- Gironde : la décision du Tribunal administratif du 15 mai a marqué une victoire pour les chasseurs contre l'Association de Défense des Milieux Aquatiques (DMA). Le  TA a confirmé la validité de l'arrêté préfectoral de juin 2023 régissant l'ouverture et la fermeture de la chasse pour la saison suivante, rejetant ainsi la demande de DMA visant à restreindre la chasse des oiseaux dans les zones cruciales pour leur conservation. Henri Sabarot, président de la FDC a exprimé son soulagement après cette décision, qualifiant le jugement de « désaveu judiciaire cinglant » pour DMA. Les chasseurs des régions de l'Estuaire de la Gironde et du bassin d'Arcachon étaient directement concernés par cette affaire puisque DMA arguait que l'arrêté violait les directives européennes de 1992 sur les habitats, et de 2009 sur les oiseaux, mettant en péril les habitats naturels et affectant gravement les espèces d'oiseaux protégées présentes dans ces zones sensibles, comme les prés-salés et les ZICO. Le tribunal a jugé que l'arrêté préfectoral était un acte indivisible, englobant à la fois l'ouverture et la fermeture de la chasse, et que la DMA n'avait pas compétence pour contester sélectivement une partie de cet arrêté.

 

- Hérault : une convention a été signée entre le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 34) et la FDC, en présence des autorités préfectorales. Ce partenariat, qui officialise des liens déjà solides, vise à promouvoir l’engagement des chasseurs comme sapeurs-pompiers volontaires, à renforcer la prévention des incendies de forêt, et à proposer des formations aux gestes de premiers secours. À la tête de la FDC depuis 2022, Max Alliès a succédé à Jean-Pierre Gaillard, salué pour sa gestion rigoureuse. Max Alliès, fort de 40 ans de militantisme cynégétique, entend préserver l’unité des chasseurs face aux différentes adversités, internes et externes. Deux priorités sont au programme de la FDC : la sécurité et le partage de la nature, ce qui appelle à la vigilance, au respect mutuel entre usagers de l’espace naturel et au maintien de la courtoisie. Aujourd’hui, la chasse dans l’Hérault reste dynamique, avec 45 % des chasseurs qui ont moins de 55 ans, et quatre sur cinq qui pratiquent encore la chasse au petit gibier.

 

- Indre : à cette période de l’année, la nature est en effervescence. Afin de concilier cette dynamique avec la hausse des activités de plein air, l’OFB mène une campagne nationale de contrôles dans les espaces naturels, notamment dans le département. Ces opérations, qui se dérouleront jusqu’au 1er juin 2025, ont pour objectif principal la sensibilisation du public aux comportements à adopter pour préserver les milieux naturels. L’accent est mis sur un usage respectueux de la nature, tant vis-à-vis des autres usagers que de la faune et de la flore. La préfecture rappelle que ces actions de prévention et de sensibilisation s’inscrivent dans une démarche de partage harmonieux des espaces naturels. Elle souligne également que le respect des agents de l’environnement est une priorité. Cette précision intervient dans un contexte de tensions, après plusieurs appels à la grève lancés par l’intersyndicale de l’OFB en début d’année. Les agents dénoncent une montée des agressions verbales et une dégradation de leurs conditions de travail, alors même qu’ils accomplissent des missions essentielles pour la protection de la biodiversité.

 

- Isère : le 10 mai dernier, s’est déroulée la première épreuve qui mène à l’agrément de conducteur agréé de chien de rouge. Trois équipes conducteur/chien ont effectué la « 24 heures » sous le regard attentif des juges, Jacques Puthod et Pascal Lacroix. Organisée par l’UNUCR 38 en collaboration avec l'ACCA locale et le Club Français du Chien de Rouge du Hanovre et de Bavière, cette épreuve a permis la qualification d’Emmanuel Koehly avec son chien Vanda. Au-delà de la compétition, cet événement souligne l'importance de la recherche au sang pour une chasse éthique et responsable, réduisant ainsi les souffrances inutiles des animaux blessés et promouvant une image positive de la chasse.

