Dès l’apparition des premiers symptômes, une consultation vétérinaire s’impose. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, complété par des radiographies. Une détection précoce permet de ralentir l’évolution de la maladie. Le vétérinaire peut alors proposer plusieurs approches complémentaires :

- adapter l’hygiène de vie : un contrôle strict du poids est capital, car chaque kilo supplémentaire accroît la contrainte sur les articulations. Une alimentation équilibrée, parfois enrichie en acides gras oméga-3, contribue également à la santé articulaire ;

- exercice modéré et régulier : plutôt que des efforts violents, privilégier la marche en laisse ou la natation, excellentes pour mobiliser les articulations sans les traumatiser ;

- suppléments nutritionnels : chondroprotecteurs (glucosamine, chondroïtine, moules vertes de Nouvelle-Zélande), collagène de type II, ou encore acides gras essentiels sont régulièrement prescrits pour soutenir le cartilage.

 

Le cas du Flexadin Advanced

Les laboratoires français Vetoquinol, spécialisés dans la recherche vétérinaire, proposent un complément alimentaire : le Flexadin Advanced. Celui-ci associe notamment du collagène de type II non dénaturé à d’autres molécules déjà utilisées dans le traitement de l’arthrose. Le collagène de type II, extrait du cartilage de poulet, est connu depuis longtemps en médecine traditionnelle chinoise, et suscite aujourd’hui un intérêt croissant dans la recherche moderne. Bien que les résultats définitifs manquent encore, de nombreux praticiens observent une amélioration du confort articulaire des chiens traités. Le coût de ce traitement reste non négligeable (environ 1 euro la bouchée, sur une cure de trois mois), mais il s’inscrit dans une stratégie globale de gestion de l’arthrose.

 

Peut-on véritablement « soigner » l’arthrose du chien ?

Comme chez l’homme, il n’existe pas de guérison définitive. Les prothèses articulaires sont parfois posées chez certains chiens, mais ces interventions chirurgicales lourdes restent rares et réservées à des cas bien précis. L’objectif du traitement est donc avant tout de ralentir l’évolution de la maladie, de réduire la douleur et de maintenir la mobilité. En plus des suppléments nutritionnels, le vétérinaire peut prescrire :

- des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour calmer les phases douloureuses ;

- des injections intra-articulaires (acide hyaluronique, plasma riche en plaquettes) dans certains cas ;

- la physiothérapie et la rééducation fonctionnelle, de plus en plus développées en médecine vétérinaire (massages, hydrothérapie, laser, etc.).

 

Comment protéger les chiens les plus âgés ?

Lorsque le chien vieillit, il est essentiel de l’économiser sans pour autant le priver d’activité. Une activité douce mais régulière permet de maintenir la tonicité musculaire qui soutient les articulations. Un couchage confortable, chaud et épais soulage ses points d’appui. Enfin, aménager l’environnement (rampe d’accès pour éviter les escaliers, tapis antidérapants) contribue à son confort au quotidien.