Le petit journal de la chasse et... de l'environnement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu d’humour... et celui-là fera mouche dans votre entourage !

Pour vous, ou à offrir, ces sweats et T-shirts drôles et originaux vous permettront d'exposer votre mode de vie et vos convictions.

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Vosges : le grand tétras entre raison et passion…

La passion l’emportera-t-elle sur la raison ? Alors qu’un effectif de 1 100 coqs était estimé sur le massif en 1930 (Leclercq et Menoni, 2018), l’espèce n’occupait plus que 30 000 hectares en 1989, et… 12 400 en 2015 (Conseil Scientifique du PNR des Ballons des Vosges, 2018). En 2020, neuf coqs chanteurs étaient observés, et pour cette année 2023, les estimations font état de quelques oiseaux encore présents, mais à la veille de disparaitre à tout jamais, si rien n’est fait. Principalement en cause la destruction des biotopes favorables à l’oiseau, les dérangements occasionnés en toutes saisons par le tourisme de masse, et, d’après les études menées, une très forte consanguinité qui contrarie la reproduction. L’objectif à atteindre étant le même, des mesures sont évidemment envisagées pour tenter de sauver le Grand Tétras sur le massif vosgien, mais le moyen d’y parvenir fait débat entre le CSRPN (Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel) et PRNBV (Parc Régional Naturel des Ballons des Vosges)…

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« Championnat de France du Cheval de Chasse » : le cheval en splendeur !

La 21ème édition du « Championnat de France du Cheval de Chasse » s’est déroulée les samedi 13 et dimanche 14 mai dernier, dans le cadre de « Nature et Vènerie en fête », qui se tient chaque année à Fontainebleau, sur le site du Grand Parquet. Organisé conjointement par la Fédération Française d’Equitation et la Société de Vènerie, le championnat se caractérisait cette année par une équipe renouvelée, avec Antoine Sinniger à sa présidence, et Thierry Adenot à la présidence du jury. L’objectif de ce Championnat de France est de valoriser les qualités spécifiques du cheval de chasse. Le cavalier et sa monture sont jugés lors d’épreuves et de tests au plus proche des situations de terrain réelles et naturelles. Est aussi jugée l'utilisation du cheval de chasse dans le respect d'une équitation qui privilégie son bien-être. Soixante-douze concurrents se sont engagés cette année. Trois classements étaient établis, selon le règlement général de la FFE : un classement pour tous chevaux de 4 ans et plus, un classement pour les amazones, et un classement pour les poneys (cavaliers et cavalières de moins de 18 ans). La Société de Vènerie distingue, pour sa part, l’équipage le plus méritant, dans le cadre du « Challenge des Equipages », et le meilleur des nouveaux chevaux engagés cette année…

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Pollution plastique : la solution est pourtant simple…

« Si on ne fait rien, en 2060, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans » alerte Christophe Béchu. L'un des enjeux, selon le ministre, invité sur France Info samedi dernier, est de tendre vers un « Giec du plastique », annonçant ainsi l’ouverture des négociations pour le lundi 29 mai, à l'Unesco, à Paris, en vue de l'adoption d'un traité international contre cette pollution. Les chiffres annoncés par le ministre ont de quoi effrayer : « On a libéré sept milliards de tonnes de plastique au cours de ces 50 dernières années, responsables de 85% de la pollution des océans. Si on ne fait rien, 10% de nos émissions de gaz à effet de serre seront du plastique. Cela menace la biodiversité et participe au réchauffement climatique. Aujourd'hui, du plastique on en trouve partout, et même les plastiques lourds sont transformés en microparticules, transportées par les vents et dispersées partout sur la planète. Il y a urgence à stopper cette production, mais il faut d'abord réduire notre dépendance à cette matière. C’est dans ce but que les ministres prennent le relais. En moyenne, chaque habitant de la planète utilise 60 kg de plastique en une année. Les Européens sont à 150, les Américains près des 300 kg. L'enjeu est donc de se mettre d'accord sur un calendrier contraignant, et 2040 pourrait être la fin de cette pollution. Un mécanisme de paiement doit être posé parce qu'il est moral. C'est le principe du pollueur-payeur. C'est le fait d'être capable d'aller taxer ceux qui produisent du plastique, pour qu'on puisse faire en sorte d'avoir les ressources qui permettent de diminuer cette dépendance… ». Bien, mais en attendant que ce mécanisme soit en place, il suffirait de payer quelques centimes d’€ pour chaque kilo collecté sur les plages et les rivières… et dans un an, tous les pays « en voie de développement » seront les plus propres du monde. Et si les filières de recyclage ne sont pas suffisamment dimensionnées, le plastique attendra. L’important est qu’il ne parte plus à la mer… et ça, on peut le faire avant 2040 !

