Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Samedi 12 octobre : journée mondiale des oiseaux migrateurs

La Journée mondiale des oiseaux migrateurs est un événement biannuel célébré à l'échelle internationale pour sensibiliser le public à la conservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats. Elle a lieu deux fois par an, le deuxième samedi de mai et d'octobre, mettant en lumière les défis que rencontrent ces espèces durant leurs voyages migratoires. L'objectif est de mettre en place des actions de préservation face aux menaces telles que la perte d'habitat, le changement climatique et la pollution. L'édition d'octobre de cette journée est particulièrement significative car elle coïncide avec le début de la migration automnale pour de nombreuses espèces d'oiseaux dans l'hémisphère nord. Cette période critique exige une attention accrue aux sites migratoires et aux corridors écologiques qui soutiennent ces trajets ancestraux. La journée se concentrera principalement sur les insectes, première source d’alimentation de la plupart des espèces migratrices. Les insectes sont des sources d'énergie essentielles pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs, non seulement pendant les saisons de reproduction, mais aussi au cours de leurs longs voyages d’automne, et ils influencent grandement le moment, la durée et le succès global de la migration des oiseaux. Le long de leurs déplacements, au cours des indispensables escales, les oiseaux migrateurs recherchent activement ces petites bêtes dans les champs, les forêts, les zones humides et divers habitats. Le déroulement de la migration coïncide donc souvent avec le pic d'abondance des insectes lors de leurs haltes, ce qui permet aux voyageurs de reconstituer leurs réserves d'énergie avant de poursuivre leur périple. La perte et la perturbation des populations d'insectes sur les sites de reproduction menacent la survie et le bien-être des oiseaux, tels que les espaces naturels, les prairies entre autres, transformées ou menacées par l'agriculture et le développement urbain avec sa circulation automobile et sa pollution lumineuse qui entraînent le déclin des populations d'insectes. Les pesticides et les herbicides destinés à protéger les cultures nuisent également et peuvent créer cette pénurie de ressources alimentaires riches en énergie et en protéines. Ce plancton terrestre joue un rôle crucial pour les oiseaux qui le rendent bien en éliminant des cultures des risques de maladies ou des dégâts qui nuisent à la santé des plantes…

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A Dijon, du 14 au 18 octobre : Congrès mondial de la vigne et du vin

La France accueille du 14 au 18 octobre 2024, la 45e édition du Congrès mondial de la vigne et du vin, et célèbrera par la même occasion, les 100 ans de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Cet événement, organisé par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, rassemblera à Dijon, désormais le siège de l’OIV, plusieurs centaines d’experts de la vigne et du vin, issus de ses 50 États membres, pour échanger autour du thème : « La vigne et le vin, un patrimoine innovant face aux défis du siècle ». Créée en 1924, en réponse à la crise viticole internationale, l’OIV a aujourd’hui pour mission de rassembler les acteurs du monde de la vigne, du vin et des autres produits qui en sont issus, pour les faire collaborer ensemble. Chaque année, un état membre de l’OIV accueille des spécialistes du secteur du monde entier (scientifiques et chercheurs, organisations professionnelles, administrations…) lors d’un congrès, pour échanger autour d’une thématique particulière et partager son expérience. L’édition 2024 sera particulièrement significative pour la France et pour l’OIV, qui célébrera son centenaire et s’installera dans son nouveau siège, inauguré à cette occasion…

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Le président du SCI en visite à Bruxelles

Président du SCI (Safari Club International), M. McLaurin était à Bruxelles la semaine dernière accompagné par M. Carsten Ottesen, directeur international du SCI, le Dr Zsolt Puha, président de la section slovaque-tchèque, ainsi que Juan Magaz, agent de liaison du SCI auprès de l'UE. Le programme complet de trois jours de lobbying auprès des institutions européennes, qui avait été préparé en amont, comprenait également :

- une réunion officielle avec M. Mekondjo Kaapanda Girnus, ambassadeur de Namibie auprès du Royaume de Belgique, des Pays-Bas et du Grand-Duché de Luxembourg,

- des réunions avec des membres du Parlement européen, dont Mme Mireia Borras et M. Herman Tertsch (Espagne), Alex Agius Saliba (Malte), et les bureaux de neuf autres membres pour défendre le droit de chasser en Europe,

- des rencontres informelles avec les médias accrédités à Bruxelles, notamment sur les questions qui traitent de la chasse et de la conservation (trophées, gestion des grands animaux sauvages, protection des habitats, etc…).