 

- Landes : une possible apparition de loup a semé l’inquiétude dans le village landais d’Arue. C’est le vendredi 9 mai que le maire, Frédéric Duprat, a lancé une alerte via les réseaux sociaux après qu’un habitant ait signalé la présence d’un animal ressemblant à un loup. L’information, transmise par la gendarmerie, a conduit le maire à appeler les habitants à la vigilance : « Merci de garder vos animaux enfermés », a-t-il écrit. Un autre témoignage fait état d’une observation dans le quartier de Nauton, mais là encore, aucune preuve formelle ne confirme la présence du prédateur. Ce signalement intervient dans un contexte où la présence du loup, espèce protégée, semble se rapprocher, un loup gris ayant été formellement identifié à Castets, à environ 60 kilomètres d’Arue. L’OFB, sollicité sur cette nouvelle alerte, est en quête d’indices fiables avant de se prononcer.

 

- Lot et Garonne : une vingtaine de militants et responsables de la Coordination rurale ont comparu devant le Tribunal correctionnel d'Agen, pour leur implication présumée dans des dégradations de biens et des entraves à la circulation lors de manifestations agricoles en 2024. Le président de la Chambre d'agriculture locale, Patrick Franken, ainsi que les co-présidents de la CR47, José Pérez et Karine Duc, figurent parmi les prévenus. Les incidents incriminés comprennent le blocage d'un train près d'Agen en janvier 2024, par le déversement de déchets sur la voie ferrée, ainsi que diverses détériorations de bâtiments appartenant à des entités publiques et privées telles que l'OFB, des administrations fiscales, l'Urssaf, des municipalités, des sociétés d'autoroutes et une enseigne de jardinerie. Lors de l'ouverture du procès, mercredi dernier, environ 300 agriculteurs accompagnés de 60 tracteurs ainsi que des élus ont manifesté leur soutien devant le tribunal.

 

- Maine et Loire : un accident insolite s’est produit ce lundi 12 mai : un camion transportant environ 4 000 lapins s’est renversé dans un fossé sur la départementale 762, entre Villedieu-la-Blouère et Montfaucon-Montigné, à proximité du carrefour du Chêne aux Loups. Le poids lourd se rendait à son abattoir situé à Thouars, dans les Deux-Sèvres. Le chauffeur du camion est sorti indemne de l’accident, ce qui ne fut pas le cas d’un certain nombre de lapins. Quant aux autres, heureux de l’ouverture des cages, ils en ont profité pour s’échapper, se dispersant dans la nature. Ce repeuplement bien involontaire va sans doute faire le bonheur des prédateurs de tous poils et autres serres... L’entreprise a déclaré ne pas encore savoir combien de lapins seraient récupérables...

 

- Oise : un technicien de la FDC a été violemment agressé le 12 mai, à Montataire, alors qu'il était en opération de sauvetage de faons avec drone, avant le passage de la récolteuse. L'incident s'est déroulé lorsqu'une personne extérieure à l'exploitation agricole est devenue hostile envers le technicien, menaçant et lui volant son matériel de travail. Le président de la FDC, Guy Harle d’Ophove, a exprimé son indignation face à cet acte, soulignant que l'employé agissait dans le cadre d'une mission officielle visant à protéger la faune sauvage et à préserver la biodiversité. Bien que le technicien n'ait pas subi de blessures physiques graves, il a été profondément affecté sur le plan psychologique par cet événement. La FDC a donc rapidement déposé plainte pour agression, vol et dégradation de matériel, et se constituera partie civile dans cette affaire. Le commissariat de Creil a confirmé l'enregistrement de la plainte, et le parquet de Senlis a ouvert une enquête pour vol avec dégradation.

 

- Saône et Loire : un loup a été photographié dans la nuit du 10 au 11 mai à Morey, grâce à un piège installé par l’OFB qui a confirmé l’identification de l’animal. Cette apparition intervient dans un contexte tendu, puisque depuis début mai, quatre attaques de troupeaux ont eu lieu dans cette commune. Bien que l’implication directe du loup ne soit pas encore officiellement prouvée, la préfecture estime très probable que l’individu photographié en soit l’auteur. Les éleveurs ovins sont donc invités à renforcer la surveillance de leurs troupeaux et à signaler toute attaque sans délai à l’OFB. Ce secteur avait déjà été marqué par des prédations en 2023 et 2024. Six communes (Morey, Saint-Bérain-sur-Deune, Essertenne, Villeneuve-en-Montagne, Sainte-Hélène et Marcilly-les-Buxy) ont été classées en « cercle 1 », zone de prédation avérée. Ce classement permet notamment de mobiliser des moyens de protection renforcés et d’accéder à des aides financières pour les éleveurs. Le préfet Yves Séguy s’est rendu sur place le 13 mai, mais sa visite a été marquée par la colère des professionnels, qui l’ont accueilli avec des carcasses de moutons. Les éleveurs, épuisés, réclament la neutralisation du prédateur. Face à l’émotion, le préfet a promis des aides et la mobilisation des louvetiers.

