Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Conservation : et voilà les OECM (Other Effective Conservation Measures)

Lors d’un webinaire organisé par l’UICN, un panel d'experts a discuté du rôle des OECM en tant qu'outil essentiel pour atteindre les objectifs européens de conservation de la nature, en particulier en ce qui concerne l'objectif de protéger 30% des terres et des mers de l'UE d'ici 2030. Les OECM sont des sites en dehors des aires protégées qui assurent la conservation à long terme de la biodiversité dans le cadre d'une gouvernance et d'une gestion équitable. Mais ce sont aussi un outil politique relativement nouveau dans de nombreux États membres. Le Dr Stephen Woodley, coprésident du groupe de spécialistes UICN-CMAP sur les OECM, a souligné que : « Les OECM sont une opportunité pour l'UE de construire un système plus complet pour aider à stopper et inverser la perte de biodiversité. Les OECM peuvent travailler avec des systèmes d'aires protégées améliorés et élargis pour construire des réseaux de conservation qui préservent la nature et l'aident à s'adapter au changement climatique ». Frank Vassen, de la Commission européenne soulignait lui, que : « Le document de travail des services de la Commission sur les critères et les orientations pour les désignations de zones protégées fournit une définition des autres mesures de conservation efficaces par zone… ». Quant au docteur Olivier Hymas, chercheur principal à l'Université de Lausanne, il ajoutait : « … bon nombre des mesures de protection de la biodiversité sont invisibles aux yeux des décideurs politiques. Cela rend difficile l'élaboration de politiques appropriées… Cependant, sans de telles politiques, nous continuerons, sans le savoir, à perdre une biodiversité qui a été efficacement protégée pendant des centaines d'années… ».

Les faits divers

- Alpes-Maritimes : un accident s’est produit le dimanche 10 décembre, vers midi, dans une zone difficile d’accès de la commune de Biot. Un septuagénaire a été gravement blessé par arme à feu lors d’une battue. Le coup serait parti de sa propre arme. Les sauveteurs du Sdis des Alpes-Maritimes sont intervenus pour dégager la zone et prodiguer les premiers soins sur place, puis le blessé a été héliporté par l’appareil de la Sécurité civile, vers le centre hospitalier Pasteur, à Nice.

- Drôme : Un vol peu ordinaire s’est produit le vendredi 8 décembre, dans le village de Montélier, à proximité de Valence. L’objet du larcin : un hippopotame en bronze, installé depuis 2004 sur l’esplanade de la mairie, œuvre du sculpteur Christian Maas. La commune a publié un avis de recherche sur Facebook et les gendarmes ont mené les premières constatations qui leur ont permis de retrouver la sculpture, abandonnée au parc de Lorient, à Montéléger, à une quinzaine de kilomètres du lieu de son enlèvement. L’œuvre d’art était… « pucée ».

- Indre et Loire : mardi dernier, lors d’une partie de chasse, un homme est tombé dans la rivière, à Genillé. La tête à l’envers, les pieds dans l’Indrois, il a été secouru par deux de ses collègues qui ont appelé les pompiers, et les gendarmes pour les vérifications d'usage. En cause les fortes pluies qui ont fait monter le niveau de la rivière, masquant ainsi les cuvettes du terrain. Plus de peur que de mal pour cet incident qui n’a pas fait de blessé.

- Hérault : un chasseur âgé de 80 ans, accompagné de son chien, s’est égaré mercredi dernier en soirée, à Cazilhac, près de Ganges. L'alerte a été donnée vers 20 h auprès des gendarmes de la compagnie de Lodève, qui ont déclenché les recherches qui se sont poursuivies toute la nuit. Le chasseur a finalement été retrouvé le lendemain matin, sain et sauf avec son chien, sur le territoire du petit village voisin de Gorniès, à quelques kilomètres de son point de départ.