On y parla aussi biseness, puisque la délégation du SCI a également rencontré des responsables du « Mouvement européen international », une organisation qui défend les valeurs communes en Europe, et de « Small and Medium Enterprises Global » (SME Global), une organisation qui défend les droits des entreprises de nombreux membres du SCI.

Il revint au chapitre « Benelux », nouvellement créé et dirigé par M. Jan Dams, de présenter une expérience belge en cours sur la chasse dans ce pays densément peuplé, avant de partager d’autres expériences de chasse avec les membres du chapitre et en extraire les meilleures idées et activités pour accroître l'engagement et l'adhésion du chapitre. Des journées fructueuses qui ont amené la délégation du SCI a féliciter Laurens Hoedemakers, président nouvellement élu de la FACE et lui souhaiter bonne chance dans sa nouvelle entreprise visant à protéger et défendre la liberté de chasser en Europe.

Meet'Up Greentech 2024 : un rendez-vous incontournable les 15 et 16 octobre 2024

Le Meet’Up Greentech, organisé par ECOLAB, le laboratoire d’innovation du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD), revient cette année les 15 et 16 octobre 2024 au Parc Floral de Paris. Cet évènement annuel rassemble les acteurs privés et publics œuvrant concrètement à la transition écologique et à l’adaptation au changement climatique. Il vise à accélérer la mise en œuvre des politiques en la matière, et à créer des opportunités de développement commercial pour les porteurs de solutions innovantes et durables. Pour cette édition 2024, toutes les thématiques des domaines de la transition écologique et de l’adaptation au changement climatique seront mises à l’honneur (bâtiments et villes durables, alimentation et agriculture durables, décarbonation de l’industrie, biodiversité et biomimétisme, économie circulaire, énergies renouvelables, finance durable et RSE, gestion des risques, mobilité, numérique écoresponsable, etc.). Au programme de ces deux journées : conférences et interventions inspirantes, stands et rencontres, networking et rendez-vous d’affaires. Cette année encore, ECOLAB collabore avec des partenaires prestigieux qui ont contribué à l’organisation de l’évènement : La Mission French Tech, le Tech Sprint de la Caisse des Dépôts et Consignations, la Banque des Territoires, Bpifrance, l’ADEME, l’AFNOR, l’Agence de l’Innovation pour les Transports et La Tribune.

 

Pour consulter l’intégralité du programme, c’est ICI

 

Mission de parangonnage sur la gestion de l’équilibre forêts-ongulés en Allemagne

Une mission de parangonnage, confiée à l’IGEDD et au CGAAER, a été réalisée par Alain Pérea, (CGAAER) Catherine Lhôte (IGEDD) Jean-Philippe Torterotot (IGEDD) avec la participation de Michel Reffay (CGAAER). Elle vise à rendre compte de l’approche et des méthodes mises en place en Allemagne, où la question de l’équilibre forêt/gibier se pose également avec une grande acuité, et d’en tirer des enseignements qui pourront nourrir les travaux dans notre pays. La mission a auditionné 23 services (établissements, organisations nationales, experts) et visité trois Länder :

- Bade-Wurtemberg : 10% de la superficie totale du pays, et second par sa surface forestière,

- Bavière : Land le plus étendu avec 19,7% de la superficie totale du pays, et le plus forestier,

- Rhénanie-Palatinat : 5,6% de la superficie totale du pays, avec la plus grande proportion, 42%, de forêts sur son territoire.

La mission a également établi une bibliographie abondante pour appréhender le contexte institutionnel, législatif, social et environnemental :

- elle décrit le cadre de la gestion de l’équilibre forêts-ongulés en Allemagne,

- elle décrit les conditions qui lui paraissent structurantes afin d’engager une politique déterminée en la matière,

- elle décrit les logiques d’action, des procédures et des méthodes qui concrétisent les stratégies.

La mission apporte des éléments pour comprendre le contexte des forêts, de la chasse et le traitement de l’équilibre forêts-ongulés, en Allemagne et dans chacun des trois Länder visités…

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Quel rôle jouent les additifs dans l’alimentation industrielle de nos chiens de chasse ?

