Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Chasse, gibier et Révolution : d’un privilège féodal à une nécessité écologique...

La Révolution française de 1789 a profondément bouleversé les structures sociales et politiques du royaume de France, mettant fin à l'Ancien Régime et à ses privilèges féodaux. Dans cette grande vague de transformations, la chasse, longtemps monopolisée par la noblesse, a connu elle aussi, une réorganisation radicale. Cette transformation jeta les bases d'une nouvelle relation entre les humains et la faune sauvage, fondée non plus sur le privilège, mais sur l'utilité publique, la liberté individuelle et, aujourd'hui, une gestion raisonnée des équilibres naturels. Avant 1789, la chasse était le symbole même du pouvoir aristocratique. Les nobles possédaient des droits exclusifs sur de vastes territoires, souvent en contradiction avec les besoins des paysans qui voyaient leur maigre récolte dévorée par un gibier qu’ils n’avaient pas le droit de capturer. Ce déséquilibre, véritable injustice sociale, était source de tensions constantes. Sous Louis XV, la chasse à courre dans les forêts royales représentait non seulement un loisir fastueux, mais aussi une démonstration de puissance. Louis XVI, quant à lui, élargit encore cette pratique à grande échelle dans tout le royaume, entretenant des ménageries et des réserves de gibier, rien que pour le divertissement de la cour, tandis que le peuple souffrait de la faim. La crise agricole de 1788, causée par de mauvaises récoltes, fut un catalyseur de la colère populaire. Elle déclencha des émeutes, des jacqueries, et contribua à la Grande Peur de l’été 1789. Dans cette période de chaos et de contestation, la population rurale s’en prit aux symboles de la domination seigneuriale : les châteaux furent pris d’assaut, les archives féodales brûlées, les meutes massacrées, les parcs à gibier détruits. Le peuple voulait mettre fin à des siècles d’humiliation, et la chasse devint un champ de lutte symbolique. Elle devait, selon eux, revenir à tous, comme bien commun...

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A Grenoble, les écolos veulent éradiquer les loups...

Non, pas ces gentils prédateurs à quatre pattes avec lesquels ils veulent « harmonieusement cohabiter » et qui font pleurer les éleveurs, mais les autres... du club de hockey sur glace : les « Brûleurs de Loups ». Vous l’avez compris, les hockeyeurs sont dans le viseur d'une bande de défenseurs de peluches, traumatisés. Une pétition en ligne, portée par l’association « Point Info Loup Lynx » (non, ce n’est pas un groupe Facebook de furries), réclame, ni plus ni moins, le changement de nom de ce club mythique. Motif ? « Brûler des loups » c’est violent, archaïque, et pas très feng shui... « Nous ne sommes plus au Moyen Âge », crient ces verts tout en allumant des bûchers (symboliquement, faut pas carbonner quand même !). On imagine déjà l’équipe rebaptisée, accueillie ainsi à son entrée sur la patinoire : « Et voilà l'équipe des Apaisés de la Métropole alpine ! Attention, ils sont redoutables avec leurs crosses en bambou recyclé et leur logo floqué à l’encre végétale ! ». Ce club, neuf fois champion de France, est accusé de « détruire l’esprit sportif » avec son trop féroce nom, alors que, dans d’autres lieux, des équipes se ́nommént « Raptors », « Predators » ou encore « Dragons », sans que personne ne verse une larme pour ces créatures fantastiques. Mais à Grenoble, ville verte mais bien pâle, on protège l’honneur symbolique du loup, pauvre animal stigmatisé par des types qui patinent. Et pour ceux qui auraient raté l’info : cette pétition a déjà recueilli 104 signatures... On n’est pas loin d’une révolution. L’Académie française tremble. L’ONU va être saisie...

