À l’occasion de la Journée mondiale contre la rage 2025, la Namibie a présenté son plan de lutte contre la rage, en adoptant une approche innovante pour combattre la maladie. La rage reste une menace majeure en Afrique, notamment dans les zones communales du Nord (ZCN) de la Namibie, couvrant huit régions et abritant 1,7 million d’habitants et près de 272 000 chiens, dont la majorité se déplacent librement.
Depuis 2015, la stratégie nationale de lutte, vise à éradiquer les décès humains dus à la rage d’ici 2030. Si les campagnes de vaccination par injection ont permis des progrès notables, atteindre une couverture de 70 % reste difficile à cause du grand nombre de chiens errants ou difficiles à manipuler. Pour surmonter ces obstacles, la Namibie a expérimenté la vaccination orale, développée en partenariat avec l’Institut Friedrich-Loeffler (Allemagne), l’Université de Namibie et le Laboratoire vétérinaire central de Windhoek. Cette méthode, inspirée du succès obtenu en Europe et en Amérique du Nord pour la faune sauvage, repose sur des appâts vaccinaux que les chiens consomment spontanément.
Les premiers essais sur le terrain ont eu lieu en 2020 dans les régions d’Oshana et d’Omusati, financés par le ministère allemand de la Santé. En 2022, un projet pilote mené dans la région du Zambèze a montré des résultats impressionnants : en quatre jours, 3 097 chiens ont été vaccinés, avec 88 % de succès. Cette expérience a démontré la rapidité et l’efficacité de la méthode, même pour les chiens non capturables. Fort de ces résultats, un essai à grande échelle a été lancé en juin 2024 dans la même région : dix équipes ont vacciné 9 343 chiens en quatre jours, atteignant 48 % de la population canine locale. En combinant cette campagne avec d’autres activités vétérinaires, la couverture globale a atteint 69 %. Les communautés ont accueilli favorablement cette méthode sans aiguille, jugée plus pratique et moins stressante pour les animaux. Les suivis ont confirmé une amélioration notable de la couverture vaccinale et une diminution de l’incidence de la rage. Ces avancées placent la Namibie en position de leader régional dans la lutte contre la rage et ouvrent la voie à l’intégration durable de la vaccination orale dans les programmes nationaux. Grâce à la collaboration internationale, à l’innovation scientifique et à l’engagement communautaire, le pays se rapproche de l’objectif mondial : zéro décès humain dû à la rage d’ici 2030.
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs

La séquence a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, déclenchant indignation et appels à l’interruption immédiate du concours. Dans la foulée, la préfecture des Landes a suspendu l’épreuve et transmis un signalement à la procureure de Mont-de-Marsan, tandis qu’une enquête était ouverte pour déterminer si les faits relevaient de maltraitance animale. Pourtant, le contexte de ces images montre qu’il s’agit davantage d’un incident isolé que d’une pratique généralisée. Le concours, organisé par le Club d’utilisation sportif de chiens d’arrêt (CUSCA) et encadré par la Centrale canine, suit des règles précises pour l’utilisation des faisans. Alexandre Balzer, président de la Centrale canine, a rappelé que, bien que ces pratiques puissent choquer, elles respectent des protocoles établis et que la vidéo ne reflète pas l’ensemble des méthodes utilisées. Il a reconnu qu’à titre personnel, il n’apprécie pas que des oiseaux soient tués, mais a souligné que ces concours servent à évaluer le travail et les performances des chiens, mission essentielle de la Centrale canine. Quant à Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, il a dénoncé la mauvaise foi de ceux qui interprètent les images hors contexte. Selon lui, la mort d’un animal encadrée et respectueuse fait partie de l’équilibre naturel, tandis que la véritable maltraitance consiste en des actes inutiles et cruels, qui n’ont ici aucune place. Au final, ce « scandale » tient davantage de la tempête dans un verre d’eau. Les concours de chiens d’arrêt continuent de s’inscrire dans un cadre réglementé, où exigence sportive et respect des animaux coexistent, et où cet épisode anecdotique ne doit pas masquer la réalité d’une pratique encadrée et réfléchie.