 

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La chasse du sanglier sur le territoire des Agriates en Haute-Corse…

Le territoire des Agriates, 55,63 km², est bordé par un massif montagneux de type granite hercynien, dont les sommets sont à presque 900 mètres et une façade maritime avec une cote déchiquetée entre des caps et des plages de sable fin. La façade maritime est sillonnée par le fameux sentier littoral des douaniers avec les trois tours génoises (en ruine) de Mortella et Fornali à l’est, puis celle d’Ostriconi à l’ouest. Le climat y est caractérisé par des étés chauds et secs avec de rares précipitations. Malgré tout, l’eau y est présente avec 32 sources, 27 fontaines et 12 cours d’eau. Le biotope est constitué d’arbousiers, de bruyères, de myrtes, de cistes, de lentisques, de chênes verts, de pins maritimes et d’oliviers. L’agriculture y a été longtemps très importante, avec des cultures et de l’élevage, les Agriates ayant été un haut lieu de la transhumance ovine et caprine. Les éleveurs y ont édifié, au cours des siècles, de nombreux pagliaghji (paillers) abris bâtis en pierre sèche, dont certains sont aujourd’hui rénovés. En Haute-Corse, dans le Niolincu, la commune de Santu Piétro di Tenda qui nous intéresse, est une des plus vaste de Corse (12566 ha), pour une population de… 345 habitants. Idéalement située au pied du Monte Brunica, qui culmine à 648 mètres, il y a, outre la magnifique plage de Saleccia, celle du Lotu partagée entre Saint-Florent et Santo Piétru di Tenda. A partir de cette plage, une grande zone marécageuse s’étend jusqu’à Saleccia avec, sur la partie occidentale de l’étang du Lotu, le ruisseau de Niolincu, et sur la partie orientale de Panecallelu, le ruisseau du même nom. Et pour vous mettre l’eau à la bouche, un territoire béni des Dieux pour… la chasse du sanglier !

Par Pierre Périé

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Trophées : la sélection de juin 2023

Aisne : remarquables trophées du département

Présenté à l’occasion de l’exposition annuelle des trophées qui s’est tenue à Soissons, le tableau de chasse des chevreuils tirés en été sur le département de l’Aisne s’élève à 297 pièces, nombre encore jamais atteint depuis les 19 années de suivis des prélèvements. Il est en augmentation de 95 brocards par rapport à 2022, et traduit sans doute un engouement grandissant pour la chasse individuelle silencieuse. Ce tableau, rassemblant les meilleurs trophées de l’espèce, l’été 2022 s’impose donc comme une très bonne saison, avec un lot important de brocards dépassant les 105 points CIC. Le détail du prélèvement global, selon la structure du trophée, s’établit comme suit : 17 daguets, 42 quatre-pointes, 159 six-pointes et 73 irréguliers.

 

Haut-Rhin : Un beau chamois vosgien

Voilà un beau chamois mâle du massif vosgien, tiré lors de la saison 2022/2023. Sa cotation atteint 108,43 points pour un âge estimé à 11 ans. Les cornes mesurent respectivement 25,8 et 25,7 cm, leur hauteur est de 15,5 cm et leur écartement également de 15,5 cm. La circonférence de l’étui le plus épais s’élève à 9,2 cm, ce qui donne à ce trophée un aspect assez massif et agréable à observer.

 

 

Bas-Rhin : un beau 12 cors très régulier

Ce cerf porteur de 12 cors, est estimé à 10 ou 11 ans d’âge par la commission fédérale du Bas-Rhin, chargée d’examiner tous les trophées. Il a été prélevé lors de la précédente saison 2022/2023. D’un aspect massif, les circonférences des bois varient entre 14 et 15,5 cm, alors que leur longueur est de 88,5 et 90 cm. Les merrains sont de couleur presque noire et d’une régularité quasi symétrique. Quant aux andouillers d’œil, ils mesurent 29 et 27,5 cm, et les chevillures 30 et 27,5 cm. Un magnifique trophée.

 

 

 

Ardennes : un grand brocard de la forêt d’Argonne

C’est lors d’une chasse en battue, le 13 octobre 2022, sur le territoire de Grandpré-Nègremont, que Bruno Collot tirait ce grand brocard, aux bois massifs et atypiques, en raison d’un andouiller surnuméraire émanant de la base de la meule droite. Les perches, de couleur presque noire et assez bien perlées mesurent 22,7 et 21,2 cm, et leur envergure est de 13,1 cm. Le volume est évalué à 215 ml pour un poids net de 472 grammes. La cotation finale est arrêtée à 139,18 points CIC.

