Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Assemblée générale de la FNC : synthèse du discours du président Schraen

Plus de doute, le président de la FNC est sur le pont. « Quel plaisir de vous retrouver ici, à Avignon, si nombreux pour le congrès de la FNC ! Quel fantastique programme concocté par la Fédération régionale des chasseurs de PACA, avec Laurent Faudon à sa tête, qui s’est surpassée » lança-t-il en guise d’introduction, avant de commencer par retirer « le clou dans la godasse » des élections législatives de 2024. Résumé des différents chapitres :

Les élections législatives

« Si l’année 2024 a été une année chargée, entre Jeux olympiques, élections à répétition, dissolution, censures… Vous le savez, les élections européennes avec la liste Alliance rurale n’ont pas été pour moi couronnées de succès. Si, à un moment, j’ai pu douter de ma capacité à mener un combat national d’une telle ampleur en étant tête de liste, et en décidant de laisser ma place, il est par contre certains qu’en politique, un plus un ne font pas forcément deux, et parfois ça fait même moins 2. On dit que la victoire est toujours collective et la défaite souvent solitaire. Heureusement, après cet épisode, le soutien collectif du Conseil d’Administration de la FNC m’a fait chaud au coeur. Au regard des enjeux qui attendent la chasse française, vous le savez, j’ai annoncé, à la rentrée, ma décision de rester président de la Fédération nationale des chasseurs. Sans faire trop de suspense, je tiens d’abord à remercier l’ensemble de mes collègues pour leur soutien qu’ils m’ont témoigné, hier, lors du vote de la motion de confiance. Merci, simplement merci !  Vous êtes 97 % à me demander de rester votre président. Sachez que votre confiance m’honore et m’oblige... ». (NDRL : applaudissements de la salle ?)...

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Aménagez, aménagez… il en restera toujours quelque chose !

Il est bien connu, mais peut-être pas assez souvent rappelé chez nos détracteurs, que les chasseurs jouent un rôle essentiel dans la gestion des espaces naturels et la préservation de la faune sauvage, qu'elle soit petite ou grande. Depuis des décennies, ils œuvrent activement à l’aménagement et à l’entretien des milieux, contribuant ainsi à la préservation des équilibres écologiques. Leur engagement ne se limite pas aux seules zones de chasse, mais s’étend à l’ensemble des territoires qu’ils fréquentent : montagnes escarpées, vastes plaines, littoraux fragiles ou encore denses massifs forestiers. Dans chacun de ces milieux, les contraintes et les enjeux diffèrent, mais les actions mises en place par les chasseurs ont toujours des répercussions positives sur l’environnement et la biodiversité. Aux côtés des agriculteurs, avec qui ils partagent une même proximité avec la nature, les chasseurs participent activement à la protection des habitats et à la régulation des espèces, évitant ainsi les déséquilibres qui pourraient nuire aux écosystèmes. Grâce à leur connaissance du terrain et à leur engagement, ils contribuent à restaurer les zones humides, entretenir les haies et favoriser la diversité floristique, autant d’actions essentielles à la survie de nombreuses espèces animales et végétales. Le printemps, période de renouveau pour la nature, est le moment idéal pour intensifier ces travaux d’aménagement. C’est en cette saison que les conditions sont les plus propices pour améliorer les habitats, restaurer les points d’eau, installer des zones de refuge pour la faune ou encore semer des espèces végétales favorables aux insectes pollinisateurs. Il est donc essentiel de profiter de cette période clé pour multiplier les initiatives visant à favoriser le développement harmonieux des écosystèmes et à renforcer la cohabitation entre l’homme et la nature...

