Le Conseil international pour la conservation du gibier et de la faune sauvage (CIC), en tant que membre du réseau de l'International Conservation Caucus Foundation (ICCF), a assisté au lancement du Partenariat pour les aires protégées d'Afrique, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies. Cet événement a réuni des dirigeants mondiaux et a offert au CIC une précieuse occasion de nouer des contacts avec des chefs d'État africains, dont le soutien à l'utilisation durable reste indéfectible.  Parmi les personnes présentes figuraient : S.E. Cyril Ramaphosa, Président de la République d'Afrique du Sud ; S.E. Duma Gideon Boko, Président de la République du Botswana ;          S.E. Daniel Chapo, Président de la République du Mozambique ; S.E. Ndemupelila Netumbo Nandi-Ndaitwah, Présidente de la République de Namibie. Le Partenariat, soutenu par la Fondation Rob Walton, vise à préserver 162 aires protégées essentielles en Afrique d'ici 2035, en s'appuyant sur la Stratégie de l'Union africaine pour la biodiversité et le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Rob Walton, ancien président de Walmart et éminent philanthrope mondial de la conservation, a joué un rôle déterminant dans la mobilisation d'investissements massifs en faveur de la biodiversité et du développement communautaire. Le lancement a également été marqué par la présence du sénateur Chris Coons (D-DE), du membre du Congrès August Pfluger (R-TX) et du maire de New York Eric Adams, reflétant le large soutien à cette initiative. Tristan Breijer, directeur des communications et des affaires publiques, représentait le CIC, et était là pour assurer la liaison avec les partenaires internationaux du CIC et défendre l'utilisation durable.
Parmi les personnes présentes figuraient : S.E. Cyril Ramaphosa, Président de la République d'Afrique du Sud ; S.E. Duma Gideon Boko, Président de la République du Botswana ;          S.E. Daniel Chapo, Président de la République du Mozambique ; S.E. Ndemupelila Netumbo Nandi-Ndaitwah, Présidente de la République de Namibie. Le Partenariat, soutenu par la Fondation Rob Walton, vise à préserver 162 aires protégées essentielles en Afrique d'ici 2035, en s'appuyant sur la Stratégie de l'Union africaine pour la biodiversité et le Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Rob Walton, ancien président de Walmart et éminent philanthrope mondial de la conservation, a joué un rôle déterminant dans la mobilisation d'investissements massifs en faveur de la biodiversité et du développement communautaire. Le lancement a également été marqué par la présence du sénateur Chris Coons (D-DE), du membre du Congrès August Pfluger (R-TX) et du maire de New York Eric Adams, reflétant le large soutien à cette initiative. Tristan Breijer, directeur des communications et des affaires publiques, représentait le CIC, et était là pour assurer la liaison avec les partenaires internationaux du CIC et défendre l'utilisation durable. 