 

- Var : Brigitte Bardot remet le couvert et... un sonotone. À 90 ans passés, Brigitte Bardot sort de son silence télévisé pour relancer son éternel disque rayé : l’abolition de la chasse à courre. Dans un élan de communication potache, elle a carrément envoyé un sonotone à Emmanuel Macron, pour « se faire entendre ». Parce qu’évidemment, si le Président n’a rien fait depuis 2018, c’est sûrement qu’il n’a pas bien entendu. « Je pars en guerre » a-t-elle clamé depuis sa maison tropézienne, avec la même ferveur qu’il y a 50 ans, époque où elle troquait les plateaux de tournage pour les plateaux télé militants. La scène est prête, le pitch aussi : la chasse à courre est une « horreur », une « pratique sauvage et inhumaine », et elle veut que le gouvernement l’abolisse… pour de bon, cette fois. Mais ce qui fait tiquer, c’est le « deux poids, deux mesures ». Qu’un cerf se fasse déchiqueter par une meute de loups, c’est la nature. Mais que ce même cerf soit poursuivi par des chiens sous la direction d’un piqueux en redingote ? Là, c’est la barbarie ! Drôle de morale animale : l’instinct du loup est poétique, celui du veneur est criminel. La dame déplore cependant n’avoir plus aucun contact avec Emmanuel Macron depuis 2018. Il faut dire qu’après l’avoir copieusement « engueulé » dans une lettre, ça n’a pas aidé à rouvrir le dialogue. Mais qu’importe, BB l’affirme, elle fait sont « dernier combat », toujours plus théâtral, et surtout, toujours plus sourd aux nuances.

 

- Haute-Vienne : la manifestation des chasseurs, à Limoges, pour défendre la vénerie sous terre du blaireau suscite des débats passionnés autour de ce mode de chasse. D'un point de vue culturel, la vénerie sous terre est profondément enracinée dans l'histoire locale. Sur le plan pratique, ce mode de chasse est porteur des arguments sécuritaires, sanitaires, et économiques significatifs. Ils mettent en évidence les risques de collisions routières attribués aux blaireaux, les dégâts causés aux cultures agricoles et la fragilisation des ouvrages sous lesquels ils creusent leurs terriers (voies ferrées, ponts, routes, berges, etc...). Porteurs également de maladies, dont la tuberculose bovine qui affecte directement la santé du bétail et les efforts de conservation de la faune. Bien que controversée, la vénerie sous terre du blaireau revêt une importance multifacette pour les chasseurs et les communautés locales, à qui elle est non seulement utile, mais indispensable en cas de trop forte fréquentation.

 

- Vosges : le 12 mai 2025, le Parc naturel régional des Ballons des Vosges a publié un rapport sur la deuxième translocation de grands Tétras dans le massif des Vosges. Cette opération, réalisée en collaboration avec les autorités norvégiennes, vise à renforcer la population locale de cet oiseau emblématique. Initié en avril 2024, le programme de réintroduction a pour ambition de restaurer une population viable, mais la deuxième phase, conduite du 24 avril au 6 mai 2025, a permis de relâcher seulement sept individus (cinq coqs et deux poules) dans le massif du Grand Ventron. Cette faible quantité est attribuée aux conditions météorologiques favorables en Norvège, qui ont précipité la période de nidification des tétras, réduisant ainsi le nombre d'oiseaux capturables.