Cette décision, jugée « brutale » par les organisations d’éleveurs, intervient alors que plusieurs foyers ont été détectés dans l’Ain, le Rhône, le Jura et les Pyrénées-Orientales, prolongeant la progression du virus depuis la Savoie, épicentre initial. La DNC, transmise par des insectes piqueurs, provoque fièvre, lésions cutanées et pertes de production. Elle n’est pas transmissible à l’homme, mais ses conséquences économiques sont majeures. « Pour quinze jours, nous fermons les marchés à l’export », a déclaré la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, lors d’un déplacement dans le Jura. Elle a précisé que les contrôles sanitaires et les restrictions de mouvement seraient renforcés autour des foyers infectés. La vaccination, déjà engagée, sera rendue obligatoire dans les zones concernées, et tout refus ou mouvement illégal d’animaux sera sanctionné. La FNSEA et la Fédération nationale bovine dénoncent une mesure prise « sans concertation », alors que les exportations représentent plus d’un milliard d’euros par an, notamment vers l’Espagne et l’Italie, également touchées par la maladie. « C’est un coup de massue pour la filière », a réagi Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA, demandant un retour rapide à la stratégie initiale fondée sur la vaccination. De leur côté, la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à étendre la vaccination à l’ensemble du cheptel français, estimé à 15,7 millions de têtes.
À Rompon, les habitants constatent la présence régulière de compagnies parfois composées d’une vingtaine d’animaux, et les battues organisées n’ont permis qu’un répit limité. Selon la Chambre d’agriculture, les sinistres sont encore en augmentation. Depuis l’ouverture de la chasse, une trentaine de sangliers ont été tués. À l’échelle départementale, ce sont plus de 24 000 sangliers qui ont été tués lors de la dernière saison de chasse.
L’ampleur de la saisie en fait l’une des plus importantes découvertes d’armes illégales dans la région depuis plusieurs années. Une enquête judiciaire a été ouverte pour acquisition et détention sans autorisation d’armes et de munitions de catégorie A et B. La Section de recherches de Marseille et la division de la criminalité territoriale sont co-saisies du dossier. Les investigations devront déterminer l’origine exacte de ces armes et leur éventuelle destination, alors que les autorités redoutent un possible trafic à plus grande échelle. (Photo Parquet 13).
De Brice Lalonde à Monique Barbut, en passant par tous les ministres de cette transition écologique (Ségolène Royal, Michel Barnier, Corinne Lepage, Dominique Voynet, Yves Cochet, Roselyne Bachelot, Serge Lepeltier, Nelly Olin, Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Fillon (ministre en charge), Nicole Bricq, Delphine Batho, Philippe Martin, Ségolène Royal (de nouveau), Nicolas Hulot, François de Rugy, Élisabeth Borne, Barbara Pompili, Amélie de Montchalin, Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher), rares sont ceux qui ont défendu la chasse. La plupart ont adopté une posture distante, au mieux neutre, mais le plus souvent, ouvertement critique. Cette succession de responsables politiques, pour beaucoup issus ou proches du mouvement écologiste, a contribué à déconnecter la chasse de ses fondements historiques, culturels et écologiques. La chasse, pourtant, a longtemps été un acteur central de la préservation des milieux naturels. Les chasseurs, par leur connaissance du terrain et leur attachement à la biodiversité, ont été les premiers à alerter sur la dégradation des habitats, la raréfaction du gibier ou les excès de la modernisation agricole. Mais l’écologie politique contemporaine tend à occulter cette réalité. Aux yeux de nombreux militants, la chasse symboliserait un monde ancien, patriarcal et violent, incompatible avec la modernité verte. Ce discours manichéen oppose artificiellement les « défenseurs de la nature » aux « destructeurs », alors que l’histoire montre que ces deux mondes furent longtemps liés...