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs
 
                        
                    
 Après trois années de suivis intensifs, et plusieurs téraoctets de données collectées, Migralion a permis d’identifier les espèces présentes, les périodes de migration et les zones privilégiées de passage, de nourrissage ou de repos. Les résultats montrent que les migrateurs terrestres, tels que les passereaux, concentrent leurs flux sur la partie ouest du golfe au printemps, tandis qu’en automne, toute la bande côtière élargie jusqu’à 50 km est utilisée. Les oiseaux marins, eux, fréquentent surtout la frange côtière durant la reproduction, avant de se disperser vers l’ouest du plateau du golfe en hiver. Ces connaissances inédites constituent une base scientifique essentielle pour évaluer les impacts environnementaux des futurs parcs éoliens en mer, et orienter les mesures d’évitement, de réduction et de suivi. Migralion met notamment en évidence des recouvrements entre zones migratoires et sites de projets éoliens, ce qui permettra d’affiner la planification des zones de développement d’ici 2050. Les résultats alimenteront également l’Observatoire national de l’éolien en mer et les plateformes de données de l’OFB. Le succès du programme repose sur des moyens technologiques innovants : radars côtiers et embarqués, suivis acoustiques, observations visuelles et balises GPS posées sur plus de 500 oiseaux de 18 espèces. Cette approche interdisciplinaire, réunissant chercheurs du CNRS, bureaux d’études et associations a permis de développer des modèles statistiques inédits utiles à l’écologie marine et terrestre. Migralion constitue ainsi une référence scientifique majeure, ouvrant la voie à une meilleure conciliation entre production d’énergie renouvelable et protection de la biodiversité méditerranéenne. (Photo OFB)
Après trois années de suivis intensifs, et plusieurs téraoctets de données collectées, Migralion a permis d’identifier les espèces présentes, les périodes de migration et les zones privilégiées de passage, de nourrissage ou de repos. Les résultats montrent que les migrateurs terrestres, tels que les passereaux, concentrent leurs flux sur la partie ouest du golfe au printemps, tandis qu’en automne, toute la bande côtière élargie jusqu’à 50 km est utilisée. Les oiseaux marins, eux, fréquentent surtout la frange côtière durant la reproduction, avant de se disperser vers l’ouest du plateau du golfe en hiver. Ces connaissances inédites constituent une base scientifique essentielle pour évaluer les impacts environnementaux des futurs parcs éoliens en mer, et orienter les mesures d’évitement, de réduction et de suivi. Migralion met notamment en évidence des recouvrements entre zones migratoires et sites de projets éoliens, ce qui permettra d’affiner la planification des zones de développement d’ici 2050. Les résultats alimenteront également l’Observatoire national de l’éolien en mer et les plateformes de données de l’OFB. Le succès du programme repose sur des moyens technologiques innovants : radars côtiers et embarqués, suivis acoustiques, observations visuelles et balises GPS posées sur plus de 500 oiseaux de 18 espèces. Cette approche interdisciplinaire, réunissant chercheurs du CNRS, bureaux d’études et associations a permis de développer des modèles statistiques inédits utiles à l’écologie marine et terrestre. Migralion constitue ainsi une référence scientifique majeure, ouvrant la voie à une meilleure conciliation entre production d’énergie renouvelable et protection de la biodiversité méditerranéenne. (Photo OFB) - 16h30 – 16h50 : Table ronde : réformer la Politique agricole commune (PAC) exige de concilier durabilité économique et ambition environnementale. Les agriculteurs sont confrontés à la hausse du coût des intrants, à des charges administratives et à la pression de rester compétitifs. Parmi les principaux défis figurent également l’amélioration de la rentabilité des exploitations, la gestion des risques, la numérisation et le renouvellement des générations. Le nouveau cadre financier pluriannuel (CFP) introduit le concept de plans de partenariat nationaux et régionaux, visant à intégrer les financements de la PAC et de la politique de cohésion dans une approche de programmation unique.
- 16h30 – 16h50 : Table ronde : réformer la Politique agricole commune (PAC) exige de concilier durabilité économique et ambition environnementale. Les agriculteurs sont confrontés à la hausse du coût des intrants, à des charges administratives et à la pression de rester compétitifs. Parmi les principaux défis figurent également l’amélioration de la rentabilité des exploitations, la gestion des risques, la numérisation et le renouvellement des générations. Le nouveau cadre financier pluriannuel (CFP) introduit le concept de plans de partenariat nationaux et régionaux, visant à intégrer les financements de la PAC et de la politique de cohésion dans une approche de programmation unique. Des ONG dénoncent des failles juridiques, des contrôles insuffisants et une demande toujours forte pour les produits dérivés d’animaux sauvages : peaux exotiques, trophées, oiseaux de compagnie, reptiles ou encore produits utilisés dans la médecine traditionnelle. Entre 2018 et 2024, des milliers de saisies ont été enregistrées aux frontières européennes, révélant un trafic très lucratif. Le rapport souligne que certains États membres, notamment les Pays-Bas, l’Allemagne, la France et l’Espagne, figurent parmi les principaux points d’entrée du commerce illégal, profitant de ports et d’aéroports très fréquentés. La vente en ligne, en particulier via les réseaux sociaux et les plateformes de commerce électronique, a également facilité l’écoulement de spécimens protégés, souvent dissimulés derrière des annonces anodines. Les requérants appellent l’UE à renforcer son arsenal législatif et à harmoniser les sanctions entre États membres, encore trop disparates. Ils recommandent aussi d’accroître les moyens humains et techniques dédiés aux contrôles douaniers, et de mieux coopérer avec les pays d’origine des trafics, principalement situés en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ce commerce illégal d’espèces sauvages représente plus de 20 milliards d’€ par an à l’échelle mondiale, et en l’absence d’une action coordonnée et ambitieuse, l’Europe risque de demeurer un maillon faible de la lutte mondiale contre le pillage de la biodiversité.
