Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Thierry Coste, chef d’orchestre d’une France rurale en résistance ?

Thierry Coste, le lobbyiste bien connu pour ses liens étroits avec la FNC et son implication politique, lance le mouvement « Nos Campagnes », avec un objectif clair : défendre de manière positive les intérêts des zones rurales. Ce nouveau think tank, présenté lors d'une conférence de presse à Paris le 8 juillet, se veut un espace où les préoccupations politiques sont laissées de côté au profit d'une vision unifiée pour le développement rural. En s'appuyant sur son expérience en tant que conseiller de la Fédération nationale des chasseurs, et conseiller du Président de la République (?), Thierry Coste a déjà esquissé les contours de son nouveau bébé dans son livre : « Le plan secret de nos élites contre le monde rural », paru en octobre 2023. Dans ce mouvement, il y rassemble une large coalition, y compris des personnalités reconnues. Le conseil d'administration de « Nos Campagnes » comprend des figures notables, reflétant une alliance stratégique avec des organisations clés du monde rural. Ce groupe vise à promouvoir les intérêts des campagnes françaises, non seulement à travers la défense des activités traditionnelles, mais aussi en soutenant des initiatives de développement durable et en améliorant l'attractivité touristique des régions rurales. « Nos Campagnes » sous l’impulsion de Thierry Coste, cherche donc à transformer le dialogue autour des zones rurales en mettant en avant une vision constructive et inclusive. Loin des désaccords partisans ?...

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Anti-chasse, Louis de Redon nommé « conseiller chasse et forêt » du Premier ministre

Louis de Redon, avocat d'associations environnementales, renommé pour sa défense opiniâtre des droits des animaux, vient d’être nommé « conseiller agriculture, alimentation, pêche, chasse et forêt (chef de pôle) » au cabinet du Premier ministre. Cette nomination suscite bien des questions au sein du monde cynégétique. Perçu comme un provocateur par certains, et comme un défenseur inflexible des droits animaux par d'autres, Louis de Redon incarne une figure polarisante dans le débat sur la chasse et la protection de la faune sauvage en France. Louis de Redon, dans le monde politique, est le reflet d'une carrière multifacette. Avocat, ingénieur agronome, docteur en biologie et maître de conférences en droit de l’environnement, il combine une expertise académique solide avec un engagement passionné envers les causes environnementales. Sa défense vigoureuse de l'interdiction de la vénerie sous terre, engagée par la maire de Valaire en 2019, est un exemple flagrant de sa stratégie juridique bien élaborée, soutenue par un réseau dense d'associations animalistes. Cette affaire, qui avait attiré l'attention des médias locaux et nationaux, a assis sa réputation en tant que défenseur implacable des droits des animaux. Cependant, sa nomination comme conseiller au cabinet du Premier ministre a été perçue comme une provocation. « C’est mettre un loup dans la bergerie » a déclaré un président de FDC, rappelant la position antérieure de Louis de Redon, quand il était conseiller pour la planification écologique et les politiques environnementales, au ministère de l'Agriculture. Désormais avec un rôle directement lié à la chasse et à la gestion forestière, ceux qui reconnaissent ses talents, mais pas ses idées, craignent pour l’avenir de la chasse... A juste raison ?

Crédits nature : la Commission européenne lance une feuille de route

Le 7 juillet 2025, la Commission européenne a dévoilé une initiative ambitieuse visant à promouvoir les crédits nature, une nouvelle approche pour stimuler les investissements privés dans la protection de la biodiversité. Cette feuille de route marque une étape de plus dans les efforts de l'UE pour intégrer la valeur écologique dans les décisions économiques. L'objectif principal de cette initiative est de reconnaître, et de récompenser financièrement, les efforts déployés par les entreprises et les individus, en faveur de la préservation de la nature. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a souligné l'importance de cette démarche en déclarant : « Nous devons intégrer la nature dans notre bilan. C'est exactement ce que font les crédits nature ». Ces crédits nature fonctionnent sur le principe de valorisation des services écosystémiques fournis par la nature. En d'autres termes, ils encouragent les investissements qui contribuent à restaurer ou à maintenir des écosystèmes vitaux tels que les forêts, les zones humides et les récifs coralliens. Ces investissements peuvent inclure des actions de reboisement, la restauration des habitats naturels, ou encore des projets de conservation de la faune et de la flore locales. La feuille de route présentée par la Commission européenne propose plusieurs mesures clés pour faciliter leur adoption....