Leur travail a été présenté dans de nombreuses institutions en France et à l’étranger, notamment au Drawing Lab, au Grand Café de Saint-Nazaire, au Frac Normandie Caen et au Drawing Center de New York. Le Musée de la Chasse et de la Nature leur offre aujourd’hui un terrain idéal avec l’exposition « La licorne, l’étoile et la lune ». Longtemps familiers de ce lieu, les artistes y font dialoguer leurs œuvres, dont une majorité, inédites, avec les collections permanentes. L’exposition puise dans deux sources littéraires : le Bestiaire d’amour de Richard de Fournival et Les Grenouilles d’Aristophane, dont ils extraient un univers à la fois érudit et burlesque. Le titre, emprunté à l’imaginaire médiéval, condense trois symboles récurrents dans leur œuvre : la licorne, créature mythique ; l’étoile, signe du cosmos ; et la lune, guide des cycles naturels. Les Lamarche-Ovize transforment le musée en un environnement immersif où humains et non-humains cohabitent. Dessins, céramiques, faïences, films d’animation et mobiliers composent une forêt imaginaire peuplée d’animaux, de figures hybrides et de formes abstraites. Tapisseries, trophées et meubles anciens deviennent les partenaires d’un dialogue vivant entre art ancien et création contemporaine. Dans la salle du Cerf et du Loup, une tapisserie du XVII
Cette suspension fait suite à une décision de justice de Bra
Bruxelles estime que ces États « n’ont pas transposé correctement les dispositions de la directive sur les armes à feu », une formule qui, dans le langage feutré de la Commission, équivaut à un sérieux blâme. Cette directive, adoptée par le Parlement européen et le Conseil le 24 mars 2021, vise à fixer des normes minimales d’acquisition, de détention et d’échange d’armes au sein de l’Union. Un texte fleuve de 47 considérants, 28 articles et 4 annexes, dont la complexité n’a rien à envier aux labyrinthes réglementaires bruxellois habituels. On y distingue minutieusement les catégories d’armes, les armes de spectacle, les conditions de neutralisation, les règles relatives aux collectionneurs, ainsi que les formalités administratives entourant la circulation transfrontalière. Mais selon la Commission, Paris n’aurait pas « coché toutes les cases ». Certains points de la directive, notamment ceux relatifs à l’échange d’informations entre États membres et au contrôle des détenteurs, seraient imparfaitement transposés dans le droit français. Autrement dit, l’exécutif européen reproche à la France de ne pas être un élève assez zélé dans l’application des consignes communautaires. Un nouvel épisode de la longue série opposant, d’un côté, une France qui se veut pragmatique dans sa gestion des armes légales, et de l’autre, une Commission obsédée par l’harmonisation normative et la traçabilité absolue. Une tension typiquement européenne, où se joue, encore et toujours, la question de la souveraineté réglementaire face à l’appétit de contrôle de Bruxelles.
Ce chiffre traduit une aggravation constante : un an plus tôt, la liste recensait 166 000 espèces, dont 46 337 menacées. Les groupes les plus touchés demeurent les coraux (44 % menacés) et les amphibiens (41 %). Globalement, la biodiversité terrestre continue de s’éroder sous l’effet de l’artificialisation des milieux, du changement climatique, de la pollution et de l’exploitation intensive des ressources naturelles. Selon l’IPBES, les indicateurs de biodiversité ont diminué de 2 à 6 % chaque décennie au cours des cinquante dernières années. Les oiseaux illustrent cette tendance : trois espèces sur cinq voient leur population décliner, principalement à cause de la destruction de leurs habitats liée à la déforestation, à l’expansion agricole et à l’exploitation forestière, notamment dans les zones tropicales d’Afrique, de Madagascar et d’Amérique centrale. Six nouvelles espèces ont été déclarées éteintes, dont la musaraigne de l’île Christmas et le courlis à bec grêle. Les phoques arctiques, dépendants de la glace marine pour leur reproduction, sont eux aussi menacés par la fonte accélérée des glaces...
