Très présentes ces dernières années pour cause de sécheresse, les chenilles processionnaires réapparaissent dans les forêts et jardins, principalement sur les chênes. Selon les années, la présence et l’abondance des parasites est variable, et dépend surtout de la température ambiante, et de la quantité et qualité de nourriture disponible pour les jeunes chenilles. Urticante pour l’homme, la plupart des contaminations peuvent être traitées de manière symptomatique, mais cette chenille peut aussi provoquer une éruption cutanée douloureuse, avec de fortes démangeaisons. En cas de vomissements, de vertige et de fièvre, il est donc conseillé de consulter, car un choc anaphylactique peut mettre la vie en danger. En forêt, sur les arbres atteints, les poils urticants peuvent persister des années, après la disparition de la chenille. L’intervention d’un professionnel est donc préférable pour éradiquer les nids. Si vous avez à faire face à une invasion de chenilles, évitez de vous en approcher. L’utilisation d’éco-pièges est conseillée, mais on peut également favoriser l’installation, à proximité, de leur prédateur naturel comme les mésanges, ou encore utiliser des bactéries naturelles à injecter sur les branches atteintes. Dès le début de l’été, un piège à phéromones, pour attirer les mâles, pourra aussi être mis en place.