C’est le groupe scientifique FEEDAP de l’EFSA qui étudie les informations et analyse l’efficacité et la sécurité de l’additif, tant sur le plan de la santé animale et de la santé humaine que sous l’angle environnemental (présence de résidus dans le sol, dans les nappes d'eaux souterraines et dans les eaux de surface). Parallèlement, le laboratoire de référence de l’UE évalue les méthodes analytiques utilisées, pour déterminer la présence d’éventuels résidus. Si l'avis de l'EFSA est favorable, la Commission européenne prépare un projet de règlement autorisant l'additif. Celui-ci est ensuite discuté et avalisé par les États membres représentés au sein du Comité permanent sur les végétaux, les animaux, les denrées alimentaires et l’alimentation animale – Section nutrition animale. Mais l'EFSA ne se limite pas à cette évaluation. Elle suit les nouveaux additifs, ceux déjà autorisés ainsi que les demandes de modification ou de renouvellement des autorisations. Toute entreprise désireuse de mettre un additif spécifique sur le marché de l’UE doit donc soumettre un dossier contenant des informations sur l’identité de l’additif, ses conditions d’utilisation et les méthodes de contrôle ainsi que des informations démontrant son efficacité et sa sécurité. Les additifs dans l'alimentation des chiens de chasse jouent plusieurs rôles importants :

- conservation et stabilité : certains additifs, comme les conservateurs, aident à préserver la fraîcheur des aliments plus longtemps, ce qui est crucial surtout pour les chiens actifs qui nécessitent une alimentation stable en nutriments,

- saveur et appétence : les additifs peuvent améliorer la saveur des aliments pour rendre les repas plus attrayants pour les chiens, ce qui est particulièrement utile pour encourager une bonne consommation, surtout après des périodes d'activité intense,

- nutrition : certains additifs sont utilisés pour enrichir les aliments en nutriments essentiels, tels que les vitamines et les minéraux, assurant ainsi que les chiens de chasse reçoivent tous les nutriments dont ils ont besoin pour maintenir leur santé et leur niveau d'énergie.

Il est donc essentiel de choisir des additifs qui sont sûrs et bénéfiques pour la santé de votre, ou de vos compagnons, sachant que les réglementations alimentaires spécifiques aux chiens peuvent varier selon les pays. En cas de doute, il est donc conseillé de consulter un vétérinaire ou un spécialiste en nutrition canine pour des recommandations adaptées aux besoins spécifiques de chacun d’eux.

Chasse : plan stratégique du Conseil international pour la conservation du gibier et de la faune sauvage

Lors de la réunion du Comité exécutif du CIC, qui a coïncidé avec la réunion des directeurs de la chasse de l’Union Européenne à Budapest, les discussions, qui marquent un moment charnière pour le CIC, ont principalement porté sur le Plan stratégique CIC 2030, approuvé lors de l’Assemblée générale de Cascais. L’ambition de ce plan est de soutenir les objectifs fixés dans le Cadre mondial pour la biodiversité 2030, de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Plusieurs projets clés sont actés, renforçant ainsi le rôle essentiel de la chasse dans les efforts mondiaux de conservation. Parmi les projets notables figurent la surveillance des maladies de la faune sauvage, la protection des voies de vol des bécassines, et l'étude des populations de chamois à la lumière du changement climatique. Ces initiatives illustrent l'engagement du CIC en faveur d'une utilisation durable, et son rôle dans la résolution des défis environnementaux cruciaux. « La vision du CIC est claire : être un chef de file en matière de chasse et de conservation, en démontrant que l'utilisation durable est essentielle à la préservation de la biodiversité. Nos projets phares reflètent cet engagement, alors que nous passons des paroles aux actions concrètes et efficaces sur le terrain », a déclaré le Dr Philipp Harmer, président du CIC, qui ajoutait : « Le CIC a également décidé d'améliorer sa stratégie de communication afin de consolider son rôle mondial en tant que porte-parole de la chasse et de la conservation… ».