Année de la Mer : une galerie dédiée au festival du Livre de Paris

Après la Cité des Sciences et de l’Industrie où il avait été inauguré par Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, le village itinérant « La Mer en tournée » fera escale au Festival du livre de Paris, du 11 au 13 avril 2025. Il prendra la forme d’une Galerie de la Mer, pour que les visiteurs puissent s’immerger au plus près de l’univers maritime. Au programme : romans, bandes dessinées, livres jeunesses, essais et récits de la mer ainsi que des rencontres avec des auteurs, scientifiques, navigateurs et artistes inspirés par l’Océan. Annoncée par le Président de la République, cette année 2025 a été déclarée « Année de la Mer ». Elle vise à mieux faire connaître le monde marin et à sensibiliser le plus grand nombre à la préservation des océans et de sa biodiversité. Elle est organisée dans la perspective de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC), grand rendez-vous de la diplomatie environnementale qui aura lieu à Nice en juin prochain, et que la France co-organise avec le Costa Rica. Informations pratiques :

- lieu : Grand Palais, 7 avenue Winston Churchill, 75008 Paris (entrée principale) ;

- date et horaires : le vendredi 11 avril et le samedi 12 avril de 8 h 30 à 20 h, et le dimanche 13 avril de 9 h à 19 h ;

- Galerie de la Mer : Galerie courbe sud (côté seine) au 1er étage.

Organisés par la Société Centrale Canine : « Les Trophées des Chiens héros »

Le mercredi 2 avril 2025, à l’occasion de la 5e édition des « Trophées des Chiens héros », événement biennal organisé par la Société Centrale Canine (SCC), la Gendarmerie nationale a été mise à l’honneur dans trois catégories. Le major Franky, du Groupe d'investigations cynophile (GIC) de Châteauneuf-sur-Loire, dans le Loiret, et ses deux chiens spécialisés en recherche de personne, Phantom et Oulligan, ont été décorés dans la catégorie « chien de sauvetage civil ». Deux chiens ont également été honorés, à titre posthume, dans la catégorie « mémoire ». Enfin, l’adjudante Anne-Laure, du GIC d'Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain, et son chien Phalko, spécialisé en recherche d’explosifs, ont reçu le Prix Spécial J.O. Paris 2024, aux côtés des représentants des différentes administrations ayant mobilisé des équipes cynophiles lors de cet événement d’ampleur. L’Hôtel de ville de Paris a accueilli cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence d’Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de Christophe Nadjdovski, adjoint à la maire de Paris et membre du jury, d’Alexandre Balzer, président de la Centrale canine, du général de corps d’armée Olivier Kim, commandant de la région de gendarmerie Grand Est et membre du jury, du général de division Éric Lamiral, sous-directeur de l'emploi des forces (SDEF) à la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN), ainsi que de nombreuses autres autorités civiles et militaires, des professionnels, des bénévoles et des amoureux des chiens...

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Usages de la nature : bilan de la mission flash de l’Assemblée nationale

Début mars 2025, Emmanuel Blairy (RN-Pas-de-Calais) et Daniel Labaronne (EPR-Indre-et-Loire) ont dévoilé les résultats de leur mission flash sur la conciliation des usages de la nature et la protection de la biodiversité. Cette mission, initiée le 20 novembre 2024 par la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, visait à évaluer la compatibilité des diverses activités humaines dans les espaces naturels, ainsi que les cadres réglementaires nécessaires pour assurer un accès équilibré à la nature. Les rapporteurs se sont principalement penchés sur la fréquentation croissante des espaces naturels depuis la pandémie de covid-19, malgré un manque notable d'augmentation de ces espaces accessibles au public au cours des dernières décennies, voire une diminution avec la perte de 250 000 kilomètres de chemins ruraux depuis 1945. Cette demande accrue pose la question délicate de la propriété des espaces naturels, étant donné la diversité des propriétaires et gestionnaires en France, notamment avec 75 % des forêts hexagonales sous propriété privée. Pour concilier les différents usages tout en préservant la biodiversité, les rapporteurs soulignent l'importance de la concertation locale. Ils ont constaté que la plupart des processus de concertation recommandés par les parties prenantes se déroulent dans un esprit d'harmonie. Cependant, ils ont identifié plusieurs points de friction entre les usagers nécessitant des ajustements...

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Consommation des asperges des bois : prudence !

