À l'inverse, des succès notables comme celui des girafes, dont les populations augmentent dans plusieurs pays africains, démontrent que la régulation et l'utilisation durable des ressources peuvent être bénéfiques à la conservation. De même, l'antilope saïga au Kazakhstan, et le bontebok en Afrique du Sud, ont vu leurs populations rebondir grâce à des stratégies de chasse réglementée et de gestion durable, malgré des défis persistants liés aux interdictions commerciales de certains produits. Les critiques de DJV et du CIC s'étendent également à la CITES elle-même, qui, selon eux, risque de perdre de vue son objectif initial de réglementer le commerce international de manière à assurer la durabilité des espèces concernées. Au lieu de cela, la convention devient de plus en plus une plateforme pour des interdictions générales, souvent sous l'influence de pressions militantes plutôt que de considérations scientifiques et économiques équilibrées. Parallèlement, ces organisations soulignent les doubles standards observés dans les politiques européennes, où des mesures strictes sont parfois imposées différemment selon les pays de l’UE. DJV et la délégation allemande du CIC appellent donc à une approche plus nuancée de la conservation mondiale, mettant l'accent sur la gestion durable et la valorisation économique des ressources naturelles. Ils plaident également pour une réforme de la CITES, afin de mieux refléter ces principes dans les futures décisions politiques, favorisant ainsi une véritable conservation à long terme basée sur des données scientifiques solides et des partenariats équitables avec les communautés locales.