Produire de l’eau claire à partir de l’air ambiant

La récupération de l’eau est l’un des enjeux majeurs dans le contexte du changement climatique. L’architecte italien Arturo Vittori s’est intéressé à ce problème et de sa créativité est sortie une structure simple et réalisable avec des matériaux de la vie courante, pour les populations locales. Nommée « Warka Tower », en référence à l’arbre Warka éthiopien, qui offre une grande capacité de surface ombragée et sous lequel les populations se rassemblent. La tour, pouvant atteindre 15 mètres de hauteur, réalisée en treillis de bambous, est très simple de fonctionnement puisqu’elle ne nécessite aucune énergie. Elle est ceinturée par un filet de captation dont les mailles se chargent de l’humidité de l’air ambiant. Puis les gouttelettes de rosée, de pluie ou de brouillard perlent jusqu’à un réservoir placé en bas de la structure. Une tour, selon sa hauteur et son diamètre peut ainsi récupérer de 100 à 200 litres d’eau par jour, ce qui, dans les régions les plus arides, n’est pas négligeable, pour un coût de construction de l’ordre de 1 000 €, plus quelques heures de travail pour assembler le tout.

Déforestation importée : l'application du règlement européen reportée à 2026…

La Commission européenne a annoncé, mercredi dernier, que la mise en application du règlement européen sur la déforestation importée est reportée : « au 30 décembre 2025 pour les grandes entreprises, et au 30 juin 2026 pour les micro et petites entreprises », alors qu’elle était initialement prévue pour le 30 décembre 2024. Ce règlement, adopté après des tractations tendues, et fustigé par la droite européenne, fait également l’objet de critiques de la part des partenaires commerciaux de l’UE depuis plusieurs mois. Le texte vise à protéger les forêts en interdisant la commercialisation dans l’UE de produits divers (cacao, café, soja, huile de palme, bois, viande bovine, caoutchouc, cuir, ameublement, papier…) s’ils proviennent de terres déboisées après décembre 2020. Il faut savoir que, en trente ans (1990/2020) la superficie de forêt détruite dans le monde est supérieure à celle de l’Union européenne, dont environ 10 % peuvent être attribués à la consommation de l’UE. Parmi les opposants, le gouvernement brésilien avait réclamé le report de ce qu’il appelle un « instrument unilatéral et punitif », considéré comme une menace pour ses exportations. En Europe, l’Allemagne demandait également un délai supplémentaire afin de laisser aux entreprises le temps de s’adapter, et aux Etats-Unis, des négociants en bois américains envisageaient d’interrompre leurs contrats d’exportation vers l’UE… Le report du règlement anti-déforestation devra cependant être entériné par les Etats membres et le Parlement européen.

Recherche d’experts pour le « Comité scientifique et technique Écophyto »

Le plan Écophyto fait partie du projet agoécologique pour la France et vise à réduire progressivement l’usage des pesticides. Agriculteurs, collectivités locales, professionnels liés aux espaces végétalisés et particuliers sont ainsi mobilisés, et de nombreuses ressources et outils issus des travaux sont désormais disponibles. Afin de renouveler le comité scientifique et technique (CST) de la stratégie Écophyto 2030, l’Anses, l’OFB et l’Inrae lancent un appel à candidatures d’experts sur différentes compétences, de l'épidémiologie à la sociologie en passant par l'agroéquipement. Ce comité créé en 2021 effectue une surveillance des indicateurs de la stratégie et évalue plus précisément les actions en termes de réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.

Les compétences des experts sont recherchées dans les domaines suivants :

- épidémiologie et épidémiosurveillance,

- agronomie, en couvrant une diversité de cultures : grandes cultures, viticulture, arboriculture, cultures spécialisées, cultures tropicales,

- agroécologie et services écosystémiques,

- génétique végétale,

- agroéquipements,

- biocontrôle et santé des plantes,

- écotoxicologie,

- toxicologie humaine,

- santé des travailleurs et exposition,

- biostatistique,

- droit de l’environnement,

- économie agricole,

- évaluation des politiques publiques,

- science de gestion, gestion du débat public et/ou sociologie.

Le dépôt des candidatures est fixé au 31 octobre 2024 minuit, et la sélection finale des candidatures au CTS à fin novembre. Première réunion du nouveau CTS, en présentiel, réunissant tous les experts : le 9 janvier 2025.

 

Pour candidater : suivre les indications précisées sur : https://cst-ecophyto.fr/

Les faits divers de la semaine

Hautes-Alpes : un chasseur de 62 ans est décédé, jeudi dernier, alors qu'il évoluait dans les bois, à Névache. Originaire de Savoie, il a fait un malaise cardiaque dans une zone montagneuse et boisée. Les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon sont intervenus et ont tenté de le réanimer… sans succès.