La consommation d'asperges des bois, une pratique saisonnière largement répandue et populaire, nécessite une vigilance accrue en raison des risques d'intoxication associés à cette plante sauvage. Bien que souvent considérée comme comestible, l'asperge des bois, également connue sous le nom d'aspergette, peut déclencher des symptômes graves, notamment un gonflement de la gorge et des difficultés à avaler. Ces effets surviennent typiquement trois à quatre heures après l'ingestion et sont attribués à la présence de raphides d'oxalate de calcium, de minuscules cristaux irritants. L'asperge des bois, qui se distingue par son bouton floral en forme d'épi apprécié en vinaigrette, pousse principalement d'avril à juin dans divers habitats, des prairies aux bois, et peut également être cultivée dans les jardins domestiques à partir de graines disponibles dans le commerce. Mais, malgré sa disponibilité croissante sur les marchés, sa consommation requiert une prudence particulière. Les Centres antipoison, qui ont enregistré plusieurs incidents liés à sa consommation rappellent que, en cas de symptômes, il faut agir rapidement en appelant les services d'urgence ou un Centre antipoison. Prendre une photo des plantes avant cuisson peut faciliter l'identification en cas de besoin médical ultérieur. De plus, il est recommandé de conserver les restes du repas pour une analyse éventuelle, afin de déterminer la présence de substances toxiques. Pour mieux comprendre ces incidents, une étude financée par l'Anses a été menée de 2022 à 2023, impliquant le CAP de Nancy et le laboratoire de pharmacognosie de la Faculté de pharmacie de Paris. Cette recherche a permis d'identifier les raphides d'oxalate de calcium comme principaux responsables des symptômes d'intoxication. Ces cristaux peuvent causer des lésions et favoriser l'inflammation des tissus muqueux, expliquant ainsi la gravité des réactions observées.

« Bioval » : donner une valeur à la nature...

Donner une valeur aux dommages causés à la nature à travers l'outil Bioval ne relève pas d'une simple stratégie financière, mais d'une nécessité éthique et pratique face aux défis environnementaux contemporains. L'idée de quantifier ces dommages s'inscrit dans une démarche complexe visant à mieux protéger et restaurer notre environnement, tout en intégrant les réalités économiques et juridiques de notre société. L'évaluation monétaire des dommages environnementaux est cruciale, pour sensibiliser les décideurs et la société civile à l'impact réel de nos actions. Lorsqu'un acte dommageable est commis, il est souvent impossible de restaurer l'environnement à son état initial. En assignant une valeur à ces pertes, l’outil « Bioval » permet de traduire ces dommages en termes compréhensibles pour les tribunaux et les législateurs, facilitant ainsi une réponse judiciaire appropriée et proportionnée. Ariane Samson-Divisia, porte-parole du projet, souligne que « Bioval » ne vise pas à substituer la valeur intrinsèque de la nature par une simple évaluation monétaire, mais à fournir un cadre méthodologique rigoureux pour estimer les coûts de réparation, lorsque la restauration directe n'est pas possible. Cela est particulièrement pertinent dans un contexte où les ressources naturelles sont souvent sous-évaluées dans les décisions économiques et politiques...

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Ces sols déchirés...

Un article signé d’Hervé Le Bouler*, publié à l’automne dernier dans la revue des forestiers privés du Grand-Est, met en lumière la nécessité de ne plus changer la forêt pour répondre aux besoins des hommes, mais d’abord pour l’empêcher qu’elle ne se défasse. « Il nous faut à la fois protéger les peuplements existants et les transformer pour les adapter. Toute la réflexion doit partir de la capacité des peuplements à se maintenir et s’adapter naturellement… », a-t-il écrit. Il met par-dessus tout en exergue le sol forestier, qui doit être la source de cette réflexion : « On pense généralement aux arbres et pas assez au sol. Quand il se retrouve en plein soleil, le réchauffement a des effets désastreux : perte d’eau, température létale pour les micro-organismes, dégradation rapide de la matière organique, fuite de carbone dans l’atmosphère. La réponse va de soi : en toutes circonstances, il faut maintenir les sols à l’abri de l’ensoleillement direct. Cela concerne toutes les coupes de bois : éclaircies et récolte finale. Mais la protection des sols passe aussi par la lutte contre son tassement par les engins. Il dégrade la fertilité de manière quasi irréversible, et aggrave les risques de dépérissement lors des périodes de sècheresse, puisque la pénurie d’eau en forêt augmente. Le forestier peut diminuer la consommation d’eau des arbres en pratiquant des éclaircies plus fréquentes, avec un dosage de la lumière dans les peuplements, ce que l’on appelle « l’ambiance forestière » qui devient un facteur clef de la gestion durable. La génétique est un levier majeur d’adaptation, et la régénération naturelle est un outil puissant. Cependant, les changements sont si intenses, et si rapides que la régénération naturelle ne sera sans doute pas suffisante… »...

