changement. Il ouvrira ses portes les 8 et 9 mars 2024, au cœur même du Campus Diderot Éducation, avenue du Club Hippique, à Aix-en-Provence. Du sol aux prédateurs, en passant par leurs menaces et leurs utilisations, les découvertes récentes vous surprendront. Parmi les thèmes qui seront abordés :

- les sols, fondement de la vie sur Terre, regorgent de vie microscopique et de nutriments. De l’agriculture aux écosystèmes, ils sont essentiels…

- les écosystèmes forestiers, complexes et variés, sources de diversité des écosystèmes et des habitats,

- la faune sauvage : discussion ouverte sur nos relations avec les prédateurs,

- l’Homme et la forêt : seront abordés les problématiques liés aux activités de l’Homme, les impacts, et les mesures à mettre en place pour les sauvegarder,

- les forêts primaires : sensibiliser le public face à leur importance en tant que foyer de biodiversité.

Cette édition 2024 sera placée sous le patronage de Marc-André Selosse, professeur du Musée National Histoire Naturelle (MNHN) à Paris.

La « Proposition Wolf » : un nouvel outil de conservation

C’est une initiative de la Commission européenne qui vise à moderniser la gestion du loup dans toute l’Europe, en proposant une approche équilibrée qui respecte les objectifs de conservation existants, tout en abordant les défis pratiques de la coexistence. Concernant le loup en Europe, dans le cadre juridique actuel, ces prédateurs sont strictement protégés par l’Annexe II de la Convention de Berne et l’Annexe IV de la Directive Habitats de l’UE. Ce statut a considérablement limité la flexibilité des États membres pour adapter leurs pratiques de gestion à l'augmentation des populations de loups, entraînant des défis administratifs et juridiques. Ces restrictions ont, non seulement imposé une charge aux États membres, mais ont également eu un impact localement sur les loups eux-mêmes. La « Proposition Wolf » permet donc aux Etats membres, sous certaines conditions, de déroger aux interdictions du régime de protection stricte, notamment pour protéger les intérêts socio-économiques. Les points clés de la proposition :

- solidarité et choix : les États membres ne sont pas obligés de modifier leur statut de protection. Mais pour ceux qui possèdent des loups dans un état de conservation favorable, et qui souhaitent un changement de statut, une voie vers une plus grande flexibilité s’ouvre désormais, créant la possibilité de modifier le statut de protection, éventuellement à l’avenir ;

- balancing Act : il vise à équilibrer la conservation avec les besoins pratiques de gestion, en facilitant la résolution des conflits dans les zones rurales, sans compromettre les objectifs de conservation ;

- considérations sur l'état de conservation : malgré la croissance continue de la population, la proposition note que cela ne se traduit pas automatiquement par un état de conservation favorable. Il faut également prendre en compte l'habitat et les menaces de l'espèce. En termes simples, à mesure que la population de loups augmente en Europe, cela se traduit par un nombre croissant d'évaluations d'un état de conservation défavorable au niveau biographique.

Mission d’inspection croisée en Antarctique

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Traité sur l’Antarctique », la France et l’Australie effectuent une inspection croisée de leurs installations en Antarctique pendant la saison polaire 2023-2024. L’objectif de cette démarche est de s’assurer de la conformité des activités humaines avec les dispositions du « Traité sur l’Antarctique » et de son « Protocole de Madrid » relatif à la protection de l’environnement. Cette inspection est conforme aux engagements internationaux de la France pour la promotion des plus hauts standards de soutenabilité, notamment s’agissant des activités ayant un impact sur la cryosphère, comme rappelé dans « l’Appel de Paris » pour les glaciers et les pôles lancé lors du One Planet-Polar Summit. Une équipe d’observateurs français a donc été constituée pour procéder à l’inspection de la station scientifique australienne Casey qui s’est déroulée du 21 au 28 février 2024. Coordonnée par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (direction des affaires juridiques), elle était composée d’agents de l’institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), de Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires (direction de l’action européenne et internationale). L’équipe d’inspection australienne s’était, quant à elle, rendue à la station française Dumont d’Urville en décembre 2023. Parmi les points cruciaux de ces inspections croisées : - la protection de l’environnement, - la vérification des infrastructures (transport, stockage, production d’électricité), - la gestion des déchets, - le respect des principes de non-militarisation et non-nucléarisation de l’Antarctique.

Le laboratoire « Labocéa », en vedette au Salon de l’agriculture

Les portes du salon se sont refermées sur un bilan, somme toute assez satisfaisant, malgré l’ambiance des premiers jours plombés par la crise agricole. Cependant, dans ce contexte, quelques vitrines ont élégamment sorti leur épingle du jeu, ce qui fut le cas du laboratoire public « Labocéa », le plus important labo de santé animale qui traque les épidémies dans les élevages. « MHE », « BVD », « PPA », « FCO », « IAHP »… voilà des appellations inconnues du grand public, mais qui sont la hantise des éleveurs, car derrière ces abréviations menacent de terribles maladies comme la peste porcine africaine ou la grippe aviaire, qui font planer de lourdes menaces sur les cheptels et bien des espèces de faune sauvages. Répartis sur cinq sites en Bretagne, les 600 collaborateurs de « Labocéa » traquent sans relâche les dangers qui pèsent sur les animaux, mais également sur les humains dans le cas de zoonoses, ces maladies transmissibles à l’homme. Agréé par les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, chaque site du laboratoire possède son propre champ d’intervention : porcs et volailles à Ploufragan (Côtes-d’Armor), poissons à Quimper, ruminants à Fougères (Ille-et-Vilaine), environnement, qualité de l’eau, agroalimentaires à Brest et biologie végétale à Combourg…

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