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Loi Duplomb-Menonville : c’est voté !

La proposition de loi agricole portée par les sénateurs Duplomb et Menonville a été adoptée hier, à l’Assemblée nationale. Présentée comme une réponse à la crise agricole de l’hiver 2024, elle était contestée par une partie de la gauche, des ONG écologistes et les apiculteurs. En cause : le retour d’un pesticide néonicotinoïde controversé, l’acétamipride. Mais le texte, amendée par une commission mixte, a recueilli, en 2ème lecture à l’Assemblée nationale la majorité des voix (316 pour, 223 contre), un vote salué par la FNSEA, et les Jeunes agriculteurs. Pourtant, en retrait, la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole, dénonce une « loi mortifère au service du libre-échange ». Quant à la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard,, elle loue une loi « équilibrée et cruciale » alors que sa collègue de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, regrette d'avoir « perdu » sur la mesure la plus commentée : la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de ce néonicotinoïde, interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu'en 2033. Le texte prévoit donc sa réintroduction, sans instaurer de délai, avec cependant une clause de réexamen par le conseil de surveillance trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d'autorisation sont toujours remplis. La loi prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l'eau pour l'irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique, ainsi que faciliter l'agrandissement, ou la création, de bâtiments d'élevage intensif.

L’impact des éoliennes off-shore sur la faune sauvage

Les éoliennes offshores, souvent vantées comme l'avenir de l'énergie propre, suscitent des préoccupations croissantes quant à leur impact sur la biodiversité, en particulier sur les oiseaux et autres espèces marines. Ces structures imposantes, implantées au large pour préserver nos paysages côtiers, ne sont pas sans conséquences pour l'écosystème. Dans les airs, de nombreuses espèces entrent en collision avec les pales des éoliennes en mer, principalement au moment des migrations. Ces collisions entraînent leur mort immédiate, mais contrairement aux zones terrestres, où les carcasses peuvent être retrouvées et comptabilisées, en mer, elles sombrent rapidement et sont consommées par des poissons prédateurs. Cette disparition quasi instantanée rend l’évaluation réelle des pertes extrêmement difficile, voire impossible. Le nombre d’oiseaux tués chaque année pourrait donc être largement sous-estimé, masquant un véritable drame écologique silencieux. Sous les flots, une récente étude faite aux Pays-Bas, a mis en lumière l'impact potentiellement négatif des parcs éoliens offshore. Bien que ces structures puissent potentiellement servir de récifs artificiels favorisant la réinstallation d'écosystèmes locaux, elles sont également source de perturbations importantes. Le bruit généré par les navires de maintenance, la densité du trafic maritime et surtout les champs électromagnétiques émis par les câbles sous-marins peuvent perturber les capacités électrosensorielles de certaines espèces. Les recherches pour déterminer les plus sensibles se poursuivent, mais les premières conclusions remettent en question l'idée selon laquelle les parcs éoliens offshore pourraient servir de sanctuaires écologiques sans conséquences significatives. Bien que la réglementation néerlandaise interdise le chalutage de fond à l'intérieur de ces parcs, minimisant ainsi la perturbation directe des fonds marins, les effets indirects sur la faune locale demeurent préoccupants.

