Ces chiens, venus d’Asie, seraient arrivés en France vers le 8e siècle, lors des grandes invasions barbares qui ont également apporté la chasse au vol. La loi des frisons, édictée par Charlemagne en 802, précisait déjà : « que celui qui a tué un chien d'oysel (canem acceptorium) ou un petit braque (braconeur parvum) compose avec 4 sous ». Sa grande valeur reconnue, les compétences du chien d’oysel furent ensuite abondamment citées dans le livre de la chasse de Gaston Phébus : « Il y a des chiens qu'on appelle chien d'oysel et espaignols, pour ce que cette nature vient d'Espagne. Combien il y en ait en d'autres pays… ». Puis, bien plus tard, dans les années 1900, c’est le forestier allemand Rudolf Friess qui contribua à lui faire acquérir ses qualités actuelles, qui font de ce chien un auxiliaire polyvalent à la chasse. Devenu chien d’Oysel allemand, nommé Wachtelhund (qui signifie chien de caille), il est aujourd’hui utilisé aussi bien pour le petit et le grand gibier, puisque quêteur, broussailleur, meneur à voix, il sait tout faire. Aussi pour confirmer ses qualités, des épreuves de travail sont organisées tous les ans, et la dernière a eu lieu la semaine dernière en Meuse, où durant trois jours, les chiens qui ont été jugés avaient déjà réussis préalablement le TAN, dont le résultat était pris en compte dans la grille de cotation des géniteurs…
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