- Haute-Garonne : les sangliers s’enhardissent et les riverains se plaignent des dégâts. Certes, c’est dérangeant, mais il faut rappeler qu’en 2021, lors d’une grande campagne anti-chasse, des municipalités, soutenues par quelques écolos et l’ASPAS, interdisaient les battues et déclaraient triomphants : « C’est une victoire pour nous et pour les sangliers. C’est exceptionnel d’avoir pu faire retirer un tel arrêté, et nous allons travailler en collaboration pour que tout le monde y trouve son compte, habitants comme sangliers… » déclarait le délégué de l’ASPAS de Haute-Garonne. Même son de cloche chez un adjoint au maire d’une localité proche de Toulouse qui ajoutait : « Nous nous sommes mis d’accord pour effectuer ensemble une visite du bois communal et voir ce qu’il était possible de faire pour améliorer la cohabitation avec les quelques sangliers qui s'y trouvent… »... et maintenant nourris aux petits légumes frais des jardins. En cas de dégâts de sangliers, les jardiniers amateurs peuvent s’adresser à l’ASPAS…

- Meuse : une collision avec un sanglier s’est produite vendredi, sur la D 603, sur le territoire d’Eix, au sommet de la « côte d’Étain », en direction de Longwy depuis Verdun. L’automobiliste, âgé d’une vingtaine d’années, légèrement blessé, a été pris en charge par les pompiers du centre de secours de Verdun. Quant au suidé, blessé, il a été euthanasié par un lieutenant de louveterie, appelé par les gendarmes.

- Hautes-Alpes : samedi matin, les agents de l’OFB ont découvert le corps d'un canidé sur le bas-côté de la RN 94, aux abords de Saint-Martin-de-Queyrières. Les agents ont confirmé que l'animal était bien un loup, probablement tué par un véhicule. Des examens complémentaires sont en cours.

- Vaucluse : autre affaire de loup, samedi matin également, quand un habitant de Bollène a constaté que sa chienne malinoise était morte, probablement victime d’un loup, avec de sanglantes traces à la gorge. Une expertise est en cours afin de déterminer qui est à l'origine de cette mortelle attaque. 

Le collectif « Un jour, un chasseur » attaque l’Etat

C’est la suite de l’affaire Morgan Keane, ce jeune habitant de Calvignac, dans le Lot, tué par un chasseur en décembre 2020. Le 10 octobre dernier, ses amis du collectif « Un jour, un chasseur » aidés par l’ASPAS, ont adressé une demande préalable à plusieurs ministres, pour inaction et carence fautive, et une demande préalable indemnitaire, aux ministres concernés par la chasse, dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, c'est-à-dire l'équivalent d'une mise en demeure. L’Etat avait donc deux mois pour répondre à ces injonctions, ce qu’il n’a pas voulu faire. Le collectif a donc déclaré : « Nous n'avons pas reçu de réponse. C'est décevant, encore une fois, de voir que le gouvernement ne prend pas la mesure de ce qui se passe dans les campagnes. Mais on s'y attendait un peu… Nous déposerons un recours au mois de janvier car le calendrier de fin d'année se précipite un peu. C'est juste un peu plus tard que prévu, mais cette action en justice est plus que jamais d'actualité ». Julien Roelens, l'avocat qui défend le collectif et l'Aspas, veut faire reconnaitre par le Tribunal administratif de Paris, qui sera saisi, deux types de carences de l’Etat : une absence de mesures de sécurité globales à l'échelle du pays, et une validation des schémas départementaux jugés parfois « disparates et incomplets » par les préfets. C'est sur ces différents points qu'il entend prouver la responsabilité de l'Etat, non seulement dans cette affaire, mais plus largement dans tous les accidents de chasse, en France. Affaire à suivre….

Et encore une polémique à propos d’un cerf tué légalement

Depuis que les écolos-zozos donnent des noms aux cerfs, il ne se passe plus une saison sans qu’ils ne crient au scandale dès que l'un d'eux disparait. Le dernier en date vient de la forêt de Mormal, dans le Nord, où un vieux cerf ravalant, proche de ses seize années d’existence, a été tué mercredi dernier dans le cadre du plan de chasse. Donc rien d’illégal dans ce tir, qui mérite plus de compliments que de reproches, au titre d’une sensiblerie béotienne de ces écolos de salon, qui oublient que cette disparition va permettre à un cerf plus jeune de s’exprimer. C’est la loi de la nature et c’est le rôle de la gestion des populations animales sauvages, qui doit quand même être bien faite, puisqu’elle a permis de faire passer, en France, le cheptel grands cervidés de moins de 20 000 animaux en 1980, à plus de 200 000 aujourd’hui… Mais il est vrai qu’un cerf plus jeune se laisse moins facilement « saisir le portait » par ces chasseurs d’images…