 

- Val d’Oise : à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Paris, un ambitieux projet de reforestation est en cours sur la plaine polluée de Pierrelaye-Bessancourt. Objectif : planter plus d’un million d’arbres d’ici 2029, sur 1 340 hectares, transformant cette ancienne zone maraîchère, polluée par les eaux usées parisiennes, en une forêt de loisirs et de recherche écologique. Dégradés par un siècle d’épandage d’eaux chargées en métaux lourds, les sols ne sont plus cultivables depuis l’interdiction de la production agricole en 2000. Pour redonner vie à ce territoire, les élus locaux ont proposé, en 2006, la création d’un massif forestier, devenu projet d’utilité publique en 2011 dans le cadre du Grand Paris. Aujourd’hui, des centaines de milliers de jeunes arbres (chênes, bouleaux, érables, aulnes, etc) sont déjà en terre. Ils forment les prémices d’une forêt mosaïque dont la gestion est assurée par l’ONF. La forêt de Maubuisson, du nom d’une ancienne abbaye, pousse ainsi entre la Seine et l’Oise, sur le territoire de sept communes.

 

- Seine Saint Denis : c’est une première en France : la Société Centrale Canine a ouvert, le jeudi 15 mai à Aubervilliers, le premier Musée du Chien. Installé dans les locaux flambant neufs du siège de la Fédération, ce musée unique rend hommage au lien millénaire entre l’humain et le chien, à travers une muséographie moderne et immersive. Avec cette inauguration, la France rejoint un cercle très restreint sur la scène internationale. Ce musée devient en effet le deuxième au monde entièrement consacré au chien, après le AKC Museum of the Dog situé à New York, géré par l’American Kennel Club. À travers des objets d’art, des archives, des portraits de races, des documents historiques, et des outils multimédias, le musée d’Aubervilliers retrace l’évolution du rôle du chien dans la société, du chien de chasse au chien de secours, en passant par le chien de compagnie. Ce lieu culturel et pédagogique s’adresse autant aux familles qu’aux passionnés de cynophilie. Il vise aussi à sensibiliser le public à l’importance du bien-être animal et à valoriser le patrimoine cynophile français, riche de plus de 50 races nationales.

 

A l’étranger

 

- Afrique du Sud : plus de 120 vautours, appartenant à des espèces menacées, ont été retrouvés morts dans le parc national Kruger, après avoir consommé les restes empoisonnés d’un éléphant. Selon SAN Parks et la fondation Endangered Wildlife Trust, il s’agit de l’un des empoisonnements de vautours les plus graves recensés en Afrique australe. Les espèces touchées incluent des vautours africains, des vautours du Cap et un vautour oricou, toutes classées en voie de disparition, certaines en danger critique. La carcasse de l’éléphant avait été imbibée de pesticides hautement toxiques, probablement utilisée comme appât par des braconniers. Cette technique, de plus en plus courante, vise souvent les lions, dont certaines parties du corps sont recherchées pour la médecine traditionnelle. Or, les vautours, en se nourrissant des carcasses empoisonnées, en deviennent des victimes collatérales. Dans certains cas, les braconniers ciblent même délibérément ces oiseaux, car leur vol peut révéler la présence de cadavres d’animaux braconnés.

 

- Australie : autrefois menacés d’extinction à cause de la chasse pour leur peau, les crocodiles marins d’Australie, notamment dans le territoire du Nord, ont vu leur population croître de manière spectaculaire. Cette explosion démographique soulève aujourd’hui de vives inquiétudes quant à ses conséquences écologiques. Une étude parue dans Proceedings of the Royal Society révèle que la consommation de proies par ces reptiles a été multipliée par neuf en cinquante ans. En 1979, les crocodiles consommaient moins de 20 kg de nourriture par kilomètre carré dans les zones humides. En 2019, ce chiffre atteignait environ 180 kg. Cette hausse est directement liée à l’augmentation massive de leur population, qui a profondément bouleversé les écosystèmes locaux. L’étude souligne que cette prédation accrue influence non seulement la biodiversité, mais également le cycle des nutriments dans les milieux aquatiques. En modifiant la chaîne alimentaire, les crocodiles pourraient déséquilibrer les populations d’autres espèces, y compris certains oiseaux, poissons ou mammifères, et perturber le fonctionnement des zones humides. Ainsi, si le retour des crocodiles marins est une réussite en matière de conservation, leur surabondance pose désormais la question de la gestion d’une espèce redevenue dominante.