 

 

Vosges : un grand cerf du massif de Gérardmer

Ce beau 14 cors, irrégulier, a été tiré par Joël Grandjean le 23 septembre 2022, en forêt domaniale de Gérardmer. Le trophée sec, pèse net 6900 grammes et son envergure, assez serrée, atteint 59,5 cm. Les merrains mesurent respectivement 96,3 et 96,7 cm. Les andouillers d’œil mesurent, eux, 29,7 et 30,2 cm. Les chevillures 37,5 et 34,9 cm. La circonférence moyenne des meules est de 26,55 cm, et celle des bois varient entre 13,7 et 16,30 cm. La cotation finale est arrêtée à 190,44 points CIC.

 

 

Meurthe et Moselle : une tête vraiment atypique

Bois droit ravalant à l’aspect charbonneux… Bois gauche se présentant sous la forme d’une masse osseuse de laquelle émane une courte pointe… Actinophytose du socle de la meule gauche, font de ce brocard une tête vraiment atypique. L’animal a été obtenu par M. Chatton, au cours de la saison 2021/2022, sur le territoire de l’ACCA de Cirey sur Vezouze, à l’est de Lunéville…

 

 

 

Moselle : bois droit déformé

Sans doute la croissance du bois de droite, chez ce jeune cerf, a-t-elle été contrariée par un mauvais état général de l’animal. Bien qu’il ne présente aucune trace d’une éventuelle fracture sous velours, la croissance du bois s’est faite vers le bas, occasionnant une pliure très nette juste au-dessus de l’andouiller d’œil, lui-même réduit à une très courte pointe. On voit également très bien que la pousse du merrain s’est trouvée fortement limitée…

 


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Haies : le rapport du CGAAER détaille les enjeux qu’elles représentent…

Depuis 1950, 70% du linéaire de haies ont disparu des bocages français. Sous l'effet conjoint du remembrement agricole et du déclin de l'activité d'élevage, la surface en haies et alignements d'arbres en France métropolitaine est en constante diminution, malgré les programmes de plantations. La perte est estimée à 23500 km par an, sur la période 2017-2021, pour un linéaire total de haies estimé par l’IGN (Institut géographique national) à 1,55 millions de km. Le CGAAER a été chargé d'établir un état des lieux de l'importance des haies en France, et d'identifier les moyens d'en améliorer la situation. Pour ce faire, la mission a rencontré différents acteurs nationaux (organisations professionnelles agricoles, professionnels de l’arbre hors forêt, administrations…) et s’est entretenue avec des acteurs de terrain à l’occasion de déplacements dans quatre régions : Bretagne, Grand Est, Normandie et Occitanie…

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La vérité sort de l’île… d’Oléron

Depuis mars 2023, la préfecture de Charente-Maritime autorisait exceptionnellement la destruction des sangliers sur l’île d’Oléron, essentiellement par tirs de nuit. La mesure drastique a pris fin hier soir à minuit, et son succès est incontestable puisque, durant ce laps de temps, 723 sangliers ont été éliminés. Les agriculteurs sont soulagés, et apparemment les chasseurs aussi… Il est vrai que depuis la tempête de 1999, les bêtes noires se sont multipliées sur l’île, bénéficiant des enchevêtrements de branches et de ronces formant des forts quasiment impénétrables. « Avant 1999, lorsqu’on chassait un sanglier, il remontait dans la forêt à Boyardville ou à Saint-Trojan. Maintenant ils sont partout et même dans les faubourgs des villages où ils se reproduisent… » explique Jean-Pierre Dodin, le président de l’ACCA de Dolus, ajoutant : « On est ainsi passé de 50 sangliers tués par an en 1999 à près de 300 aujourd’hui ». Pour nos « amis » écolos, voilà la preuve que, sans aucune intervention humaine, le sanglier se reproduit… même à Oléron.


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Italie : nouveau sursis pour l’ourse JJ4

Le tribunal administratif de Trente, en Italie, a suspendu jusqu’au 27 juin 2023, l’ordonnance d’abattage de l’ourse JJ4, qui a tué le joggeur Andréa Papi, dans les Alpes italiennes le 5 avril dernier. Capturée après son forfait par les gardes du parc, l’animal âgé de 17 ans, coutumier d’attaques sur les humains, devait être euthanasiée. Un premier sursis était accordé sous la pression de groupes environnementaux, puis ce deuxième sursis jusqu’au 27 juin, pour laisser aux parties le temps de présenter des preuves supplémentaires. « Les défenseurs de JJ4 ont été invités à élaborer leur proposition de déplacer l’ours vers une réserve en Italie ou à l’étranger, comme alternative à l’abattage » a décidé le tribunal. Mais l’affaire ne s’arrêtera sans doute pas là, et devrait durer au moins jusqu’en décembre 2023, puisque les juges ont déclaré « qu’ils réexamineraient la question lors d’une audience sur le fond, fixée au 14 décembre 2023… », laissant implicitement entendre que d’ici là, l’ourse ne pouvait pas être éliminée…


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Les chiens de chasse dans le viseur des écolos…