Projet d’arrêté suspendant la chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire jusqu’au 1er juillet 2026

Soumis à la consultation du public jusqu’au vendredi 25 juillet, le projet d’arrêté a pour objet de suspendre la chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire en France métropolitaine jusqu’au 1er juillet 2026. On y trouve les considérants suivants :

- S’agissant du Coulis cendré : il fait l’objet d’un plan d’action international adopté par les parties signataires de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). La France est légalement engagée dans ce plan, adopté en 2015. Il conditionne notamment la réouverture de la chasse en France à la mise en place d’un plan international de gestion adaptative des prélèvements. Un arrêté du 31 juillet 2019 relatif à la chasse du Courlis cendré en France métropolitaine pendant la saison 2019-2020, lequel autorisait un prélèvement de 6 000 individus, a été annulé par décision du Conseil d’Etat du 31 juillet 2019. Prenant acte de cette décision, la chasse du courlis cendré en France métropolitaine est depuis suspendue (saisons cynégétiques 2020-2021, 2021-2022, 2022-2023, 2023-2024 et 2024-2025). Considérant l’état d’avancement du plan international de gestion adaptative de l’espèce, ainsi que l’état de ses populations, il est proposé de suspendre la chasse de cette espèce sur l’ensemble du territoire métropolitain pour un an. L’article 1er précise que la chasse du courlis cendré (Numenius arquata) est suspendue sur l’ensemble du territoire métropolitain jusqu’au 1er juillet 2026.

- S’agissant de la barge à queue noire : la Barge à queue noire (Limosa limosa) est actuellement classée « quasi-menacée » sur la liste rouge mondiale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle fait l’objet d’un plan international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique- Eurasie (AEWA). Ce plan a été renouvelé en décembre 2018 pour une période de 10 ans et prohibe la chasse dans l’ensemble des pays signataires...

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Les 50 ans de la CITES

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a célébré son cinquantième anniversaire le 1er juillet 2025, marquant une étape dans l'histoire de la conservation mondiale. Depuis sa création, la CITES a joué un rôle prépondérant en régulant le commerce international des espèces sauvages et en promouvant leur conservation. En tant que l'un des premiers accords multilatéraux sur l'environnement, la CITES a réussi à équilibrer la conservation des espèces avec les besoins économiques des communautés locales. Elle a établi des normes rigoureuses pour l'inscription des espèces menacées, la réglementation des transactions commerciales, et l'application des mesures de conformité, consolidant ainsi sa réputation de traité efficace et pertinent. Au cours des cinq décennies écoulées, la CITES a été confrontée à divers défis, de l'intensification du trafic illicite à l'impact croissant du changement climatique sur la biodiversité. Malgré ces obstacles, elle a obtenu des succès notables, comme la restauration des populations de certaines espèces emblématiques grâce à une gestion réglementée et durable. Néanmoins, le chemin reste semé d'embûches, notamment la nécessité croissante de ressources pour faire face à une demande mondiale en constante évolution et à des pressions environnementales grandissantes...

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Les plastiques : une calamité pour la petite faune, l'agriculture et l'alimentation

En raison de leurs propriétés et de leur coût attractif, les plastiques sont omniprésents dans l'agriculture et l'alimentation depuis les années 1950. Une expertise scientifique collective, dirigée par INRAE et le CNRS a examiné leur impact et leurs implications. En France, 20 % des plastiques sont utilisés dans ces secteurs, principalement pour les emballages alimentaires. La complexité croissante des plastiques, avec l'ajout d'additifs et de couches multiples, rend leur recyclage difficile. Les sols, notamment agricoles, sont massivement contaminés par des microplastiques, dépassant potentiellement la pollution marine en volume. Cette contamination affecte tous les organismes vivants, y compris les humains, avec des conséquences néfastes sur la santé. L'utilisation de ces matières dans l'agriculture se concentre sur les emballages alimentaires et l'élevage, représentant une grande part des 20 % consommés. La composition complexe des plastiques, visant à combiner diverses propriétés mécaniques et de barrière, nécessite l'ajout d'additifs. Malgré l'essor des plastiques biosourcés, leur part reste minime et leur production implique souvent l'usage d'additifs pétrosourcés pour égaler les performances des plastiques traditionnels. Le recyclage des plastiques reste limité, avec une majorité envoyée en décharge ou incinérée. Seul le PET des bouteilles d'eau est largement recyclé pour les mêmes usages, tandis que les autres plastiques sont souvent réutilisés dans des applications différentes...