Des ONG dénoncent des failles juridiques, des contrôles insuffisants et une demande toujours forte pour les produits dérivés d’animaux sauvages : peaux exotiques, trophées, oiseaux de compagnie, reptiles ou encore produits utilisés dans la médecine traditionnelle. Entre 2018 et 2024, des milliers de saisies ont été enregistrées aux frontières européennes, révélant un trafic très lucratif. Le rapport souligne que certains États membres, notamment les Pays-Bas, l’Allemagne, la France et l’Espagne, figurent parmi les principaux points d’entrée du commerce illégal, profitant de ports et d’aéroports très fréquentés. La vente en ligne, en particulier via les réseaux sociaux et les plateformes de commerce électronique, a également facilité l’écoulement de spécimens protégés, souvent dissimulés derrière des annonces anodines. Les requérants appellent l’UE à renforcer son arsenal législatif et à harmoniser les sanctions entre États membres, encore trop disparates. Ils recommandent aussi d’accroître les moyens humains et techniques dédiés aux contrôles douaniers, et de mieux coopérer avec les pays d’origine des trafics, principalement situés en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ce commerce illégal d’espèces sauvages représente plus de 20 milliards d’€ par an à l’échelle mondiale, et en l’absence d’une action coordonnée et ambitieuse, l’Europe risque de demeurer un maillon faible de la lutte mondiale contre le pillage de la biodiversité. À 69 ans, Monique Barbut n’est pas une militante de terrain issue des mouvements radicaux, mais une gestionnaire chevronnée, rompue aux mécanismes internationaux de la gouvernance environnementale. Diplômée en économie et en droit public, elle a fait carrière dans de grandes institutions, notamment à l’Agence française de développement (AFD), où elle a œuvré pour le financement de projets liés à la transition écologique dans les pays du Sud. Son profil se distingue par une approche pragmatique, centrée sur la science, la régulation et la diplomatie environnementale. Avant sa nomination, Monique Barbut présidait depuis trois ans le WWF France, ONG reconnue pour son engagement en faveur de la biodiversité. Sous sa direction, l’organisation avait renforcé ses prises de position contre l’artificialisation des sols, contre la chasse d’espèces menacées et l’exploitation intensive des ressources naturelles. C’est notamment cette fermeté qui alimente aujourd’hui l’inquiétude du monde cynégétique qui redoute une politique encore plus restrictive sur certaines pratiques, la limitation de certaines espèces chassables, voire une révision du calendrier. Monique Barbut n’est donc pas une novice en politique. Elle a déjà collaboré étroitement avec plusieurs gouvernements français et institutions internationales. En 2013, elle fut nommée par le Secrétariat général des Nations unies au poste de secrétaire exécutive de la Convention sur la lutte contre la désertification (UNCCD), qu’elle dirigea jusqu’en 2019. Son travail y fut salué pour sa rigueur et son engagement en faveur d’une gestion durable des terres. Plus récemment, entre 2020 et 2021, elle a été envoyée spéciale auprès du président de la République pour préparer le « One Planet Summit » consacré à la biodiversité, un sommet international rassemblant États, ONG et entreprises autour de la protection du vivant. Sa nomination à la tête du ministère de la Transition écologique, après le départ d’Agnès Pannier-Runacher, traduit la volonté de Sébastien Lecornu (et d’Emmanuel Macron ?) de donner une dimension plus internationale et plus scientifique à la politique environnementale française. Si certains espèrent une approche équilibrée entre écologie et économie, d’autres redoutent une période de fermeté vis-à-vis des lobbies agricoles, industriels et cynégétiques. Pour les défenseurs de la nature, en revanche, la venue de Monique Barbut est une victoire symbolique : celle d’une experte reconnue, ancrée dans la réalité des enjeux globaux, qui pourrait replacer la biodiversité au cœur des politiques publiques. Entre espoirs écologistes et craintes du monde rural, le mandat de la nouvelle ministre s’annonce décisif pour l’avenir de la transition écologique en France.
