La biodiversité forestière constitue un capital naturel essentiel, indispensable aux générations présentes et futures. Selon la Fédération nationale des chasseurs, sa protection dépasse la simple logique de conservation : elle repose sur une gestion adaptative conciliant recherche scientifique, politiques publiques et savoir-faire locaux. La mise en réseau d’aires protégées, la création de corridors écologiques et la restauration d’habitats dégradés sont autant de leviers pour maintenir la résilience des forêts face aux perturbations naturelles ou humaines. L’un des défis majeurs est l’équilibre forêt-gibier. Une surpopulation d’ongulés peut compromettre la régénération naturelle, homogénéiser les peuplements et fragiliser la diversité biologique.
Dans ce contexte, la chasse demeure l’outil principal de régulation, complétée par des mesures écologiques : restauration des habitats, retour progressif de prédateurs et diversification des essences. La gouvernance partagée entre forestiers, chasseurs, collectivités et acteurs locaux est ainsi indispensable pour concilier production de bois, conservation de la biodiversité et adaptation au changement climatique. La gestion durable implique également de maintenir des structures écologiques complexes : bois mort, clairières, sous-bois et mares forestières. Ces éléments accueillent une faune et une flore variées, garantes de la stabilité des écosystèmes. Les connexions paysagères (haies, trames vertes et bleues) permettent aux espèces de circuler et de s’adapter aux mutations climatiques. Sur le plan scientifique, la protection repose sur un suivi rigoureux des dynamiques écologiques : inventaires floristiques et fauniques, imagerie satellite, bio-indicateurs tels que lichens ou coléoptères saproxyliques. Ces données orientent la politique de conservation et les programmes de recherche, qui développent des solutions innovantes : sélection d’essences résistantes, restauration de forêts alluviales, renaturation des sols. Le cadre juridique complète ce dispositif : instruments internationaux et européens comme la Convention sur la diversité biologique, Natura 2000 ou la directive Habitats, et en France, le Code forestier et les pratiques de l’Office national des forêts (ONF), encadrent la gestion durable des forêts publiques et privées. Au-delà de la protection des écosystèmes, la biodiversité forestière rend d’importants services aux sociétés humaines : production de bois et de ressources alimentaires, régulation du climat et de l’eau, conservation du patrimoine culturel, espaces de loisirs et de sensibilisation. En ce sens, elle n’est pas seulement un patrimoine naturel mais un capital stratégique pour l’avenir, où la science, la gestion locale et l’engagement citoyen se rejoignent pour assurer la pérennité des forêts.
Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Conçue pour l’apprentissage progressif de la trompe en ré, cette méthode s’adresse aux débutants, aux musiciens de niveau moyen et aux enseignants. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs proposent une synthèse de leur approche, complétée par trois recueils d’études, d’exercices et de fanfares traditionnelles déjà publiés chez « Tempo Music Club ». L’ouvrage gagne en efficacité lorsqu’il est accompagné des conseils personnalisés d’un professeur.
L’apprentissage est structuré en quatre chapitres suivant la progression pédagogique : 1) gestion de l’air, 2) diction et ornementation, 3) expression, 4) pupitres. Les auteurs précisent avoir privilégié une rédaction simple et claire, sans planches techniques ni schémas anatomiques, en renvoyant plutôt à des vidéos en 3D dont les liens figurent en fin de recueil. Ce support moderne, explicite et ludique, complète les explications.
Des exercices annexes visent à développer le « ressenti » de l’élève et peuvent être enrichis sur recommandation des enseignants. Enfin, la méthode doit être adaptée par le professeur ou l’apprenant lui-même, selon la morphologie, les capacités et le niveau de chacun.
Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI
Soutenue depuis 2023 par l’Initiative Perpetual Planet de Rolex, ORKCA a déjà acquis et protégé plus de 160 000 hectares, dans la perspective de créer un vaste parc transfrontalier entre la Namibie et l’Afrique du Sud. Le fleuve Orange en serait la colonne vertébrale, reliant zones humides, savanes et terres arides. L’objectif est d’y réintroduire des espèces emblématiques (éléphants, hippopotames, guépards...) et de développer des activités cogérées avec les communautés : écotourisme, agriculture durable, artisanat. Le projet, unique par son ampleur, s’est construit dans des conditions extrêmes : sécheresses prolongées, isolement, lourdeurs administratives et résistances culturelles. « Nous avons introduit une autre vision de la conservation, fondée sur la coopération plutôt que sur l’exclusion », souligne Andreia Pawel. Malgré ces défis, ORKCA a déjà planté un million d’arbres indigènes et créé plus de 1 500 emplois. Une première translocation d’animaux sauvages (oryx, springboks, autruches) a récemment été menée avec le soutien de Rolex, afin d’observer la recolonisation progressive du territoire. L’ONG ambitionne désormais de porter sa surface protégée à un million d’hectares. Pour cela, elle mise sur une stratégie innovante de financement : les crédits biodiversité, qui permettent de valoriser la santé écologique d’un territoire et de vendre ces « crédits » à des acteurs engagés dans la compensation environnementale. Mais la réussite d’ORKCA repose avant tout sur un dialogue inédit avec les communautés Nama, longtemps marginalisées. Ces dernières siègent désormais au conseil consultatif de l’organisation et participent activement à la gouvernance du projet. Des programmes éducatifs visent à former les jeunes à la gestion durable, pour que la conservation devienne une source d’avenir.