 

- Belgique : depuis plus d’un mois, les habitants d’un quartier de Lillois, près de la rue du Cours d’eau, étaient confronté à un comportement agressif inhabituel de la part d’un brocard. L’animal n’hésitait pas à charger les promeneurs et à pénétrer dans des propriétés privées, semant l’inquiétude parmi les riverains. Devant la récurrence et à l’intensification de ces attaques, l’association Animal Disaster Team (ADT) est intervenue, et la semaine dernière, ses membres sont parvenus à capturer l’animal à l’aide d’un filet. Pour éviter tout risque de récidive, le brocard a été relâché dans une zone plus adaptée à son comportement. Les riverains espèrent maintenant un retour à la tranquillité.

 

- Canada : depuis fin avril, l’église de Chambord est à vendre. Cette décision a été prise par le Comité de gestion de la communauté chrétienne de Saint-Louis Chambord, pour assurer la pérennité de l'église construite en 1927. Martin Bouchard, président du Comité, avait exprimé sa préférence pour une implication accrue de la municipalité, mais, face à l'absence de proposition, le Comité a mandaté une courtière immobilière pour vendre le bâtiment. Les préoccupations, quant à la viabilité de l'église ne sont pas nouvelles. En 2019, le Comité avait déjà commandé des études approfondies. Interrogé sur cette décision, le maire de Chambord reste optimiste, mais reconnaît les réticences de la municipalité pour assumer la charge d'un tel édifice.

 

- Etats-Unis : dans une petite ville du Missouri, l’apparition d’un cerf de Virginie portant un collier multicolore et l’inscription « PET » (animal de compagnie) peinte sur le flanc, a suscité stupeur et inquiétude. Aperçu en septembre dernier sur une propriété privée, l’animal semblait avoir été volontairement domestiqué. Alertées, les autorités locales n’ont pu l’intercepter, mais le Missouri Department of Conservation (MDC) a pris l’affaire très au sérieux, rappelant que tenter de transformer un animal sauvage en compagnon domestique est non seulement illégal, mais dangereux pour l’animal comme pour l’humain. Les spécialistes insistent : les cerfs, en période de rut, peuvent devenir imprévisibles et agressifs, même habitué à la présence humaine. Le MDC souligne que la faune doit rester sauvage, tant pour sa sécurité que pour la nôtre. Les agents de conservation poursuivent actuellement leurs efforts pour localiser l’animal, retirer son collier et le réintégrer dans un environnement naturel, loin des zones habitées.

 

- Irak : dans une propriété de Nadjaf, un drame s’est produit le 8 mai 2025, lorsqu’un lion a tué son nouveau propriétaire, un homme de 50 ans. Passionné par les grands fauves, il a été surpris par l'attaque subite de son pensionnaire dans son jardin, qui ne lui a laissé aucune chance. Le lion a été abattu par les autorités locales, qui ont confirmé les faits. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cette agression, et remonter la filière du trafic d'animaux sauvages dans la région.

 

- Vietnam : l’Opéra de Hanoï a accueilli la cérémonie de remise du Prix Bao Son 2024. Cette distinction, organisée par l’Union vietnamienne des associations scientifiques et technologiques et la Fondation Bao Son, distingue des projets appliqués et innovants ayant un impact concret sur le développement du Vietnam. Quatre projets ont été primés, chacun dans un domaine spécifique : le Dr Nguyen Van Diep a été récompensé pour la mise au point d’un vaccin contre la peste porcine africaine (AVAC ASF LIVE), essentiel à la protection de l’élevage ; - le professeur associé Tran Ngoc Luong a reçu le prix pour ses recherches sur la chirurgie endoscopique dans le traitement des maladies thyroïdiennes, contribuant à améliorer la médecine vietnamienne ; - en ingénierie, le professeur Nguyen Dinh Duc s’est distingué par ses travaux sur les matériaux composites triphasés, ouvrant de nouvelles perspectives technologiques ; - enfin, le professeur japonais Furuta Motoo a été salué pour son étude historique sur la politique ethnique des communistes vietnamiens, apportant un éclairage précieux en sciences sociales. D’une valeur de 120 000 USD chacun, ces prix soulignent l’efficacité pratique et la portée socio-économique des projets lauréats. Lors de la cérémonie, le vice-Premier ministre Nguyen Chi Dung a salué ces travaux, symboles de la synergie entre l’État, les scientifiques et le secteur privé, et a encouragé la poursuite de l’innovation au service du développement durable du pays.