À 69 ans, Monique Barbut n’est pas une militante de terrain issue des mouvements radicaux, mais une gestionnaire chevronnée, rompue aux mécanismes internationaux de la gouvernance environnementale. Diplômée en économie et en droit public, elle a fait carrière dans de grandes institutions, notamment à l’Agence française de développement (AFD), où elle a œuvré pour le financement de projets liés à la transition écologique dans les pays du Sud. Son profil se distingue par une approche pragmatique, centrée sur la science, la régulation et la diplomatie environnementale. Avant sa nomination, Monique Barbut présidait depuis trois ans le WWF France, ONG reconnue pour son engagement en faveur de la biodiversité. Sous sa direction, l’organisation avait renforcé ses prises de position contre l’artificialisation des sols, contre la chasse d’espèces menacées et l’exploitation intensive des ressources naturelles. C’est notamment cette fermeté qui alimente aujourd’hui l’inquiétude du monde cynégétique qui redoute une politique encore plus restrictive sur certaines pratiques, la limitation de certaines espèces chassables, voire une révision du calendrier. Monique Barbut n’est donc pas une novice en politique. Elle a déjà collaboré étroitement avec plusieurs gouvernements français et institutions internationales. En 2013, elle fut nommée par le Secrétariat général des Nations unies au poste de secrétaire exécutive de la Convention sur la lutte contre la désertification (UNCCD), qu’elle dirigea jusqu’en 2019. Son travail y fut salué pour sa rigueur et son engagement en faveur d’une gestion durable des terres. Plus récemment, entre 2020 et 2021, elle a été envoyée spéciale auprès du président de la République pour préparer le « One Planet Summit » consacré à la biodiversité, un sommet international rassemblant États, ONG et entreprises autour de la protection du vivant. Sa nomination à la tête du ministère de la Transition écologique, après le départ d’Agnès Pannier-Runacher, traduit la volonté de Sébastien Lecornu (et d’Emmanuel Macron ?) de donner une dimension plus internationale et plus scientifique à la politique environnementale française. Si certains espèrent une approche équilibrée entre écologie et économie, d’autres redoutent une période de fermeté vis-à-vis des lobbies agricoles, industriels et cynégétiques. Pour les défenseurs de la nature, en revanche, la venue de Monique Barbut est une victoire symbolique : celle d’une experte reconnue, ancrée dans la réalité des enjeux globaux, qui pourrait replacer la biodiversité au cœur des politiques publiques. Entre espoirs écologistes et craintes du monde rural, le mandat de la nouvelle ministre s’annonce décisif pour l’avenir de la transition écologique en France. Personne, dans cette association, n’a donc retenu le principe élémentaire que tout aliment est périssable par nature. On imagine déjà leurs militants débarquant chez un fromager pour hurler que le camembert est « une moisissure pestilentielle ». L’apothéose arrive quand ils expliquent que les animaux sauvages sont saturés de « pesticides, métaux lourds et PFAS ». Leur vision du monde tient d’un parc d’attractions, où les plantes pousseraient sans pluie acide ni parasites. Mais le vrai sommet du grotesque est atteint avec leur florilège de slogans de cour de récréation : « Le chevreuil rend malade », « La