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Loups et éleveurs : Emmanuel Macron tranche en faveur du pastoralisme

Le Président de la République, Emmanuel Macron, s'est récemment prononcé sur la problématique de la cohabitation entre le pastoralisme et la présence du loup, lors d'une visite en Aveyron. Il a exprimé son souhait d'empêcher l'implantation des loups dans les zones où le pastoralisme est pratiqué, soulignant que cette promiscuité compromet les activités traditionnelles, dont l'élevage. Le Président français a suggéré la possibilité d'accroître les mesures d'abattage des loups pour protéger les intérêts des éleveurs, qualifiant cette action de nécessaire pour préserver les territoires dédiés au pastoralisme. Lors de ses déclarations, Emmanuel Macron a critiqué l'accumulation de règles imposées aux éleveurs, affirmant que celles-ci compliquent leur quotidien sans apporter de solutions concrètes aux défis rencontrés. Il a également fait référence à la récente décision européenne de déclassifier le statut de protection du loup, une évolution controversée qui a suscité des réactions mitigées parmi les défenseurs de l’inutile prédateur. Le président a mis en garde contre les conséquences potentielles de la présence de ces grands animaux (ours, loup et même le vautour), affirmant qu’ils peuvent contraindre les éleveurs à déplacer leurs troupeaux vers des terrains moins adaptés, contribuant ainsi à l'abandon de certaines terres et augmentant le risque d'incendies futurs. En réaction aux propos d'Emmanuel Macron, Cédric Marteau de la LPO, a battu de l’aile en contestant l'idée d'exclure les loups des zones d'élevage, soulignant « l'absence de fondement scientifique à cette approche ». Puis il est parti en vrille, plaidant pour une collaboration continue avec les éleveurs et le renforcement des mesures visant à réduire les interactions entre les loups et les troupeaux... Pour ce rêve utopique, le calvaire des éleveurs continue...

7ème rapport du Haut Conseil pour le climat

Le 7ème rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat en France met en lumière une inquiétude croissante face aux impacts du changement climatique. En 2023, la France avait montré des progrès significatifs dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), alignés avec les objectifs européens de réduction de 55 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990. Cependant, en 2024, ces avancées ont ralenti, entravées par des instabilités politiques et des déficits budgétaires, nécessitant désormais un doublement de l'effort pour atteindre les cibles fixées pour 2030. Les impacts du changement climatique continuent de s'aggraver, avec des records mondiaux battus en termes de niveaux de GES, de températures atmosphériques et de réchauffement des océans. En France, deux tiers des émissions de GES proviennent encore des combustibles fossiles, soulignant l'urgence de la transition vers des sources d'énergie durables, pour atteindre les objectifs climatiques. L'aggravation des impacts affecte plusieurs secteurs, des écosystèmes forestiers aux systèmes alimentaires et à la santé publique, engendrant des pertes économiques considérables. Le Haut Conseil pour le Climat souligne la nécessité d'un sursaut collectif pour relancer l'action climatique en France. Cela implique de consolider rapidement le cadre d'action publique, renforcer les mesures structurelles et adopter une gouvernance solide avec des objectifs clairs pour 2030 et au-delà...

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La semaine en bref...

- Alpes de Haute-Provence : un jeune cerf, clairement habitué à la présence humaine, a été observé pendant deux mois au village vacances Lou Riouclar, à Méolans-Revel. L’animal, au comportement peu farouche, ne possède pas les instincts sauvages typiques de son espèce. Peut-être élevé par l'homme, il a retrouvé un semblant de liberté, mais son imprégnation le condamne à ne plus pouvoir vivre avec ses congénères. Certes, vu son âge, il n’est aucunement agressif, mais il reste puissant et pourrait causer involontairement un accident. Quant à savoir comment il se comportera au moment du brame, c’est un risque que les autorités n’ont pas voulu prendre. Sa capture a été prise en charge par l'OFB...