Elle se nourrit principalement de larves, pupes ou nymphes d’hyménoptères sociaux (guêpes, bourdons, frelons), qu’elle extrait souvent par fouilles ou en détruisant les rayons du nid. Sa morphologie est adaptée à cette niche : des plumes très courtes et dures sur la tête, des paupières renforcées, des narines étroites qui limitent l’entrée d’insectes, et une bonne tolérance au venin. En Europe, la bondrée apivore est une migratrice : elle passe l’hiver en Afrique subsaharienne et revient au printemps pour nicher. Les travaux menés dans le nord
Doté d’un budget prévisionnel de 125 milliards de dollars, le TFFF reposera sur un financement mixte : 100 milliards de capitaux privés et 25 milliards de fonds publics et philanthropiques. Fait inédit, 20 % des ressources seront directement destinées aux peuples autochtones et aux communautés locales, acteurs essentiels dans la protection des écosystèmes. « Il est crucial que l’Union européenne soutienne ce fonds, afin d’inciter d’autres pays à contribuer à la sauvegarde des forêts tropicales », a déclaré Sonia Guajajara. Le TFFF promet aux investisseurs des rendements attractifs issus d’un portefeuille diversifié d’actifs à revenu fixe. Son élaboration a bénéficié du concours de plusieurs institutions internationales, dont la Banque mondiale, la FAO, l’OCDE et le PNUD. Un comité international composé de six pays en développement (Brésil, Colombie, RDC, Ghana, Indonésie, Malaisie) et de cinq pays investisseurs (France, Allemagne, Norvège, Émirats arabes unis, Royaume-Uni) a été mis en place pour en définir la gouvernance. Le président Luiz Inácio Lula da Silva a confirmé une contribution initiale d’un milliard de dollars du Brésil, appelant d’autres nations à suivre cet exemple. Parallèlement, la COP30 mettra aussi à l’honneur l’hydrogène vert, pilier de la transition énergétique. L’Algérie, avec sa stratégie « Hydrogène 2040 », ambitionne de devenir un leader régional et mondial dans ce domaine. Son hydrogène, estimé à 0,98 dollar le kilogramme, figure déjà parmi les plus compétitifs au monde.
De nombreux projets d’usines se heurtent à des oppositions locales. Habitants, écologistes et professionnels du bois craignent une surexploitation des forêts et une industrialisation excessive des territoires. Dans le Jura, la société EO2 tente de relancer un projet annulé, tandis qu’à Guéret (Creuse), une manifestation de 3 000 personnes a contesté en 2024 l’installation d’une usine du groupe Biosyl, déjà implanté dans la Nièvre et en Haute-Loire. Ces tensions reflètent la raréfaction de la ressource forestière, aggravée par le changement climatique, les sécheresses répétées et la prolifération d’insectes ravageurs. Selon les experts et les professionnels du bois, il est indispensable de maintenir une hiérarchie des usages : d’abord le bois d’œuvre pour la construction, puis le bois industriel, et enfin le bois-énergie. Mais les industriels du secteur bois-énergie se défendent : aucune coupe rase n’est destinée à la production de granulés, précisant que : « Entre 70 % et 95 % de la matière première proviennent de coproduits de scierie (sciure, copeaux, plaquettes), et seulement 5 à 30 % de bois proviennent d’éclaircies ou de coupes sanitaires. D’un point de vue économique, il serait d’ailleurs absurde d’utiliser du bois d’œuvre, vendu environ 70 € le m³, pour fabriquer du bois-énergie, qui ne rapporte que 10 à 20 € le m³... ». Aujourd’hui, la filière du pellet représente 20 000 emplois directs et 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires global. La France compte 75 usines, dont 60 % intégrées à des scieries qui valorisent leurs sous-produits, 30 % de producteurs indépendants et le reste constitué de coopératives agricoles.