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Les secrets d’un canon

Vu de l’extérieur, il n’est qu’un tube, d’apparence banale pour la plupart. Mais, bien mystérieux ce qui se déroule à l’intérieur au moment du tir d’une cartouche. Quel est donc le processus de cette séquence extrêmement courte ? Dès que la cartouche est introduite dans la chambre d’une arme, le tireur est prêt à déclencher un enchaînement énergétique impressionnant par sa violence. Son extrême vélocité se déroule selon une succession de phases immuables, quelle que soit la cartouche, le calibre et l’arme mise en œuvre. Le tir, proprement dit, est déclenché par l’utilisateur, dès l’instant où il estime que le placement de l’arme en direction de l’objectif est satisfaisant. Il appuie alors sur la détente qui libère le mécanisme de percussion. C’est là que se manifeste le premier temps significatif : la durée du parcours du percuteur de la position armée jusqu’à ce qu’il frappe l’amorce. Ce laps de temps n’est pas innocent. Pendant qu’il s’écoule, le tireur a toutes les chances de produire le « bougé » si redouté des tireurs sur cible fixe, et il en est même pour le chasseur. On peut donc en déduire que, plus la course de percussion est réduite, moins grand sera ce risque. Les meilleurs résultats en la matière sont obtenus sur les carabines de compétition. Immédiatement après, se trouvent la plupart des carabines à verrou récentes, et ces temps de latence sont les plus grands dans les armes où la percussion résulte du mouvement d’un chien oscillant. Dès que le percuteur écrase la charge de l’amorce, le composé contenu par cette dernière détonne. C’est le mot consacré pour définir sa brutale transformation en flamme incandescente qui « allumera » la charge de poudre contenue dans l’étui. Quasi instantanément, cette poudre s’enflamme, puis le processus de montée en pression démarre. La poudre est un produit chimique combustible, dont la transformation de solide en gaz s’auto-entretien jusqu’à la combustion complète. Les gaz qui en résultent, portés à haute température (de 2 500 à 3 000°) se dilatent et peuvent atteindre, à l’intérieur de la cartouche, une pression de l’ordre de 4 000 bars...

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Bilan de l’opération « J’aime la nature propre »

Du 14 au 16 mars, près de 150 000 personnes, se sont rassemblées dans les départements pour ramasser près de 17.000 m3 de déchets abandonnés dans la nature, à l’appel de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), avec le soutien de l’OFB et de nombreux partenaires. Passionnés de nature, chasseurs, promeneurs, agriculteurs, vététistes et pratiquants des sports de plein air se sont engagés bénévolement dans l’une des plus grandes mobilisations en faveur de la protection de l’environnement. Durant trois jours, 93 fédérations des chasseurs, ont organisé une opération de grande ampleur en coordonnant près de 3.300 lieux de ramassage dans toute la France. D’autres fédérations ont décidé de reporter l’événement sur près de 100 points de collecte pour des questions de météo. Concrètement, près de 17.000 m3 de déchets ont été retirés des chemins ruraux, forêts, rivières et champs, dont 2 800 pneus qui sont partis en filière recyclage. Cette sixième édition de l’opération « J’aime la Nature Propre » depuis sa création, a battu un nouveau record de participation avec près de 150 000 personnes mobilisées. Cette mobilisation nationale fut également l’occasion de nombreux échanges entre tous les amoureux de la nature. Aux côtés des chasseurs, plusieurs Fédérations de sports de plein air ont été partenaires de l’édition 2025, notamment la Mountain Bikers Foundation (MBF) et la Fédération Française de Course d’Orientation (FFCO), en mobilisant leurs adhérents pour prendre part à des chantiers de collecte. “Nous constatons sur le terrain un regain sincère des préoccupations écologiques et le besoin de revenir à la nature, explique le président de la FNC. Cette opération a été une nouvelle fois l’occasion d’agir concrètement pour l’environnement et de faire prendre conscience des incivilités qui polluent et abîment notre nature. Lancée en 2021 par la FNC, l’opération « J’aime la Nature Propre » est soutenue par de nombreux partenaires dont l’Office français de la Biodiversité (OFB) et des Fédérations de sports de plein air.