 

- Ardennes : le pisciculteur accusé d’avoir tué par empoisonnement un pygargue à queue blanche, a été condamné à huit mois de prison avec sursis, et son entreprise à 40 000 € d’amende (dont 20 000 avec sursis). Il devra en outre verser près de 15 000 € aux associations, et 32 600 € à l’État pour la réparation du préjudice écologique. Quant au salarié de l’entreprise, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Ils ont en revanche été relaxés concernant la destruction d’un spécimen de cigogne noire, faute de preuves suffisantes. Seule une bague avait été retrouvée dans un véhicule leur appartenant. Cette affaire avait créée certaines tensions sur le terrain, entre les agriculteurs, solidaires du pisciculteur, et la FDC qui s’était portée partie civile.


- Cantal : le 19 février 2022, une jeune randonneuse de 25 ans décédait, touchée par le tir d’une jeune chasseresse, lors d’une battue organisée sur la commune de Cassaniouze. Consciente dans un premier temps, la victime décédait malgré les secours prodigués sur place. Le jugement a été rendu jeudi dernier et l’Acca de Cassaniouze, qui organisait la battue, a été condamnée à 80 000 € d’amende, dont 40 000 avec sursis, le tribunal considérant que les consignes étaient peu claires et que la sécurité était défaillante (très peu de panneaux posés pour signaler la battue, notamment). Quant à la jeune femme auteure du tir mortel, elle sera jugée par un tribunal pour mineurs, à huis clos. 

 

- Corrèze : la présence de deux loups, observés à plusieurs reprises ces derniers mois sur le plateau de Millevaches et en Haute-Corrèze, a été officialisée par la préfecture et l'OFB. Une certitude pour l’un : c’est un mâle. Quant à l’autre il y a encore doute. Des prélèvements génétiques ont montré que l'un est originaire de la zone Allemagne-Pologne. Ils ont à leur actif près de 80 brebis tuées et/ou blessées, malgré la présence des lieutenants de louveterie qui ont déjà réalisé plusieurs tirs de défense.

 

- Côtes d’Armor : les représentants de l’Association des Maires de France et ceux de la FDC se sont rencontrés à Plérin, fin septembre. Ronan Kerdraon (au centre), président de l’AMF 22, Dominique Charles (à gauche) et Yvon Méhauté (à droite), représentants la FDC 22 ont signé un courrier afin d’améliorer la connaissance des élus locaux en ce qui concerne la chasse. Les deux structures s’accordent sur la nécessité d’améliorer la connaissance des élus locaux, et de ce constat partagé est née une initiative : la rédaction d’un courrier destiné à l’ensemble des maires du département...

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L’ONF diagnostiqué fragile par la Cour des Comptes

La Cour des Comptes vient de porter à la connaissance du public deux rapports, l’un sur l’Office national des forêts (ONF), l’autre sur une entreprise publique, la Société forestière de la Caisse des dépôts et consignations. Le bilan de cet examen qui porte sur des périodes voisines (2013/2023 pour l’ONF et 2014/2023 pour la SFCDC) est mitigé, au point que les magistrats de la Cour constatent et suggèrent : « … Le décalage entre les deux entités est saisissant. L’ONF exerce des missions d’intérêt général, alors que la seconde s’est progressivement désengagée des activités techniques d’exploitation forestière, pour ne conserver que des activités de gestion forestière pour le compte de tiers institutionnels. N’y aurait-il pas là matière à attirer le législateur et l’exécutif sur un possible transfert d’un certain nombre de compétences logées pour le moment dans le giron de l’ONF, vers la SFCDC…  et ainsi externaliser des effectifs aujourd’hui logés dans un EPIC (ONF) vers une SA à capitaux publics, mais détenue en dehors de la sphère publique proprement dite… ». Depuis 2019, date de la précédente expertise sur l’Office, la Cour des Comptes précise : « Nous avions alerté sur la situation financière et interne de l’ONF en 2019, que le plan de transformation à 5 ans (2019-2024) devait conjurer. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Si la situation financière est meilleure, l’établissement reste fragile… Une augmentation prévisible des soutiens de l’Etat sera nécessaire pour faire face aux besoins de l’Office, et ce dans un contexte de contraintes budgétaires très vives. La seule réponse est de baisser la dépense publique affectée à la gestion des forêts domaniales publiques, soit en réduisant les moyens de l’Office aux seules MIG (missions d’intérêt général), soit en externalisant ces mêmes missions auprès d’organismes publics hors périmètre des administrations publiques au sens de l’INSEE… ».

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