Progression du virus « Rosalia » en Espagne

Depuis le premier cas décrit en 2020, le virus SDRP-1 de pathogénicité élevée, ou « Rosalia » s’est étendu au centre et au sud de l’Espagne en 2022. Ce virus est actuellement retrouvé essentiellement en élevage de porcs domestiques avec, dans la zone infectée une prévalence proche de 70%. Lors de la première vague en 2020, l’expression comprenait des avortements, des porcelets en mauvais état à la naissance et de la mortalité de truies gestantes. Pour les vagues suivantes (2020-2021) le tableau épidémiologique était similaire, avec en plus de la mortalité en nurserie, et une morbidité variable chez les adultes. D’après le professeur Enric Mateu, de l’Université de Barcelone, la transmission aérienne du virus semble importante, et chez les individus survivants, un retour à un état normal ne survient qu’après plusieurs mois. La sensibilité du sanglier à ce virus est peu décrite, mais la vigilance semble de mise en cas d’observation d’avortements ou de mortalité juvénile. Si vous constatez, sur votre territoire de chasse, des effets identiques à ceux décrits plus haut, n'hésitez pas à faire remonter l'information au réseau SAGIR, via votre FDC.

Japon : de la viande sous vide…

Polémique au Japon autour d’un distributeur automatique de viande. Mais là, il ne s’agit pas de bœuf de Kobé ou autre viande fine… Dans la province montagneuse d'Akita, réputée pour les nombreux ours qu’elle abrite, la chasse du plantigrade est certes légale, mais depuis que les attaques se multiplient, encouragée par les autorités. Alors pour amortir sans doute le temps passé et le prix des cartouches, un club de chasse nippon, a fait installer à proximité de la gare locale, un distributeur automatique et réfrigéré, de viande. Seulement voilà, cet appareil en service depuis le début de l'année, est dans le collimateur des protecteurs, car ses tiroirs contiennent de la viande… d’ours. A 15 € la demi-livre, disponible 24 heures sur 24 heures, le succès est au rendez-vous. Comme l’a précisé le journal de la région, « les ours sont capturés dans les montagnes par les membres d’un club de chasse et la viande est préparée dans un abattoir. La viande d'ours est un mets délicat, riche en fibres, en vitamines et en collagène. En termes de goût, on la compare souvent au chevreuil… ». Bref, c'est devenu une attraction touristique et culinaire, limitée certes car il y a des quotas à ne pas dépasser, mais déjà servie en restauration. Précisons qu’environ mille ours sont tués chaque année dans la région d'Akita, ce qui n’empêche pas les défenseurs des plantigrades de rappeler que : « les ours sont des animaux sauvages qui n’ont pas à finir dans des assiettes », mais omettant de dire qu’au Japon, il a eu pour cette année 2023 plus de deux cents attaques dont neuf mortelles…

La France et le Kazakhstan ont lancé le Comité international de pilotage du « One Water Summit »

Ce sommet sur l’eau se tiendra en septembre 2024, à New York, ont annoncé le président de la République Emmanuel Macron et le président de la République Kazakhe, Kassym-Jomart Tokaïev. Son comité de pilotage international a donc été lancé à la COP28 par Barbara Pompili, qui, depuis le 23 octobre dernier, a retrouvé les faveurs du gouvernement, puisque nommée au Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), rattaché à Elisabeth Borne. En jeu, tenter de résoudre la crise mondiale de l’eau qui s’aggrave sous l’effet du changement climatique, de la perte de la biodiversité et de la pollution. Cette situation est empirée par l’absence d’une gouvernance appropriée de l’eau à tous les niveaux. C’est donc face à cette situation, que la Conférence des Nations unies sur l’eau de mars 2023 a reconnu la crise mondiale de l’eau, et un nouvel agenda a été lancé avec une Conférence des Nations unies sur l’eau programmée en 2026. La COP28 a constitué également une première étape importante pour l’intégration de l’eau dans les discussions, les actions et les finances relatives au climat. Pour initier la préparation de « One Water Summit », notre ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a représenté la France lors du lancement du comité de pilotage, rappelant que : « cette initiative est la plus importante jamais lancée pour restaurer les rivières, les lacs et les zones humides dégradés et invite tous les gouvernements à s'engager à atteindre des objectifs clairs, en vue de restaurer 300 000 kilomètres de rivières et 350 millions d'hectares de zones humides d'ici à 2030… ».

