Les délégués ont insisté sur les conséquences écologiques potentielles. Prédateur opportuniste, le chacal doré pourrait mettre en péril certaines espèces de petit gibier, mais aussi entrer en compétition avec d’autres carnivores autochtones comme le renard. Sa progression rapide remet en question l’équilibre local de la biodiversité et interpelle les chasseurs, gestionnaires et naturalistes. La nécessité d’une stratégie nationale de gestion a été fortement soulignée : il s’agit à la fois de suivre scientifiquement l’évolution de la population, de prévenir des déséquilibres écologiques et de définir des mesures adaptées de régulation, en s’appuyant sur des données solides plutôt que sur des réactions hâtives. Au-delà de ce débat central, la rencontre a également intégré une dimension culturelle et patrimoniale. Les participants ont visité le château de Hohenbrunn, accueillis par Herbert Sieghartsleitner, directeur de la chasse de Haute-Autriche, qui leur a présenté le musée de la chasse, riche collection consacrée à l’histoire cynégétique. Une visite guidée de l’abbaye baroque de Saint-Florian a ensuite permis d’ancrer la réflexion sur la conservation dans un cadre plus large, reliant patrimoine, culture et environnement. La journée s’est conclue par un dîner offert par le président du CIC, le Dr Philipp Harmer, et son épouse. Ce moment convivial a permis de prolonger les échanges autour des thèmes de la réunion. Dans son allocution finale, le Dr Harmer a rappelé la vocation du CIC : unir science, politique et culture au service de la nature.