 

- Aude : depuis le 1er juillet 2025, une mesure est entrée en vigueur pour mieux gérer la population de sangliers. Sus scrofa est classé comme « ESOD » (espèce susceptible d'occasionner des dégâts) dans 23 communes. Cette décision, établie par arrêté préfectoral pour les années 2025 et 2026, vise à renforcer la prévention des dommages causés par ces animaux qui peuvent endommager les cultures et les infrastructures. En réponse à cette problématique, les autorités locales ont décidé de concentrer leurs efforts sur la mise en place d'actions ciblées. Le nouveau statut permettra une gestion plus proactive de la population de sangliers, et les 23 communes concernées bénéficieront d'une meilleure organisation des opérations de piégeage, réalisées par des personnes formées et avec du matériel agréé.

 

- Aveyron : les chasseurs ont été honorés par la Région Occitanie lors de la cérémonie annuelle des trophées de la chasse durable, qui reconnaît l'engagement et l'investissement des associations de chasse locales. Cette année, deux équipes se sont particulièrement distinguées : l'équipe de Prades-d'Aubrac a été la première à recevoir une distinction, saluée pour son implication lors d'une course d'orientation rassemblant 200 sportifs sur le plateau de l'Aubrac. En plus d'organiser l'événement, les chasseurs ont préparé des repas avec des spécialités locales, mettant en avant la viande de gibier. Cette initiative innovante a inspiré d'autres associations à cuisiner pour des événements sportifs, créant ainsi un précédent positif dans la région. La seconde récompense a été attribuée à l'équipe de chasse de Rieupeyroux, honorée pour son engagement lors de l'Aveyronnaise Classic, une célèbre course de moto. Les chasseurs ont assuré un ravitaillement à base de viande de gibier et géré la buvette, en plus d'avoir contribué à l'entretien et à la réouverture des chemins utilisés pour la course. Leur soutien logistique préalable a été essentiel pour la réussite de l'événement, soulignant leur dévouement communautaire et leur impact positif sur la région. Ces initiatives démontrent l'importance croissante des collaborations entre les associations de chasse et les événements sportifs pour promouvoir la durabilité et valoriser les ressources locales...

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L'Union européenne confirme : aucun changement en vue sur la chasse en Afrique

L'Union européenne a confirmé qu'elle ne prévoyait aucun changement dans sa politique actuelle, concernant la chasse aux trophées en Afrique, en réponse à des préoccupations soulevées au Parlement européen, concernant les droits de l'homme dans le nord de la Tanzanie. La Commission européenne a explicitement déclaré que les programmes de chasse légale et bien réglementés peuvent jouer un rôle déterminant dans la conservation des espèces, et le soutien aux moyens de subsistance des peuples autochtones et des communautés locales. Cette affirmation repose sur des bases scientifiques solides et une gouvernance robuste, mettant en avant l'importance des incitations à la conservation pour les communautés locales impliquées. La Commission a également précisé que les consultations actuelles avec les autorités scientifiques des États membres concernent principalement l'opportunité d'inclure d'autres espèces dans l'annexe XIII du règlement (CE) n° 865/2006, un processus centré sur l'état de conservation des espèces, et non sur des considérations éthiques, sociales ou relatives aux droits de l'homme. Cette distinction souligne que les cadres juridiques européens sont exclusivement orientés vers la conservation des espèces sauvages. Les tensions politiques autour de la chasse internationale ont exacerbé ce débat, notamment dans le contexte des programmes de conservation communautaires en Afrique. La chasse réglementée est souvent intégrée aux stratégies nationales de biodiversité et de développement rural, malgré les critiques de certaines campagnes qui cherchent à lier la réglementation européenne sur le commerce des espèces sauvages aux droits de l'homme. L'International Council for Game and Wildlife Conservation a salué la position claire et scientifique de la Commission européenne, soutenant l'utilisation durable des ressources naturelles comme outil essentiel de conservation, sur des preuves scientifiques et respectueuses des cadres juridiques existants, afin que les communautés rurales bénéficient de manière juste de la gestion de leur faune sauvage.