L’ONF dans le collimateur des militants écologistes radicaux

L’Ecologie punitive à tous les niveaux commence sérieusement à indisposer les agents de l’Office National des Forêts, que les activistes verdâtres accusent d'aggraver les effets du réchauffement climatique en déboisant. Le problème est que ces violences ne sont plus que verbales, elles deviennent physiques dans toutes les régions de France. Menaces, injures et sabotages sont dorénavant le quotidien des forestiers, qui sont les cibles privilégiées de ces militants écologistes. « Plus rien ne les freine, ils arrachent nos panneaux et taguent nos véhicules. Avant nous avions trois ou quatre attaques dans l'année, maintenant il ne se passe plus une semaine sans qu’il y ait des actions » déplore l’un des professionnels du bois. Mais ces attaques en règle débordent l’ONF, et atteignent les exploitations et entreprises forestières qui travaillent pour l’Office. Sabotages des engins de débardages, vols de carburants dans les réservoirs des camions grumiers, pneus crevés, flexibles hydrauliques coupés, voir même incendies volontaires de ces équipements, engendrent des dégâts pouvant parfois s'estimer à plusieurs centaines de milliers d'euros. « Nous sommes démunis devant ces écolos radicaux. Nous multiplions les moyens de surveillance, mais ce ne sont que des arguments de dissuasion, et quand un saboteur est identifié, ce qui arrive, avouons-le, rarement, les condamnations ne sont pas en adéquation avec les dégâts subis. Quant au stress du personnel, il n’est jamais pris en compte… » regrette le patron d’une scierie du Morvan qui précise : « Décembre et ses sapins de Noël coupés rend fous ceux qui ignorent que ces arbres sont cultivés uniquement dans ce but, et ne participent en aucun cas à une quelconque déforestation, puisque toutes les parcelles sont replantées pour un cycle qui dure en moyenne, entre 5 et 8 ans… ».

A la Centrale Canine : l’édition 2024 du Trophée Christian Eymar-Dauphin

Pour sa quatrième édition, le Trophée Christian Eymar-Dauphin reviendra le 28 janvier 2024, au Palais du Lac à Vichy, avec une mise à jour de son règlement. Cet évènement vient conclure toute une année d’expositions canines pour valoriser les meilleurs chiens de l’année 2023, mais aussi pour partager un moment convivial avec leurs éleveurs et propriétaires. Ce déjeuner festif, imaginé par le regretté Christian Eymar-Dauphin, remporte chaque année un très bon accueil auprès des participants. Unique en son genre, ce Trophée Christian Eymar-Dauphin est un concours à récompense honorifique, qui n’ajoute rien au pedigree du « chien de l’année » élu au terme de la compétition, mais dont l’objectif est de mettre sur le devant de la scène les chiens les plus méritants de l’année passée.  

Les 128 chiens sélectionnés devront remplir obligatoirement les critères suivants :

- être inscrits au LOF et confirmé,

- appartenir à un propriétaire résidant en France,

- avoir obtenu un titre de Champion de France homologué entre le 20 décembre 2022 et le 20 décembre 2023 (inclus),

- avoir obtenu un titre au choix parmi les suivants : Champion des Expositions Nationales, homologué entre le 20 décembre 2022 et le 20 décembre 2023 (inclus), ou Champion Jeune des Expositions Nationales, ou encore Champion de France Jeune. Le jour « J », tout le monde pourra profiter du show, retransmis en live sur la chaîne YouTube de la Centrale canine.