L’association dénonce une pratique « cruelle et inefficace », estimant qu’elle ne règle pas durablement le problème et cause des souffrances inutiles aux animaux. L’association appelle la mairie à « mettre fin à ces tirs injustifiés » et à privilégier des alternatives éthiques, telles que la stérilisation ou la distribution de graines contraceptives, déjà expérimentées avec succès dans plusieurs villes françaises. De son côté, la municipalité justifie cette régulation par la nécessité de limiter les nuisances et les risques sanitaires liés à la prolifération des volatiles. L’association a adressé un courrier officiel au maire de Varilhes et envisage d’autres actions pour faire évoluer la politique municipale vers des méthodes non létales de gestion de la faune urbaine... mais n’a pas proposé ses services pour aider au nettoyage.
L’alerte a été donnée en fin de matinée, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et l’hélicoptère Dragon 2B de la Sécurité civile. La victime a été évacuée vers le centre hospitalier de Corte, où elle a été prise en charge. Son pronostic vital n’est pas engagé, précisent les secours. Selon les premières informations recueillies par le maire de Ghisoni, Don Marc Albertini, le drame serait lié à un tir accidentel : l’un des chasseurs aurait déclenché son arme de manière non maîtrisée, atteignant par erreur son compagnon de chasse. Une enquête a été ouverte afin de déterminer avec précision les circonstances de ce tir et de vérifier le respect des règles de sécurité. Cet incident relance le débat sur la prudence nécessaire lors des chasses collectives, alors que plusieurs accidents similaires ont été signalés en France depuis le début de la saison...
Leur position s’appuie sur plusieurs considérations. Economique d’abord : les armuriers, fabricants de munitions, métallurgistes et artisans constituent une véritable filière d’excellence, représentant des milliers d’emplois dans les territoires ruraux. Une interdiction du plomb sans solution de remplacement viable reviendrait, selon eux, à sacrifier tout un savoir-faire au nom d’un principe de précaution mal compris.
La Fédération nationale des chasseurs (FNC) estime d’ailleurs que le coût de la conversion au « sans plomb » dépasserait le milliard d’euros. Sociale et culturelle ensuite : pour ces deux élus, la chasse symbolise un équilibre entre tradition et nature, et l’atteindre par des décisions technocratiques venues de Bruxelles témoigne d’un mépris envers les sept millions de chasseurs européens. Technique, enfin : les munitions à base d’acier, alternatives actuelles, sont plus dures, modifient la portée des tirs et augmentent les risques de ricochet ou de blessures inutiles pour le gibier. Cependant, si la critique des deux élus vise juste sur le fond, leur position souffre d’un certain manque de nuance. En dénonçant Bruxelles, ils évitent le cœur du débat : le plomb est-il réellement aussi nocif qu’on le prétend ? Les études sont nombreuses, mais leurs conclusions restent contradictoires. Le vrai enjeu n’est pas de refuser toute évolution, mais d’éviter de la subir sans discernement. Une transition raisonnée, fondée sur la recherche, l’expérimentation et l’accompagnement des acteurs de terrain, serait une voie plus juste. Rappelons que : - depuis le 15 février 2023, le plomb est interdit dans les zones humides selon la réglementation européenne ; - une interdiction généralisée à toutes les zones de chasse est envisagée, mais pas encore appliquée ;
Oui, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Mais quel projet écologique de long terme réussit du premier coup ? Faut-il rappeler que la réintroduction du bouquetin ou du gypaète barbu a connu, elle aussi, ses revers avant de devenir des succès exemplaires ? Les mêmes qui conspuent aujourd’hui le parc des Ballons des Vosges auraient sans doute crié à l’échec dès la première perte. C’est plus simple que d’apporter un peu d’aide sur le terrain. Et puisqu’il est question d’argent, remettons les chiffres à leur place : 200 000 € ont été investis pour tenter d’enrichir la nature en ramenant un oiseau emblématique de nos forêts. C’est peu, comparé aux dizaines de millions d’euros engloutis pour « gérer » les loups, comprendre indemniser les dégâts, entretenir la bureaucratie, et ruiner les éleveurs. Là, personne ne parle d’échec. Apparemment, quand un prédateur décime les troupeaux, cela s’appelle « biodiversité », mais quand on essaie de sauver un gallinacé forestier, c’est de « l’improvisation permanente ». Cherchez l’erreur ! Le tribunal administratif de Nancy, lui, a tranché : la réintroduction du grand tétras présente un intérêt général suffisant pour justifier sa poursuite. Ce jugement, les associations l’ont oublié aussi vite qu’elles comptent les cadavres. La conservation du grand tétras est un défi, pas une promenade de santé, et ce défi mérite d’être relevé. Ce projet n’est pas un fiasco. C’est une tentative courageuse de réparer un patrimoine naturel que d’autres ont laissé dépérir. Et si, au lieu d’espérer que le bateau coule, certains prenaient enfin une rame ? Peut-être que la nature, elle, s’en porterait mieux.