Joseph La Vallée : un passionné de la chasse et de l'évolution des armes

Joseph La Vallée, une figure éminente du 19e siècle, est largement reconnu pour son ouvrage magistral : « La Chasse à tir en France ». Ce livre non seulement documente avec minutie les pratiques de chasse des années 1850, mais explore aussi de manière profonde l'évolution des armes à feu, en particulier des fusils. Publié à une époque où la chasse était une activité culturellement et socialement significative, l'œuvre de La Vallée sert aujourd'hui de fenêtre sur un monde révolu, tout en restant pertinente pour les passionnés d'histoire cynégétique et d'armes anciennes. « La Chasse à tir en France » se distingue par sa richesse documentaire. La Vallée y détaille non seulement les techniques de chasse utilisées, mais également les divers gibiers et les territoires de chasse à travers la France. C'est un témoignage historique précieux qui illumine les traditions et les réglementations évolutives de la chasse. L'auteur explore les aspects législatifs qui ont façonné la chasse durant cette période de bouleversements sociaux et environnementaux. L'un des aspects les plus fascinants de l'œuvre de La Vallée est son analyse approfondie de l'évolution des armes à feu. Des avancées technologiques majeures, comme les fusils à percussion et ceux à chargement par la culasse (breveté en 1835 par Lefaucheux) ont transformé la pratique de la chasse. Ces innovations ont permis aux chasseurs de tirer plus efficacement et avec une précision accrue, marquant ainsi un tournant dans l'histoire de la chasse à tir...

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Ourse Caramelles : le règlement a vaincu la détresse...

En novembre 2021, la mort de l'ourse Caramelles, dans la réserve du Mont Valier en Ariège, a déclenché un procès impliquant 16 prévenus. L'événement a suscité un débat intense sur la coexistence entre chasse et préservation de la faune, en particulier des espèces menacées. L'incident s'est produit lors d'une battue aux sangliers où André R., 70 ans, a abattu, à bout touchant, l'ourse qui le mordait cruellement. Le procès, qui s'est tenu le mardi 18 et mercredi 19 mars 2025, à Foix, avait pour objectif de déterminer si les chasseurs avaient respecté les règles de sécurité et s'ils étaient autorisés à chasser dans cette zone protégée. Les débats ont mis en lumière plusieurs questions clés : la signalisation ambiguë de la réserve, les consignes de sécurité données aux chasseurs, et toujours ce rêve utopique d’une cohabitation possible entre les humains et les grands prédateurs. Les associations environnementales, parties civiles, ont plaidé pour un renforcement des mesures de protection de la faune sauvage. L'émotion était palpable lors des délibérations, reflétant la profonde division au sein de la communauté locale entre ceux qui soutiennent la chasse traditionnelle et ceux qui défendent ardemment la préservation de ce prédateur. Hier, le procureur de la République de Foix, a prononcé son réquisitoire, et demandé quatre mois de prison avec sursis pour le chasseur qui a tiré sur l'ourse, le retrait du permis de chasse et l'interdiction de porter une arme pendant deux ans (période en partie déjà purgée pendant son contrôle judiciaire) ainsi que 600 euros d’amende. Quant aux 15 autres chasseurs jugés, le procureur de la République requiert pour eux la suspension de leurs permis de chasse et de conduire, ainsi que des amendes allant de 400 à 1 800 €. Quant aux associations écologistes, elles réclament réparation et que l'Etat tienne ses engagements et procède à de nouveaux lâchers pour compenser la disparition des 4 ours tués par l'Homme depuis 2020. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu ultérieurement.