Pour en savoir plus, c’est ICI

Covid-19 : l’infection par le Sars-CoV-2 responsable d’une neurodégénérescence chez le chien

Une étude coréenne montre que le variant delta du Sars-CoV-2 peut infecter le chien, et provoquer des lésions cellulaires dans le cerveau et les poumons, même en l’absence de signes cliniques neurologiques ou respiratoires. En outre, le coronavirus se transmet entre chiens par contact direct, et peut alors induire des modifications pathologiques au niveau du cerveau et des voies respiratoires supérieures, contrairement aux conclusions d’études antérieures. Cette étude a permis de démontrer que le virus de la Covid-19 endommage la barrière hémato-encéphalique, ce qui lui permet de la franchir, expliquant ainsi les lésions du système vasculaire cérébral, plus visibles dans la substance blanche, observées chez des chiens infectés soit expérimentalement par voie intranasale, soit par transmission virale directe. L’analyse des prélèvements nasopharyngés et oropharyngés a permis de déceler une réponse inflammatoire plus ou moins sévère, selon les phases de l’infection et les tests d’immunofluorescence réalisés ont confirmé l’existence de particules virales dans le cerveau canin. Le Sars-CoV-2 a ainsi été détecté dans les poumons et le cerveau des chiens inoculés et en contact. Pourtant, aucun n’a présenté de troubles neurologiques apparents ou de signes respiratoires de la Covid-19. Les altérations mises en évidence révèlent que même les animaux asymptomatiques infectés par le coronavirus peuvent développer à la fois une affection neurodégénérative dans le cerveau (maladie des petits vaisseaux) et des lésions pulmonaires (pneumonie interstitielle). En outre, ces atteintes sont durables, ce qui suggère chez les chiens infectés, le développement d’un syndrome de longue durée, de type Covid long chez l’humain.

Les bouquetins ariégeois ont leur application mobile

Depuis les premiers lâchers de bouquetins en 2014, le PNR des Pyrénées ariégeoises anime un site internet dédié au programme de réintroduction et à l’espèce. Ce site rassemble toutes les informations sur cette thématique et vous permet de signaler vos observations. Que vous soyez randonneur ou simple observateur, ces informations sont directement transmises aux agents en charge du suivi de l’espèce. Ce suivi participatif contribue notamment à améliorer les connaissances sur les mouvements des populations. En cette fin d’année, le site internet « www.bouquetin-pyrenees.fr » fait peau neuve, et parallèlement, la grande nouveauté est la création d’une application mobile qui permet au grand public de renseigner leurs observations de bouquetins directement sur le terrain grâce à la géolocalisation. Une fois les informations renseignées, les agents du Parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises reprennent contact avec les observateurs pour d’éventuels compléments ou pour leur en dire plus sur les animaux observés. L’année 2024 verra le PNR fêter les 10 ans du retour du bouquetin dans les Pyrénées ariégeoises, et pour cette année 2023, pas moins de 45 naissances ont été observées, ce qui porte la population de bouquetins en Ariège à 230 individus.

 

Pour télécharger l’application : c’est ICI

 

Le Marais poitevin classé « Site Ramsar »

C’est officiel : le parc naturel régional du Marais poitevin, entre la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime, est devenu le 54e site Ramsar de France, et le 2 531ème mondial. La démarche, engagée par le Parc naturel régional du Marais poitevin en 2018 a donc abouti à cette labellisation, une reconnaissance internationale pour la deuxième plus grande zone humide de France. L’annonce a été faite le premier décembre dernier, par le ministère de la Transition énergétique. La convention Ramsar est un traité international qui reconnaît, depuis sa signature en 1971, l’importance des zones humides, vitales pour le maintien de la biodiversité. Les Etats signataires s'engagent à une utilisation rationnelle de ces zones, et depuis 2014, les États-parties sont encouragés à mieux prendre en considération les besoins des populations dépendantes des zones humides dans leur vie quotidienne. Le Parc et ses partenaires s’attacheront à poursuivre cette dynamique enclenchée en faveur de la préservation et de la valorisation des 69 034 ha du Marais poitevin, qui accueille une diversité d’habitats et d’espèces remarquables. Y sont recensées 337 espèces d’oiseaux, plus de 1000 espèces de plantes, des boisements humides, un réseau hydraulique d’environ 8 200 kilomètres.