viande de gibier est une charogne », « Les gens stupides aiment le gibier ». Voilà donc leur méthode scientifique : l’insulte. Plus proche du graffiti de toilettes publiques que d’un argumentaire raisonné. Mais, ne leur en déplaise, la réalité est tout autre. La chasse est bien encadrée, la viande de gibier contrôlée, souvent bien plus transparente que la barquette anonyme d’un supermarché. Ironie suprême : ces militants, champions autoproclamés du « naturel », s’en prennent précisément à la viande la plus locale, la moins industrielle, celle d’animaux n’ayant jamais vu l’ombre d’un élevage intensif. Au fond, leur discours n’a rien à voir avec la santé ou l’hygiène. C’est un tract idéologique, cousu de slogans et de peur, dont l’objectif est simple : éradiquer la chasse et imposer un modèle unique d’alimentation. Chacun est libre de manger des lentilles si cela lui chante, mais de grâce, qu’ils nous épargnent ces sermons apocalyptiques qui transforment un civet de chevreuil en arme biologique. En vérité, le seul cadavre qu’on observe dans cette affaire, c’est celui du bon sens.
Personne, dans cette association, n’a donc retenu le principe élémentaire que tout aliment est périssable par nature. On imagine déjà leurs militants débarquant chez un fromager pour hurler que le camembert est « une moisissure pestilentielle ». L’apothéose arrive quand ils expliquent que les animaux sauvages sont saturés de « pesticides, métaux lourds et PFAS ». Leur vision du monde tient d’un parc d’attractions, où les plantes pousseraient sans pluie acide ni parasites. Mais le vrai sommet du grotesque est atteint avec leur florilège de slogans de cour de récréation : « Le chevreuil rend malade », « La viande de gibier est une charogne », « Les gens stupides aiment le gibier ». Voilà donc leur méthode scientifique : l’insulte. Plus proche du graffiti de toilettes publiques que d’un argumentaire raisonné. Mais, ne leur en déplaise, la réalité est tout autre. La chasse est bien encadrée, la viande de gibier contrôlée, souvent bien plus transparente que la barquette anonyme d’un supermarché. Ironie suprême : ces militants, champions autoproclamés du « naturel », s’en prennent précisément à la viande la plus locale, la moins industrielle, celle d’animaux n’ayant jamais vu l’ombre d’un élevage intensif. Au fond, leur discours n’a rien à voir avec la santé ou l’hygiène. C’est un tract idéologique, cousu de slogans et de peur, dont l’objectif est simple : éradiquer la chasse et imposer un modèle unique d’alimentation. Chacun est libre de manger des lentilles si cela lui chante, mais de grâce, qu’ils nous épargnent ces sermons apocalyptiques qui transforment un civet de chevreuil en arme biologique. En vérité, le seul cadavre qu’on observe dans cette affaire, c’est celui du bon sens. Plus de 60 spectateurs sont venus admirer le travail des chiens, tandis que la société de chasse locale s’est distinguée par son accueil chaleureux et son délicieux sanglier à la broche accompagné d’aligot. Les organisateurs remercient chaleureusement leurs partenaires : Alcedo Villefranche-de-Rouergue, Armurerie Bernad (Rodez), Comptoir Nature Aveyronnais (La Loubière), Solignac Nutrition (Bessières), RAGT Plateau Central, AOA Dépannage et OPC Vincent Prat. Une édition mémorable, placée sous le signe du partage, de la convivialité et de la passion.
