- Ardèche : l’an dernier, les chasseurs ardéchois ont prélevé plus de 24 000 sangliers, un chiffre impressionnant qui n’avait été atteint que deux fois dans l’histoire du département. Pourtant, malgré cette régulation massive, les populations semblent toujours très importantes à l’aube de la nouvelle saison. L’ouverture générale de la chasse aura lieu le 14 septembre, mais depuis le 1er juin déjà, certains chasseurs sont mobilisés pour tenter de contenir l’espèce. Jacques Aurange, président de la FDC se dit préoccupé : « Les indices de présence montrent que les sangliers demeurent nombreux et que leur reproduction reste soutenue. Cette situation risque d’entraîner de nouvelles dégradations dans les cultures et les forêts, accentuant la pression sur le monde agricole. Nous avons déjà connu des saisons difficiles, mais celle qui s’annonce pourrait être du même ordre », confie-t-il, appelant à la vigilance et à une implication forte de tous les chasseurs.
- Ariège : un randonneur a été secouru le mardi 26 août, bloqué à 2 800 mètres d’altitude, dans les Pyrénées ariégeoises. L’opération a mobilisé le PGHM de l’Ariège et l’hélicoptère de la Section aérienne de gendarmerie (SAG) de Pamiers. Coincé dans un passage extrêmement escarpé, l’homme s’est retrouvé dans une situation critique, probablement en raison d’un excès de confiance. Les secouristes sont parvenus à l’extraire rapidement et sans dommage, malgré un environnement très dangereux. L’intervention ne sera pas facturée au randonneur, mais son prix réel pour l’État se chiffre en plusieurs milliers d’euros, puisque, selon la Cour des comptes, une heure de vol d’hélicoptère est de l’ordre de 5 000 €. Sur Facebook, le PGHM a rappelé un message simple : « Soyez prudents ». Ce sauvetage illustre une nouvelle fois l’importance de mesurer ses capacités face à la haute montagne.
- Aveyron : le mardi 26 août 2025, le Centre de sauvegarde de la faune sauvage caussenard (CRSFSC) organisait un lâcher de vautours fauves sur le site de la Pouncho d’Agast à Millau. Deux rapaces devaient retrouver la liberté devant une vingtaine de spectateurs, familles et curieux, mais seul l’un d’eux a finalement pris son envol. À peine la cage ouverte, le premier vautour a déployé ses larges ailes et s’est élancé dans le ciel des gorges du Tarn. Quant au second, il n’a pas montré le même empressement. Resté sur la plateforme de décollage, il s’est contenté de se lisser les plumes et d’observer les alentours. Compte tenu du passage fréquent sur le site, l’oiseau a finalement été replacé en cage pour un relâcher ultérieur. Mais ces initiatives ne font pas l’unanimité. La FDSEA dénonce ces relâchés, estimant que la population de vautours est déjà surabondante et génératrice de dégâts pour les éleveurs. Le syndicat agricole interpelle : « À quand une responsabilité collective et le respect du travail de chacun ? ». Ces débats accompagnent une réalité : plus de 1 000 vautours fauves survolent aujourd’hui les Grands Causses...