- Gironde : le vendredi 25 avril, vers 23 heures, un dramatique accident s'est produit à Mios, sur la RD3, près du bassin d'Arcachon. Une femme de 55 ans, circulant à moto sur l’avenue des Landes de Gascogne, a violemment percuté un sanglier. Malgré l’intervention rapide des secours, la motocycliste est décédée sur place. L’accident s’est produit au lieu-dit Lillet, une zone bordant le parc naturel des Landes de Gascogne. Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour préciser les circonstances exactes de la collision de Mios. Ce drame rappelle les risques accrus liés à la circulation en milieu semi-rural, notamment la nuit, où les animaux sauvages peuvent surgir de manière imprévisible.

 

Gironde encore : l'Association saintongeaise de chasse au gibier d'eau (ASCGE) a tenu son assemblée générale annuelle dans la salle des fêtes de Saint-Fort-sur-Gironde. À cette occasion, le bureau de l'association a présenté le bilan de l'année écoulée devant ses nombreux adhérents. L'ASCGE, basée à Mortagne-sur-Gironde, regroupe aujourd'hui 422 chasseurs, tous engagés dans la préservation et la gestion des zones humides entre terre et estuaire. Le territoire couvert par l'association s'étend sur une vaste portion du littoral, depuis la forêt de Suzac, à Saint-Georges-de-Didonne, jusqu’au Pôle nature de Vitrezay, à Saint-Sorlin-de-Conac. Les chasseurs de l'ASCGE exercent leur activité dans le cadre d'une convention d’occupation signée pour une durée de six ans avec le Conservatoire du littoral, gestionnaire des terrains. Lors de cette assemblée, il a notamment été annoncé que 62 sangliers avaient été prélevés au cours de la saison. Ce chiffre témoigne de l'implication des membres dans la régulation du grand gibier, en complément de la chasse au gibier d’eau, cœur de leur pratique.

 

- Lozère : la Nationale d’élevage du Club Français des Brunos et des Chiens Courants Suisses aura lieu le 29 juin prochain, à Mende, dans le cadre du Salon Gabalitana Chasse-Pêche-Cheval-Nature. Le Chien Courant Suisse est une race ancienne datant de l'époque romaine, comme en témoigne une mosaïque trouvée à Avenches. Ces chiens ont acquis une renommée internationale, recherchés par les Italiens au 15ème siècle et par les Français au 18ème siècle pour leurs exceptionnelles capacités de chasse au lièvre. En 1933, un standard unifié a été établi pour les quatre variétés reconnues : Bernois, Bruno du Jura, Lucernois et Schwytzois. Cette Nationale d’élevage offre une occasion unique d'admirer les plus beaux spécimens de ces races suisses et françaises, tout en explorant les initiatives du club pour les préserver. Contact : Philippe Krieg clubfrancaisdesbrunosetdesccs@gmail.com

 

Mayenne : la préfecture a récemment renforcé les mesures pour contrôler la prolifération des sangliers, une décision motivée par les dégâts croissants causés aux exploitations agricoles. Cette année, les pertes ont été évaluées à 350 000 €, marquant une augmentation significative, malgré une augmentation des prélèvements par les chasseurs, qui ont atteint un peu plus de 5 200 animaux. Pour endiguer cette expansion, de nouvelles règles entreront en vigueur à partir du 1er juillet. Les chasseurs auront la possibilité d'installer des pièges afin de capturer les sangliers de manière plus proactive. De plus, le tir des sangliers sera désormais autorisé toute l'année, dépassant ainsi le cadre strict de la saison de chasse. La préfecture espère ainsi réduire les dommages agricoles et préserver l'équilibre écologique local tout en répondant aux défis posés par la croissance démographique des bêtes noires.

 

- Pyrénées Orientales : dans la vallée de Lavail, près de Sorède, une série d’événements nocturnes attire l’attention : tirs entendus la nuit, carcasses d’animaux abandonnées et incendie volontaire d’un conteneur à déchets. Située à proximité de la réserve naturelle de la Massane, classée à l’Unesco, cette zone prisée des randonneurs est confrontée à ce qui semble être une activité de braconnage organisée. Pourtant, aucune plainte officielle n’a encore été déposée. Yves Porteix, maire de Sorède, alerte sur la dégradation de la tranquillité locale et demande l’installation de caméras pour sécuriser le secteur. Selon lui, ces actes illégaux mettent en péril la quiétude d’un site naturel fréquenté par des familles. L’incendie du conteneur inquiète particulièrement, car il pourrait annoncer des atteintes plus graves à l’environnement forestier. Certains évoquent des braconniers venus de loin, agissant lors des nuits de pleine lune, mais hésitent à témoigner. La municipalité appelle donc les riverains à signaler tout comportement suspect.