Pour eux, replanter, relâcher des animaux ou purifier l’eau n’est pas un luxe, mais une nécessité. « La nature est au cœur de notre survie. Si elle s’effondre, nous tombons avec elle », explique Mykhailo Nesterenko, directeur exécutif de Rewilding Ukraine. Depuis 2022, cette organisation et ses partenaires ont réussi à redonner vie à plus de 13 000 hectares de zones humides et de prairies.
Des daims et des marmottes des steppes ont été réintroduits, des hamsters et hiboux grands-ducs ont retrouvé leur habitat, et des plateformes ont été construites pour accueillir les majestueux pélicans dalmates. Dans ces paysages jadis réduits au silence, le bruissement du vent s’accompagne à nouveau de cris d’oiseaux et du pas feutré des animaux sauvages. Mais, derrière ces gestes écologiques, se cache une forme de thérapie collective. Les Ukrainiens qui participent à ces projets y trouvent un ancrage, une manière de lutter contre la peur et la perte. Dans un pays où plus d’un million de soldats et de civils portent les cicatrices invisibles du conflit, la nature devient un refuge intérieur. C’est de cette conviction qu’est née l’initiative « Nature for Veterans »...
Vous faites un mouvement de réaction à la douleur. Dans le cadre de la chasse, il en est de même et la réaction d’un gibier au coup de feu peut en apprendre beaucoup au chasseur sur l’endroit touché par son projectile. Mais attention, les réactions des animaux sont rapides et parfois atténuées par le type de chasse. Entre un chevreuil tiré à l’approche et une biche tirée en battue, le stress de l’animal n’est pas le même. Il y a donc, dans l’interprétation de la vision très fugitive du gibier à l’impact, une part d’incertitude, souvent vite levée par les indices de blessure retrouvés sur place. Et, pour mieux marquer le geste réflexe du gibier, les mouvements sont volontairement, dans les dessins et illustrations, amplifiés, afin de mieux montrer l'attitude de l'animal. L'allure générale du gibier blessé est riche d’enseignement pour qui a la volonté d’aller au bout, ce qui est le but des conducteurs de chiens de sang…
Les attaques se succédèrent : Eugène de Savoie amorça une offensive sur l’aile gauche française, tandis que l’aile droite se trouvait fixée par les cuirassiers du prince d’Orange. L’infanterie britannique emporta le centre français affaibli, mais fut repoussée à plusieurs reprises par la cavalerie de la Maison du Roi. À 15 heures, après des pertes effroyables, 20 000 à 25 000 morts chez les Alliés, contre environ 6 000 chez les Français, Boufflers ordonna le repli, conservant la cohésion de l’armée et préservant la France d’une invasion. Bien que les forces alliées aient pris Mons, elles ne purent poursuivre l’attaque. La bataille fut donc une victoire stratégique française, et, dans ce carnage de chair, de boue et de poudre, s'est passé un événement que nul n’osa qualifier de banal : l’apparition du renard de Malplaquet. Ce renard roux, d’une audace indécente, osa traverser entre les lignes françaises et anglaises, en plein vacarme de la bataille, défiant balles et canons comme s’il jouait une comédie divine. Les soldats des deux camps se figèrent pendant quelques précieuses secondes, qui permirent à la ligne de feu française de recharger plus rapidement que les Anglais, qui « était encore à la bourre » (comprendre en retard du rechargement de leurs armes), et de lâcher une salve dévastatrice qui décima la moitié de la ligne ennemie. Persuadés qu’un miracle s’était produit sous leurs yeux, les officiers vibrant de patriotisme entrainèrent alors leurs hommes galvanisés par ce coup du sort, à finir la besogne. Ainsi se révéla toute la grandeur de l’absurde : un renard roux fit basculer le destin de l’Europe...
