Pour lutter plus efficacement contre la grippe aviaire qui a fait des ravages dans les élevages et la faune sauvage, le ministère de l’Agriculture a annoncé le début de l’expérimentation de deux « candidats vaccins ». Mais, selon le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, il faudra attendre, au mieux, début 2023 pour aboutir à un vaccin, l’expérimentation nécessitant deux cycles de production, c’est-à-dire deux fois 5 mois. Les « candidats vaccins »
sélectionnés sont ceux des laboratoires Ceva Santé Animale et Boehringer Ingelheim. Financée par l’État, des conseils régionaux, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), l’école vétérinaire de Toulouse et le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), cette expérimentation sera prolongée en Bulgarie sur des oies et aux Pays-Bas sur des poulets. De novembre à mai, plus de 1 300 foyers de grippe aviaire ont été recensés dans les élevages français, provoquant l’abattage de 16 millions de volailles dans le pays, dont 11 millions dans le grand ouest.
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