Par Jean-Marc Thiernesse

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AEWA : nouvelles orientations stratégiques

Lors de la réunion du Comité technique de l'AEWA (Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie), qui s’est tenu à Mikulov, en République tchèque, les discussions ont principalement porté sur plusieurs points clés visant à renforcer les efforts de conservation. En particulier, il a été question de développer des plans d'actions spécifiques pour les espèces d'oiseaux marins, de réviser le tableau 1 du plan d'action de l'AEWA, en introduisant une nouvelle catégorie pour les espèces appauvries comme le canard colvert, le fuligule milouin et le garrot à œil d'or. Ces modifications visent à mieux intégrer les données scientifiques dans les décisions politiques, et à améliorer les capacités de mise en œuvre des parties contractantes de l'AEWA. Cela garantit que les stratégies de conservation des oiseaux d'eau migrateurs incluent une gestion durable, cruciale pour assurer la préservation à long terme de ces espèces vulnérables. Il ressort des débats qu’il est possible de promouvoir des pratiques de chasse durables, tout en préservant les habitats critiques pour les oiseaux d'eau migrateurs à travers leurs routes de migration en Eurasie et en Afrique. Matt Ellis, directeur-adjoint de la conservation à la British Association for Shooting and Conservation (BASC) et titulaire d’un doctorat en immunologie du faisan, a joué un rôle essentiel dans les discussions stratégiques concernant le futur plan d'action de l'AEWA, au-delà de 2025.

Quand des ONG mettent le nez dans nos assiettes

Dans une lettre ouverte datée du 27 mars 2025, onze organisations de la société civile ont adressé leurs préoccupations au Premier ministre François Bayrou et aux ministres concernés, exprimant leur vive inquiétude quant à ce qu'elles perçoivent comme un recul significatif au sein de la « Stratégie Nationale pour l'Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC) ». A leur menu réside la crainte de voir disparaître les objectifs chiffrés de réduction de la consommation de viande. Les organisations signataires (dont Réseau Action Climat, CIWF France, Fondation pour la Nature et l’Homme, WWF-France et France Nature Environnement) soulignent que plus de la moitié des Français mangent trop de viande. La lettre met aussi en lumière son impact sur les importations alimentaires, qui représentent actuellement 30% de la viande consommée en France et jusqu’à 50% pour la volaille. Cette situation place les éleveurs français sous une pression économique accrue, tout en favorisant les importations de viande à bas coût par les industries agroalimentaires et la restauration commerciale. Face à ces enjeux, les organisations signataires appellent le gouvernement à assumer son rôle en accompagnant les Français vers des choix alimentaires plus responsables, favorisant les produits français et durables. Elles demandent instamment à François Bayrou et aux ministres concernés de maintenir des objectifs clairs et chiffrés de réduction de la consommation de produits issus de l’élevage dans la future SNANC. Cela, tout en assurant une meilleure rémunération et stabilité aux éleveurs français... Le rêve des uns va se transformer en cauchemar pour les autres...

Les faits divers de la semaine passée

- Ardèche : le Tribunal de Privas a examiné, jeudi dernier, l’affaire des 7 chiens de chasse tués à Chanéac le 16 décembre 2023, mettant en cause le président de la communauté Longo Maï. La procureure de la République a requis une peine de huit mois de prison avec sursis à son encontre, assortie de cinq ans d'interdiction de détenir une arme. Deux chasseurs, propriétaires des chiens et membres de l'ACCA d'Arcens, étaient également jugés. La procureure a demandé 1150 € d’amende pour chacun, et une interdiction temporaire de port d'arme. Le procès s'est déroulé dans une atmosphère tendue, marquée par la présence massive de chasseurs soutenant leurs pairs. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 17 juin prochain

 

- Ariège : à Soulcem, le 28 mars dernier, quatre étagnes ont été relâchées dans le cadre d'un ambitieux programme de conservation. Coordonné par le Parc Naturel Régional (PNR) et l'INRAE de Toulouse, en partenariat avec le Parc National des Pyrénées et le bureau d'étude CERA, cette initiative s'accompagne d'une étude scientifique novatrice dirigée par Nathan Ranc. L'objectif est double : renforcer la population des bouquetins dans le massif du Montcalm, et approfondir la compréhension des comportements adaptatifs de ces animaux dans leur nouvel habitat. Ces quatre femelles, âgées entre 6 et 12 ans et originaires de la Sierra Guadarrama en Espagne, ont été soigneusement préparées après des examens médicaux approfondis comprenant des prélèvements sanguins et l'équipement de colliers GPS. Depuis le début des efforts de réintroduction en 2014, le bouquetin des Pyrénées a fait un retour significatif en Ariège, avec environ 250 individus dans cette région et 650 dans l'ensemble du massif pyrénéen.