C’est donc une première : le préfet de Haute-Saône, à la suite d’un courrier que lui avait adressé une responsable d’un groupuscule anti-chasse, a signé, vendredi dernier, un arrêté interdisant l’organisation du concours de ferme sur sanglier qui devait avoir lieu le week-end dernier à Mailleroncourt-Charette, en Haute-Saône. L’organisateur, Denis Parisot, par ailleurs éleveur canin, dispose pourtant d’un agrément qui lui permet de travailler toute l’année, aussi bien en épreuve qu’en entrainement. Le vendredi matin, la préfecture lui signifiait par téléphone la prise de l’arrêté, confirmée le même jour en début d’après-midi par la gendarmerie. Face à la cabale de ces « protecteurs des animaux », Denis Parisot confirme : « On n’a rien à cacher, et dans ce type d’activité il n’y a pas de maltraitance animale. Il n’y a aucun contact entre les animaux. Le chien doit juste signaler la présence du gibier. J’ai cinq sangliers élevés sur mon domaine et jamais il n’y a eu la moindre blessure. Comment voulez-vous qu’un éventuel acheteur investisse dans un chien dont il n’a pu apprécier les qualités ? ». Denis Parisot a déposé plainte à la gendarmerie de Luxeuil-les-Bains contre l’auteure de l’accusation, et entend contester l’arrêté préfectoral auprès du Tribunal administratif. Les pertes financières subies (plaques des coupes, médailles gravées à la date de la manifestation, location des rotondes et chenils, fournitures pour les repas) s’élèvent à près de dix mille €… Interrogée, la FACCC (Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants), par la voix de Marie-Claude Lavoine, vice présidente et responsable de région, est vent debout contre cette décision préfectorale, et confirme avoir confié le dossier à son avocat, suivie en cela par la FDC de Haute-Saône qui ne comprend pas non plus les motivations de la préfecture. Affaire à suivre...


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L’avenir de la forêt... passionne et inquiète !

Lors de la 3ème édition des États Généraux de la Forêt et du Bois, en Île-de-France, 26 propositions citoyennes ont été émises, une première en France. Dans cette région fortement urbanisée, mais encore riche de massifs forestiers aux multiples usages (production de bois d’œuvre, de bois énergie, lieux de loisirs et de détente), les différents maillons de la filière forêt bois et la société civile Fibois Île-de-France ont souhaité ouvrir le débat autour de ces questions : « à qui appartient la forêt ? Comment la gère-t-on ? Pourquoi coupe-t-on des arbres ? A quelles problématiques sanitaires, environnementales ou économiques la forêt doit-elle faire face ? Comment la forêt et le bois peuvent-ils contribuer à répondre aux besoins actuels et futurs des franciliens ? ». Pour y répondre, le panel citoyen s’est réuni durant trois week-ends entre septembre et novembre 2022, accompagné par le cabinet Res publica, pour échanger et débattre avec des scientifiques, représentants des pouvoirs publics, professionnels de la filière et associations environnementales. Ils ont abouti à la rédaction d’un avis citoyen, publié le 23 mai, comprenant 26 propositions… « La pertinence des questionnements du groupe citoyen et leur compréhension des enjeux nous conforte dans l’idée que le dialogue avec la société civile peut porter ses fruits, dès lors qu’un socle de connaissances communes est partagé par tous. Leurs propositions créent de nouveaux espaces de dialogue au sein de la filière, autant qu’elles illustrent les actions et les démarches déjà entreprises par les uns et les autres » a souligné Paul Jarquin, président de Fibois Île-de-France.

Pour voir le dossier de presse, c’est ICI


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Ivoire : le Royaume-Uni durcit encore sa législation...

Avec cinq espèces dans le viseur, le Royaume-Uni envisage maintenant d’interdire le commerce de l'ivoire issu des hippopotames, des morses, des narvals, des orques et des cachalots. L’exécutif a présenté, mardi dernier, un amendement à sa loi « ivoire » qui interdit déjà depuis un an l’import et la vente d’ivoire d’éléphants, qu’il soit brut ou incrusté dans des objets. Estimé à 21 milliards d’€, le commerce de l’ivoire alimente la joaillerie, la marqueterie et les instruments de musique. Le fléau est le braconnage qui se multiplie dans toutes les zones où la chasse légale n’est pas, ou n’est plus autorisée (parcs naturels, zones de protection, etc). Le texte doit encore être voté par le Parlement, mais il interdirait d’import, l’export et le commerce de l’ivoire de ces espèces, sous peine de 290 000 euros d’amende et d'une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, dans l’objectif de protéger la biodiversité. Votée en 2018, la loi Ivoire a mis quatre ans à entrer en vigueur, en raison de recours judiciaires de la part d’antiquaires. Elle comprend quelques exceptions, par exemple pour les musées et les artéfacts rares.


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