Encore quelques interrogations sur l’avenir de Verney-Carron

Si FN Browning Group reste discret sur le déroulement des tractations en cours, Cybergun a fait un point sur la situation de sa filiale Verney-Carron et attire l'attention sur l'incertitude concernant l'avenir de ce fleuron historique de l'industrie armurière française. Une offre ferme a été présentée par un acteur majeur de l'armement de petit calibre à l'échelle mondiale (FN Browning Group) pour acquérir une participation majoritaire au sein de Verney-Carron, aux côtés de Cybergun. Cette démarche vise à renforcer non seulement les capacités financières déjà injectées par Cybergun, mais aussi à doter Verney-Carron des moyens industriels nécessaires pour soutenir une stratégie à long terme, en harmonie avec son riche héritage et son expertise distinctive. Cependant, la réalisation de cette opération reste tributaire d'une condition préalable majeure : la restructuration financière de Verney-Carron. Dans cette optique, Cybergun s'est engagé à renoncer à ses avances en compte courant, totalisant 9,7 millions d'euros, avec la perspective d'une récupération conditionnelle si la situation financière s'améliore. Parallèlement, le groupe a sollicité un prêt de 4,5 millions d'€ auprès du Fonds pour le développement économique et social (FDES), soutenu par la Délégation Générale pour l'Armement et le ministère des Armées. Mais sans l'octroi de ce prêt, tout le processus de revitalisation de Verney-Carron pourrait être compromis et une issue défavorable pourrait même précipiter l'entreprise vers une liquidation judiciaire...

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Expérience écologique inédite en Australie

La méthode d'aversion au goût, développée avec succès par des scientifiques australiens, pourrait offrir une lueur d'espoir pour la préservation de nombreuses espèces d’animaux indigènes menacés. Importés accidentellement en Australie depuis l'Amérique du Sud dans les années 1930, les crapauds venimeux ont causé une mortalité dévastatrice sur la faune locale, notamment les lézards goanna, les serpents et les crocodiles d'eau douce. Ces derniers, en particulier, ont été confrontés à une menace directe en se nourrissant de ces amphibiens toxiques. Pour y remédier, des chercheurs de l'université Macquarie à Sydney, ont collaboré avec des gardes forestiers et des agences de conservation pour élaborer une solution innovante : utiliser l'aversion gustative pour dissuader les crocodiles de se nourrir de crapauds venimeux. En injectant dans les carcasses de crapauds un produit chimique provoquant une maladie temporaire chez les crocodiles, ils ont créé des appâts qui enseignent à ces prédateurs redoutables à éviter ces proies toxiques. Le Dr Georgia Ward-Fear, principale auteure de l'étude, explique que cette méthode a été cruciale pour réduire les décès de crocodiles dans les zones d'intervention. Dans les régions où cette approche a été déployée, les résultats sont impressionnants : aucun décès de crocodile n'a été enregistré là où les appâts avaient été placés, et une réduction de 95 % des décès a été observée dans les zones où cette méthode était en place depuis plusieurs années...

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Chasse du sanglier : quand la biophobie s’en mêle...

La peur irrationnelle des animaux, communément appelée biophobie, est une réaction humaine profondément enracinée qui transcende souvent la logique évolutive. Alors que la crainte instinctive envers les prédateurs et les espèces venimeuses peut être justifiée par la nécessité de survie, certaines peurs sont disproportionnées et peuvent même nuire à la saine réflexion. L'une des manifestations les plus intrigantes de la biophobie est dirigée contre le sanglier, une espèce qui, malgré sa robustesse et sa nature sauvage, ne représente généralement pas de menace significative pour l'homme. Cette peur irrationnelle a des répercussions profondes lors des chasses, et peut mener à des actes inconsidérés. Pour comprendre son ampleur et ses implications, une enquête en ligne a été menée auprès de plus de 17 000 personnes. L’objectif était double : identifier les espèces animales les plus redoutées et examiner les influences potentielles des facteurs socioculturels sur ces perceptions. Les résultats révèlent que le sanglier est souvent perçu avec une crainte disproportionnée par rapport aux risques réels qu'il présente. Cette perception est souvent enracinée dans des représentations culturelles et médiatiques qui amplifient le potentiel de dangerosité de cet animal. En réalité, les attaques de sangliers sur les humains sont extrêmement rares et généralement provoquées par des circonstances exceptionnelles, telles que la défense de leurs petits ou leur propre protection. Mais la biophobie envers le sanglier ne se limite pas à une simple réaction individuelle. Elle a aussi des implications plus larges sur la conservation et la gestion des populations, pouvant contrarier la protection des habitats naturels de la part du public, si cette peur de la « bête noire » n'est pas correctement éduquée. Il est donc important de promouvoir une éducation basée sur des faits scientifiques solides et de démystifier les mythes entourant cette espèce.


