Les faits divers de la semaine

- Côte d’Armor : deux chasseurs, résidents de Saint-Mayeux, âgés respectivement de 75 et 59 ans, ont comparu le 30 avril dernier, devant le Tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour des actes de braconnage nocturne dans la région de Loudéac. Après avoir nié les accusations, ils ont finalement été reconnus coupables et condamnés. Les faits remontent à novembre 2022 lorsque la gendarmerie de Guingamp et l'OFB ont lancé une enquête suite à une dénonciation. Lors du procès, et bien que les accusés aient initialement contesté les accusations portées contre eux, les preuves présentées par les enquêteurs ont abouti à leur condamnation. Les amendes infligées, qui s'élèvent à 2 000 €, visent à dissuader ce type d'activités illégales et à promouvoir le respect des règles de protection de l'environnement et de la faune sauvage.

 

- Drôme : dans la nuit du 25 au 26 avril, un loup a été abattu à Menglon, par un lieutenant de louveterie. Cette intervention fait suite à une attaque survenue la veille, au cours de laquelle six béliers appartenant à un éleveur local ont été tués près des habitations. Quatre autres animaux manquent également à l’appel. Il s’agissait de la quatrième attaque que subit cet éleveur en un an. Face à cette situation, il a exposé les carcasses devant sa propriété, accompagnées d’un message ironique : « Vive les loups, merci d’avoir commis ces crimes au cœur de notre village ». Selon Michel Sanjuan, vice-président de la FDC, les traces sur les cadavres suggèrent qu’une meute serait à l’origine de l’attaque. Il s’agit du quatrième loup abattu dans le département depuis le début de l’année.

 

- Haute-Garonne : en mars 2023, le maire de Lherm, Frédéric Pasian, a interdit la chasse dans le bois communal des Escoumes, à la suite d’incidents (vététiste blessé en 2009, balle logée près d’un supermarché en 2021, une famille coincée en pleine battue en 2024...). Mais, malgré ces événements, le préfet a demandé l’annulation de l’arrêté municipal. Saisi, le tribunal administratif de Toulouse a suspendu l’arrêté en décembre 2023, puis l’a définitivement annulé le 29 avril 2025, la justice ayant estimé que la cohabitation entre chasseurs et promeneurs ne justifiait pas une interdiction générale, d’autant que l’ACCA locale avait déjà sanctionné des chasseurs fautifs. Le tribunal a également précisé que le bois faisait toujours partie de l’ACCA, en raison du rejet implicite de la demande de retrait restée sans réponse de la Fédération. Le maire conteste ce point, affirmant qu’une délibération du conseil municipal avait bien été transmise à la fédération par courrier recommandé. Jean-Bernard Portet, président de la FDC a salué une décision de bon sens et assuré qu’une solution de compromis serait proposée en juin prochain. De son côté, le maire envisage de faire appel de la décision dans les deux mois.

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