 

- Corrèze : la colère des éleveurs face aux attaques de loups ne cesse de croître. Elle s’est intensifiée avec la confirmation de l’installation de deux spécimens, soutenus par des associations environnementales. Le dialogue entre ces dernières et les agriculteurs semble aujourd’hui totalement rompu. Lors de la manifestation de mars, devant la préfecture de Tulle, les défenseurs du loup et les éleveurs se faisaient face. D’un côté, les associations One Voice et Carduelis plaidaient pour la protection de l’animal. De l’autre, les agriculteurs, menés par la FDSEA de la Corrèze, exprimaient leur opposition à sa présence. Une tentative de discussion a bien eu lieu, mais s’est soldée par un échec. « Qu’elle les prenne dans son jardin ! » s’est exclamé un éleveur à l’adresse de Muriel Arnal, présidente de One Voice. Depuis l’identification de deux loups au comportement « singulier » sur le plateau de Millevaches, la fracture ne cesse de s’élargir.

 

- Côte d’Or : l’exposition annuelle des trophées de cerfs se tiendra 11 au 13 avril 2025, au Palais des Expositions de Beaune. Cet événement mettra également en valeur une autre espèce emblématique du département, invitant les chasseurs à soumettre leurs trophées de chevreuils les plus remarquables, prélevés exclusivement en Côte-d'Or au cours des cinq dernières années. La FDC a donc recherché des trophées d'exception, ainsi que des spécimens originaux comportant des anomalies ou présentant des caractéristiques spéciales comme les « perruques ». En parallèle de l'exposition, l'Assemblée Générale de la FDC aura lieu le samedi 12 avril 2025 à 9 heures 30, au Palais des Congrès de Beaune. Cet événement constitue une opportunité importante pour les chasseurs de se réunir, discuter des enjeux actuels liés à la chasse, et participer activement à la gestion et à la promotion de cette activité dans le département...

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Campagne 2025 : « Attention, on marche sur des œufs ! »

En 2020, à la suite de la recolonisation des milieux naturels par des espèces durant le confinement, l’opération « Attention, on marche sur des œufs ! » a vu le jour, afin de sensibiliser la population aux enjeux du vivant et au respect de la faune sauvage. Cette année, le Conservatoire du littoral qui célèbre ses 50 ans, avec l’OFB et l’ONF, en partenariat avec de nombreuses associations et des gestionnaires de sites, appellent à la vigilance sur les plages, avec cette campagne nationale qui se déploie jusqu’à fin août sur l’ensemble du territoire. L’opération vise à sensibiliser les usagers à la fragilité des écosystèmes littoraux et au respect de la faune sauvage. Durant le printemps et l’été, tandis que de nombreuses espèces construisent leurs nids dans les arbres, d’autres nichent directement sur le sol. Leurs nids, simples et discrets, se fondent dans le paysage, offrant une protection naturelle contre les prédateurs, mais les rendant aussi plus vulnérables aux perturbations humaines. Lors de cette période sensible, la présence humaine peut provoquer des dérangements par les chiens non tenus en laisse, par écrasement des nids dû au piétinement involontaire des promeneurs, par perturbation des habitats par les nouvelles mobilités électriques, mettant ainsi en péril la reproduction d’espèces déjà fragiles. Une cohabitation respectueuse est possible, en respectant ces recommandations :

- vérifier que l'accès au site où vous souhaitez vous rendre est possible,

- rester sur les sentiers balisés,

- tenir son chien en laisse (s’il est autorisé),

- éviter de fréquenter le haut de plage, les dunes de sable ou végétalisées en arrière-littoral et la laisse de mer,

- s’éloigner au plus vite si vous voyez un oiseau posé au sol qui simule une blessure ou pousse des cris,

- éviter les zones balisées avec une signalétique propre à l'opération.