XyloDensMap : un jeu de données unique pour suivre les variations de densité du bois

Des scientifiques issus d'INRAE, de l’IGN et de l’ENSG-Géomatique ont récemment dévoilé « XyloDensMap », une nouvelle base de données scientifiques exhaustive sur la densité du bois de 156 espèces d’arbres en France. Cette initiative innovante combine les forces de l'Inventaire forestier national et la technologie de tomographie à rayons X, pour mesurer la densité du bois de manière précise et à grande échelle. Récoltées entre 2016 et 2019, les données proviennent de 110 763 carottes de bois prélevées à hauteur de poitrine sur 20 697 placettes forestières réparties uniformément sur le territoire français. L'objectif principal de « XyloDensMap » est de fournir une ressource cruciale pour évaluer la biomasse forestière produite en France ainsi que les caractéristiques technologiques du bois, essentielles pour diverses applications en recherche, gestion forestière et comptabilité carbone. En combinant les données de densité du bois avec les informations disponibles dans l’inventaire forestier national, ce projet permet non seulement d'évaluer les stocks de carbone forestier, mais aussi de quantifier leur contribution à l'atténuation du changement climatique. L'originalité de « XyloDensMap » réside dans deux aspects majeurs : d'une part, l'utilisation innovante de la tomographie à rayons X pour mesurer la densité du bois avec une précision accrue, et d'autre part, la création d'une xylothèque qui peut être explorée pour d'autres études telles que l'analyse de la composition chimique du bois. Les données compilées comprennent la densité moyenne des échantillons de bois en kilogrammes par mètre cube, fournissant ainsi une base essentielle pour évaluer les propriétés technologiques du bois produit, et la biomasse forestière, des éléments clés pour la séquestration du carbone.


L'inquiétante disparition des papillons

Une étude de scientifiques de l’Université d'État de New York à Binghamton, publiée dans la revue Science, révèle qu'entre 2000 et 2020, les populations de papillons ont diminué d’un tiers. Ce déclin touche particulièrement 107 espèces, dont 22 ont vu leur population chuter de plus de 90%. Mais ces conclusions ne se limitent pas à un simple constat localisé. Elles reflètent une tendance mondiale préoccupante, où les insectes essentiels à nos écosystèmes, voient leurs populations décliner. En Europe, par exemple, les insectes pollinisateurs ont diminué de 70 à 80% dans les paysages agro-industriels au cours des dernières décennies, selon le Muséum National d’Histoire Naturelle. Les causes de ce déclin sont diverses et souvent interconnectées. L'urbanisation entraîne la perte d'habitats naturels des papillons, tandis que l'utilisation massive de pesticides et d'insecticides contribue également à cette hécatombe. Les changements climatiques jouent également un rôle crucial, la sécheresse et les températures élevées réduisant les zones favorables pour ces insectes, les poussant vers des climats plus frais. Pourtant, malgré ces défis, des solutions existent. Les chercheurs soulignent que la protection et la restauration des habitats peuvent favoriser la reprise des populations de papillons. Des initiatives telles que le Parc Urbain des Papillons, à Marseille, montrent que des aménagements urbains adaptés peuvent accroître la biodiversité locale. En outre, la conservation de petites zones naturelles telles que les haies peut offrir des sanctuaires cruciaux pour ces insectes. Les chercheurs insistent sur l'importance d'une sensibilisation continue et d'une collaboration étroite entre les scientifiques, les décideurs politiques et le grand public pour assurer un avenir où les papillons, et par extension l'ensemble des insectes pollinisateurs, peuvent prospérer.