L’aménagement de couverts pour le gibier, qu’il s’agisse de cultures, de haies, de friches ou de bosquets, constitue un élément essentiel dans la gestion rationnelle des territoires de chasse. Leur utilité dépasse largement le simple cadre cynégétique : ils participent à la préservation de la biodiversité, à l’équilibre écologique et à l’attractivité des paysages ruraux. Qu’il s’agisse de grandes plaines céréalières ou de massifs boisés, la création et l’entretien de couverts répondent à un ensemble de besoins vitaux pour la faune sauvage. Dans de nombreuses régions, l’évolution des pratiques agricoles et sylvicoles a conduit à une diminution drastique des habitats naturels.
Or, tout animal sauvage a besoin de trois éléments fondamentaux : nourriture, eau, et abri. En plaine, notamment dans les zones intensivement cultivées, les périodes de moisson ou de labour laissent les terrains totalement nus. Le petit gibier (perdrix, faisans, lièvres, lapins) devient alors plus vulnérable aux prédateurs et aux conditions météorologiques. En forêt, les couverts peuvent manquer dans les sous-étages, lorsqu’une gestion trop fermée du milieu empêche le développement de la strate arbustive. Dans les deux cas, la capacité d’accueil du milieu diminue, ce qui entraîne une baisse des effectifs de gibier, par l’abandon de ces territoires....
Côté aménagement...