Il est des textes si ridicules qu’ils en deviennent inquiétants. Celui du plumitif de service, qui s’improvise psychanalyste, appartient à cette catégorie : un pamphlet déguisé en étude, une bouillie pseudo-scientifique sur « les chasseurs narcissiques et frustrés sexuels ». On croyait les procès d’intention disparus ; les voilà revenus, version radicalisation sociologique helvétique. Dès les premières lignes, le ton suinte : « Que les chasseurs amateurs tirent sur des animaux pour prouver leur puissance sexuelle ou qu'ils le fassent par frustration sexuelle plutôt que de violer ou de tuer directement des femmes, il semble évident que pour les hommes qui vont souvent à la chasse, il s'agit d'un rituel social par lequel ils tuent symboliquement leur propre féminité... ». Le voilà qui ricane ce scribouillard, persuadé d’avoir percé le secret de la bêtise humaine. Mais rapidement le masque tombe : derrière ses airs d’observateur redresseur de conscience, on découvre un idéologue fanatique, prêt à tout pour faire passer des millions de chasseurs pour des psychopathes en puissance. Sa « thèse », si l’on ose employer ce mot, frise le délire : « Les chasseurs se perçoivent comme nettement plus agressifs », écrit-il, avant de filer la métaphore jusqu’à l’absurde : « Ils entretiennent un rapport différent à la violence... ». Puis, crescendo, il en vient à accuser les pères chasseurs d’abuser psychologiquement leurs enfants, d’élever des êtres « incapables d’empathie », voire de créer des « imposteurs narcissiques ». Car ce qu’il décrit n’a rien à voir avec la chasse. Il parle d’un fantasme urbain, d’un croquemitaine qu’il fabrique pour justifier son dégoût. Il confond le chasseur avec le tueur en série, la traque avec le meurtre, la tradition avec la pathologie. Et pour faire bonne mesure, il convoque Freud, les « triades noires », et même Hemingway, exhumé pour illustrer une théorie de café du commerce sur la virilité refoulée...
Cette nouvelle édition s’annonce particulièrement riche en échanges et en innovations. L’Office français de la biodiversité (OFB) sera une fois encore présent, aux côtés du réseau des Agences régionales de la biodiversité et des Parcs nationaux, au sein du Village Territoires et Écologie, organisé par les Ministères de l’Aménagement du territoire, de la Décentralisation et de la Transition écologique. Ensemble, ces acteurs publics iront à la rencontre des élus et des agents territoriaux pour présenter les outils, dispositifs et accompagnements destinés à soutenir la mise en œuvre de politiques locales en faveur de la biodiversité et de la transition écologique. L’objectif de cette mobilisation collective : écouter les besoins des collectivités, partager des solutions concrètes et promouvoir des partenariats innovants capables d’accélérer la transformation durable des territoires.
Le stand de l’OFB proposera notamment des démonstrations et retours d’expériences illustrant comment la nature peut devenir un levier de performance et de résilience pour les villes et villages de France. Plusieurs séquences thématiques viendront rythmer la présence de l’OFB durant le salon. Parmi elles :
Lors de l’ouverture, Tamás Marghescu, ambassadeur du CIC, a appelé à une coopération renouvelée entre chasseurs et agriculteurs. Il a plaidé pour la création de pôles d’action nationaux capables de mobiliser des financements et d’obtenir des résultats tangibles sur le terrain. Les rapports présentés par les délégations de plusieurs pays (Bosnie-Herzégovine, Serbie, Bulgarie, Kosovo, Ukraine, Roumanie et Slovaquie) ont tous souligné le déclin des populations de lièvres et de faisans, imputé à l’usage intensif de pesticides et à la disparition des habitats naturels.
Le président du forum, le Dr Imrich Šuba, a présenté les succès slovaques en matière de restauration du gibier grâce aux subventions agricoles pour les bandes fleuries et les « voies vertes » qui favorisent le retour du petit gibier. De son côté, le Dr Péter Hajas a insisté sur l’importance d’une chasse responsable et d’une agriculture régénératrice intégrant haies, cultures de couverture et réduction du travail du sol. Les participants ont également visité des faisanderies locales et un musée de la chasse, avant de conclure autour d’un dîner célébrant le patrimoine rural commun. À l’issue des débats, trois priorités ont été fixées : la création d’un système de suivi du petit gibier à l’échelle régionale, la lutte contre l’usage illégal de pesticides, et la mise en place de plateformes nationales de coopération entre chasseurs, agriculteurs et ONG. Le Forum 2025 a confirmé que la restauration du petit gibier passe par une alliance solide entre écologie, éthique et économie rurale.