Plus de 60 spectateurs sont venus admirer le travail des chiens, tandis que la société de chasse locale s’est distinguée par son accueil chaleureux et son délicieux sanglier à la broche accompagné d’aligot. Les organisateurs remercient chaleureusement leurs partenaires : Alcedo Villefranche-de-Rouergue, Armurerie Bernad (Rodez), Comptoir Nature Aveyronnais (La Loubière), Solignac Nutrition (Bessières), RAGT Plateau Central, AOA Dépannage et OPC Vincent Prat. Une édition mémorable, placée sous le signe du partage, de la convivialité et de la passion. Ces résultats, obtenus grâce à la participation des éleveurs locaux, serviront à ajuster la régulation des populations de cervidés, en complément des comptages réalisés par l’ONF et les FDC concernées. Le projet a aussi eu une dimension pédagogique. Une cinquantaine d’élèves du lycée agricole de Saint-Flour ont participé aux relevés dans une trentaine d’enclos-exclos. Ces structures permettent de comparer la repousse du fourrage à l’intérieur, protégée du broutage, et à l’extérieur, exposée aux animaux. Pour les étudiants, cette étude offrait une expérience concrète de gestion de la faune et des milieux naturels, mais aussi un échange enrichissant avec les agriculteurs. Fort de cette collaboration réussie, le Parc prévoit de reconduire l’opération en 2026 afin de suivre l’évolution de la pression exercée par les cervidés sur les pâturages...
Ces résultats, obtenus grâce à la participation des éleveurs locaux, serviront à ajuster la régulation des populations de cervidés, en complément des comptages réalisés par l’ONF et les FDC concernées. Le projet a aussi eu une dimension pédagogique. Une cinquantaine d’élèves du lycée agricole de Saint-Flour ont participé aux relevés dans une trentaine d’enclos-exclos. Ces structures permettent de comparer la repousse du fourrage à l’intérieur, protégée du broutage, et à l’extérieur, exposée aux animaux. Pour les étudiants, cette étude offrait une expérience concrète de gestion de la faune et des milieux naturels, mais aussi un échange enrichissant avec les agriculteurs. Fort de cette collaboration réussie, le Parc prévoit de reconduire l’opération en 2026 afin de suivre l’évolution de la pression exercée par les cervidés sur les pâturages... Sa coque dure et sa cupule rugueuse ne rebutent pas les sangliers, dont le groin puissant fouille la litière avec une précision de laboureur. Omnivore et opportuniste, la bête noire trouve dans ce fruit tout ce que la forêt peut lui offrir de meilleur : matière énergétique, fibres, et même un léger effet fermenté quand les glands commencent à se décomposer au sol. Là où l’homme goûterait l’amertume, lui y voit un mets de choix. Le tanin, que son estomac sait digérer, lui confère même une résistance accrue aux parasites. Dans les années dites « à glands », le sanglier cesse presque de retourner les prairies ou les cultures : il se gave sous les chênes, mais cette abondance n’est pas sans conséquence.
Sa coque dure et sa cupule rugueuse ne rebutent pas les sangliers, dont le groin puissant fouille la litière avec une précision de laboureur. Omnivore et opportuniste, la bête noire trouve dans ce fruit tout ce que la forêt peut lui offrir de meilleur : matière énergétique, fibres, et même un léger effet fermenté quand les glands commencent à se décomposer au sol. Là où l’homme goûterait l’amertume, lui y voit un mets de choix. Le tanin, que son estomac sait digérer, lui confère même une résistance accrue aux parasites. Dans les années dites « à glands », le sanglier cesse presque de retourner les prairies ou les cultures : il se gave sous les chênes, mais cette abondance n’est pas sans conséquence.  Plus nourri, plus fort, le sanglier devient aussi plus sédentaire, plus territorial. Les compagnies se rassemblent autour des zones de fructification, ce qui marque en réalité le début d’une tension silencieuse, car, quand la forêt offre tout, le sanglier n’a plus peur de rien...