 

- Savoie : surnommé « poule des neiges », le tétras lyre est au cœur de sa période de reproduction, marquée par des roucoulements et des danses nuptiales. Les équipes de comptage « au chant » sont à pied d’œuvre et quadrillent le secteur qui leur est attribué. Chaque cri entendu est noté méticuleusement et chaque observation vérifiée contribuant à une meilleure compréhension de la santé de cette espèce emblématique des Alpes est consignée sur une fiche détaillée. Pour les agents du Parc de la Vanoise, ce comptage informel est crucial pour estimer la population avant la saison de ponte en juin. Le comptage d’été, lorsque les petits seront nés, en révèlera un peu plus sur la vie et la survie des tétras lyres, dans ces montagnes préservées.

 

Haute-Savoie : à Montagny-les-Lanches, une femelle serval âgée de trois ans a été découverte dans une cage attenante à une habitation. Son propriétaire, un passionné de félins, l’avait achetée via internet auprès d’un élevage aux Pays-Bas, sans avoir les autorisations requises. Bien que visible depuis l’extérieur, sa présence a été signalée par un chasseur, ce qui a conduit à l’intervention des gendarmes et de l’OFB. L’animal a été pris en charge et transféré au refuge TONGA Terre d’Accueil, dépendant du zoo de Saint-Martin-la-Plaine. Originaire d’Afrique, le serval est un félin sauvage pesant jusqu’à 18 kg. Il n’est pas menacé, mais fait l’objet d’un trafic illégal croissant, notamment via les réseaux sociaux. Il est inscrit à la convention CITES, qui réglemente son commerce international.

 

- Tarn et Garonne : depuis trois ans, la FDC s'investit dans le projet « Via Singlar » pour mieux comprendre les déplacements des sangliers, notamment dans la forêt de Montech. Pour suivre leurs déplacements, 160 sangliers ont été marqués par des boucles auriculaires et 7 équipés de GPS. Lancé en 2022 autour de la forêt d'Agre (Montbartier, Montech, Finhan, Bressols, Bessens), le projet a révélé que, sur 164 animaux marqués, seuls 88 sont encore suivis, les autres ayant été victimes de chasse ou d'accidents, routiers et ferroviaires. L’ajout de GPS a permis d’obtenir des données précises : certains sangliers bagués ont parcouru jusqu’à 83 km, traversant parfois des zones urbanisées. La mortalité reste élevée, notamment le long du canal des Deux-Mers, en raison des risques de noyade. Pour y remédier, des initiatives comme « Eco Via 82 » ont vu le jour, incluant la création de passages sécurisés et d'échelles anti-noyade.

 

- Vienne : un arrêté municipal interdit les battues administratives dans le bois de la Brie, près de Vivonne, jusqu’au 11 mai 2025. Cette mesure, prise à la demande des gendarmes, vise à ne pas perturber les recherches liées à la disparition d’une joggeuse, introuvable depuis le 10 avril. Âgée de 22 ans, la jeune femme n’était pas rentrée chez ses parents ce jour-là, déclenchant un vaste dispositif de recherche, levé après une semaine sans résultat. L’enquête reste active, sous la direction d’une juge d’instruction, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour enlèvement et séquestration depuis le 14 avril. Le bois de la Brie, situé à proximité du domicile familial, est au cœur des investigations. Bien que la période de chasse ne soit pas ouverte, des battues destinées à la régulation du gibier, notamment des sangliers ou corbeaux, y sont habituellement possibles. Celles-ci sont désormais suspendues, la densité de la végétation et la complexité des sentiers rendant ce secteur crucial pour les recherches.

 

- Vosges : après un premier lâcher de neuf grands Tétras ramenés de Norvège au printemps 2024, une nouvelle opération de translocation est programmée avant le 10 mai 2025. Cette fois, l'objectif est plus ambitieux : ramener jusqu'à 50 oiseaux, soit le quota annuel autorisé. Lors de la première tentative, seuls deux oiseaux ont survécu et, s’il en reste encore, cohabitent avec les derniers spécimens encore présents dans les Vosges. Toutefois, l'équipe du Parc naturel régional des Ballons des Vosges reste confiante et précise : « il est prématuré de tirer des conclusions après un seul lâcher... On ne peut tirer un bilan définitif sur une seule opération. Il reste potentiellement 200 lâchers à organiser », souligne Olivier Claude, directeur du Parc. Quant à Laurent Séguin, président du Parc, il rappelle que sous la barre de 500 individus, les populations restent fragiles. « Sans intervention, l’espèce vosgienne était condamnée », précise-t-il. Avec un budget annuel de 230 000 €, ce qui est une goutte d’eau par rapport à la dizaine de millions d’€ que coûte les loups, ce projet, qui bénéficie à l'ensemble de la biodiversité locale est pourtant décrié par des associations vosgiennes de protection de la nature (NDLR : problème d’égo sans doute...). Des actions supplémentaires sont envisagées, notamment la protection renforcée des nids, particulièrement vulnérables à la prédation. En 2025, seuls des oiseaux sauvages seront transloqués. L’introduction d'oiseaux d’élevage issus du parc de Sainte-Croix est envisagée pour 2026.

