Monter un chenil…
Eric n’eut alors de cesse que de monter un chenil et une meute de grands Anglos, pour chasser le chevreuil, ce qui fut fait en 2004, à partir de chiens soigneusement sélectionnés par son ami piqueux Daguet, de l’équipage la Bourbansais. Mais, à cette époque-là, l’équipage de Grésigne, qui chassait le cerf dans le Tarn, cherchait un lieu doté d’un chenil pour garder la meute. Pour le maitre d’équipage, qui connaissait les qualités d’Eric et son passé de piqueux chez Martinaud, la voie était limpide… Voilà donc Eric promu piqueux dans l’équipage de Grésigne, où il retrouva son ami Vincent Pinel. Il resta fidèle à cet équipage de 2004 à 2011, et riche d’une expérience que son talent idéalisait, il découvrit de nouvelles forêts, accumulant de nombreux et inoubliables souvenirs…
2009 : Cupidon frappe à la brisée
C’est aussi dans ce milieu unique de la vénerie, qu’Eric fit la connaissance de Bénédicte. La voie étant bonne et le rapproché délicatement mené, Eric fut rapidement hallali sur pied… Ils se sont mariés en 2009, et de cette union est née, en 2010, une petite fille prénommée Ombeline, « bon sang, ne saurait mentir » !
De la vénerie à la louveterie
Piqueux respecté, bien en selle sur son fameux cheval « Guismo », et en toute complicité avec la chienne « Uranie » lorsqu’ils faisaient le bois, pas besoin de parler. Un seul regard suffisait. Cette passion de l’art cynégétique, l’a fait également devenir lieutenant de louveterie dans son département du Lot, et aujourd’hui, jeune retraité, il continue de chasser le cerf avec passion, mais taquine aussi la bête noire… avec une meute créancée pour chacun de ces animaux, car le chien courant est également une partie de sa vie. Désormais accompagnée par sa fille Ombeline, sa fierté elle aussi tombée dans la potion magique, Eric, continue à faire honneur à sa passion et la défend avec acharnement. Mais au fait, savez-vous quel était son nom de piqueux ? Je vous le donne en mille : « Quercy » !
Pierre Périé