Plus nourri, plus fort, le sanglier devient aussi plus sédentaire, plus territorial. Les compagnies se rassemblent autour des zones de fructification, ce qui marque en réalité le début d’une tension silencieuse, car, quand la forêt offre tout, le sanglier n’a plus peur de rien... Cette démarche s’inscrit dans une volonté forte de valoriser les savoir-faire ruraux et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays. En mettant en lumière une viande à la fois saine, locale et durable, « Gibiers de France » répond à une attente croissante des consommateurs : 89 % des Français souhaitent consommer davantage de produits Made in France, alors qu’aujourd’hui plus de la moitié du gibier commercialisé (51 %) provient de l’étranger. Le gibier sauvage, évoluant sans intervention humaine, offre une viande naturelle, sans antibiotiques, à faible empreinte carbone. Riche en protéines et pauvre en graisses, elle constitue une alternative vertueuse aux viandes d’élevage intensif. Pour Willy Schraen, président de la FNC, « promouvoir cette viande et la rendre accessible à tous, c’est écrire ensemble la nouvelle histoire de la venaison française. Manger du gibier, c’est aussi découvrir la chasse sous un angle plus culturel et gastronomique ». Le label « Gibiers de France » repose sur des exigences strictes d’origine, de traçabilité et d’agrément sanitaire. Certipaq, fort de plus de 30 ans d’expérience, assure des audits réguliers et aléatoires à chaque étape de la filière : collecte, transformation, distribution. Seules les viandes répondant aux critères d’origine française et sauvage peuvent être estampillées du label. Cette transparence totale vise à rassurer les consommateurs et à valoriser la qualité du patrimoine cynégétique français.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté forte de valoriser les savoir-faire ruraux et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays. En mettant en lumière une viande à la fois saine, locale et durable, « Gibiers de France » répond à une attente croissante des consommateurs : 89 % des Français souhaitent consommer davantage de produits Made in France, alors qu’aujourd’hui plus de la moitié du gibier commercialisé (51 %) provient de l’étranger. Le gibier sauvage, évoluant sans intervention humaine, offre une viande naturelle, sans antibiotiques, à faible empreinte carbone. Riche en protéines et pauvre en graisses, elle constitue une alternative vertueuse aux viandes d’élevage intensif. Pour Willy Schraen, président de la FNC, « promouvoir cette viande et la rendre accessible à tous, c’est écrire ensemble la nouvelle histoire de la venaison française. Manger du gibier, c’est aussi découvrir la chasse sous un angle plus culturel et gastronomique ». Le label « Gibiers de France » repose sur des exigences strictes d’origine, de traçabilité et d’agrément sanitaire. Certipaq, fort de plus de 30 ans d’expérience, assure des audits réguliers et aléatoires à chaque étape de la filière : collecte, transformation, distribution. Seules les viandes répondant aux critères d’origine française et sauvage peuvent être estampillées du label. Cette transparence totale vise à rassurer les consommateurs et à valoriser la qualité du patrimoine cynégétique français. La première concerne le grand gibier (cerf, sanglier, chevreuil) et se pratique à cheval, l’équipage suivant une meute de chiens courants spécialement créancés pour poursuivre l’animal dans son milieu naturel. La seconde, la vénerie à pied, s’applique au petit gibier (renard, lièvre, lapin) et mobilise également une meute, mais les veneurs progressent à pied, souvent accompagnés de quelques auxiliaires. Dans les deux cas, la chasse repose entièrement sur le travail de la meute :
La première concerne le grand gibier (cerf, sanglier, chevreuil) et se pratique à cheval, l’équipage suivant une meute de chiens courants spécialement créancés pour poursuivre l’animal dans son milieu naturel. La seconde, la vénerie à pied, s’applique au petit gibier (renard, lièvre, lapin) et mobilise également une meute, mais les veneurs progressent à pied, souvent accompagnés de quelques auxiliaires. Dans les deux cas, la chasse repose entièrement sur le travail de la meute :  le chien est l’acteur principal, le veneur n’étant que l’accompagnateur et le garant du bon déroulement du laisser-courre. Contrairement aux autres formes de chasse qui reposent sur l’usage d’armes (à feu ou de jet), la vénerie met en œuvre un mode de poursuite où l’animal conserve jusqu’au dernier instant, la possibilité de se soustraire à ses poursuivants, en usant de sa vitesse, de son endurance et de ses ruses naturelles. L’équipage, qu’il soit monté ou à pied, mobilise donc un ensemble de savoir-faire précis et complémentaires : élevage et dressage des chiens, gestion du territoire forestier ou bocager, connaissance fine des habitudes du gibier, maîtrise des codes traditionnels (tenues, sonneries de trompe, organisation hiérarchisée). La chasse à courre est ainsi un exercice complexe qui s’inscrit dans une logique d’observation attentive de la nature et de ses équilibres...