 

- Yvelines : mercredi 30 avril dernier, une battue administrative aux chevreuils s'est déroulée sur l'aérodrome des Mureaux-Verneuil. Ordonnée par la préfecture et supervisée par un lieutenant de louveterie, cette opération visait à prévenir les risques de collision entre les aéronefs et la faune sauvage, particulièrement critiques lors des décollages et des atterrissages. Malgré les efforts récents pour renforcer les clôtures sur une distance de plus de 1 000 mètres et remplacer 14 portails, les chevreuils continuent de franchir ces barrières. Cette battue, qui avait été demandée par le syndicat gestionnaire de l'aérodrome, s'inscrit dans la préparation de la grande fête de l'air et de l'espace prévue le 18 mai prochain, un événement majeur attirant des milliers de visiteurs.

 

A l’étranger

 

- Australie : un teckel a été retrouvé après 529 jours de fugue. Cette petite chienne s'est échappée lors d'une sortie avec ses maitres, sur l'île Kangourou, célèbre pour sa faune variée comprenant kangourous, koalas et pingouins. Au moment du retour, elle n’a pas répondu aux appels de Georgia Gardner et Josh Fishlock, et les recherches effectuées les jours suivants n’ont rien donné. Cependant, grâce à des apparitions furtives captées par des caméras de surveillance, l'espoir est resté vif. C’est l'association Kangala Wildlife Rescue, qui après des mois de traque intensive, a finalement réussi à la capturer. L'annonce de sa récupération s'est répandue sur les réseaux sociaux, où les propriétaires de la chienne ont exprimé une gratitude infinie envers les bénévoles dévoués.

 

- Etats-Unis : Todd Topicz, un citoyen américain âgé de 39 ans, est poursuivi par la justice pour avoir tué un ours qui s'était introduit dans son garage, où jouaient ses enfants. En août dernier, à Bethlehem (Connecticut), réveillé par les cris de sa femme, cet ancien militaire a découvert l’animal fouillant un sac-poubelle. Bien que l’ours n'ait pas attaqué les enfants, Todd, craignant pour leur sécurité, a tiré plusieurs fois pour le faire fuir. L’ours s’est réfugié dans un arbre mais, en tentant de redescendre, a de nouveau été pris pour cible. Ce n’est que le lendemain que l’ours mort a été retrouvé dans un fossé. Un voisin ayant entendu les coups de feu avait alerté la police, et Todd Topicz a été arrêté pour trouble à l'ordre public, avant d’être poursuivi pour avoir abattu l’animal. Bien qu’une loi autorise l’élimination d’un ours en cas de menace pour les humains ou les animaux domestiques à l’intérieur d’un bâtiment occupé et malgré le soutien d’élus locaux, l’auteur des coups de feu, pour éviter la prison, devra suivre un programme destiné aux délinquants, au terme duquel les charges seront abandonnées.

 

- Mozambique : des rapports, non confirmés, circulent concernant une attaque présumée contre le camp de chasse de Chapungu-Kambako Safaris (CKS) dans la réserve de Niassa, au nord du pays. Bien que des médias aient signalé deux décès potentiels, les autorités mozambicaines n'ont pas encore officiellement confirmé ces informations. Un accès restreint à la zone entourant le camp CKS par les forces mozambicaines, empêche toute vérification immédiate des faits par les propriétaires, les employés et les familles des victimes. Pour ceux qui envisagent un voyage de chasse au Mozambique, il est crucial de prendre des précautions appropriées. Le pays est vaste, et la réserve de Niassa est située à plus de 2 000 kilomètres de la capitale Maputo. En cas de déplacement programmé, examinez attentivement la destination, et vérifiez la couverture d'assurance voyage avec évacuation en cas d'urgence.

 

- Royaume-Uni : au « National Shooting Show » qui se tiendra le week-end prochain, les visiteurs pourront découvrir les plus grandes marques de fusils de chasse et participer à des démonstrations pratiques. Débutant ou expérimenté, des conseils d'experts accompagneront les différentes présentations, démonstrations et compétitions afin d’améliorer la technique et optimiser les équipements. Mais l'événement ne se limite pas aux achats. Il propose aussi une gamme d'activités de plein air pour tous les âges. Un événement unique, qui combine exposition commerciale, compétitions et opportunités d'apprentissage, offrant une plateforme idéale pour découvrir et apprécier le meilleur de la culture du fusil de chasse au Royaume-Uni.