le chien est l’acteur principal, le veneur n’étant que l’accompagnateur et le garant du bon déroulement du laisser-courre. Contrairement aux autres formes de chasse qui reposent sur l’usage d’armes (à feu ou de jet), la vénerie met en œuvre un mode de poursuite où l’animal conserve jusqu’au dernier instant, la possibilité de se soustraire à ses poursuivants, en usant de sa vitesse, de son endurance et de ses ruses naturelles. L’équipage, qu’il soit monté ou à pied, mobilise donc un ensemble de savoir-faire précis et complémentaires : élevage et dressage des chiens, gestion du territoire forestier ou bocager, connaissance fine des habitudes du gibier, maîtrise des codes traditionnels (tenues, sonneries de trompe, organisation hiérarchisée). La chasse à courre est ainsi un exercice complexe qui s’inscrit dans une logique d’observation attentive de la nature et de ses équilibres... Trois grandes spécialités :
Trois grandes spécialités : Toutefois, cette décision n’a pas mis un terme à la demande, notamment en Asie, où l’ivoire conserve une valeur culturelle et symbolique importante. Face à l’ampleur persistante du braconnage et au trafic qui l’alimente, plusieurs États ont choisi de détruire leurs stocks d’ivoire saisi. Ces événements publics avaient pour objectif de montrer une volonté politique forte et de dissuader toute commercialisation future. L’exemple le plus marquant demeure celui du Kenya, qui en avril 2016, a brûlé environ 105 tonnes d’ivoire, soit l’équivalent des défenses de plusieurs milliers d’éléphants. Cette pratique suscite maintenant des débats intenses. D’un côté, les partisans de la destruction y voient un acte fort, qui classe l’ivoire comme marchandise interdite et réduit le risque de fuites illégales. De l’autre, ses opposants soulignent les effets potentiellement pervers : raréfaction de l’offre et hausse des prix sur le marché noir, perte de revenus potentiels pour les pays producteurs, et incertitudes quant à l’impact réel sur le braconnage. L’objectif de cet article est donc d’analyser cette politique sous trois angles : ses effets sur le marché mondial de l’ivoire, ses conséquences pour les pays détenteurs de stocks, et son efficacité en termes de conservation...
Toutefois, cette décision n’a pas mis un terme à la demande, notamment en Asie, où l’ivoire conserve une valeur culturelle et symbolique importante. Face à l’ampleur persistante du braconnage et au trafic qui l’alimente, plusieurs États ont choisi de détruire leurs stocks d’ivoire saisi. Ces événements publics avaient pour objectif de montrer une volonté politique forte et de dissuader toute commercialisation future. L’exemple le plus marquant demeure celui du Kenya, qui en avril 2016, a brûlé environ 105 tonnes d’ivoire, soit l’équivalent des défenses de plusieurs milliers d’éléphants. Cette pratique suscite maintenant des débats intenses. D’un côté, les partisans de la destruction y voient un acte fort, qui classe l’ivoire comme marchandise interdite et réduit le risque de fuites illégales. De l’autre, ses opposants soulignent les effets potentiellement pervers : raréfaction de l’offre et hausse des prix sur le marché noir, perte de revenus potentiels pour les pays producteurs, et incertitudes quant à l’impact réel sur le braconnage. L’objectif de cet article est donc d’analyser cette politique sous trois angles : ses effets sur le marché mondial de l’ivoire, ses conséquences pour les pays détenteurs de stocks, et son efficacité en termes de conservation...