Une polémique de plus dont on se serait bien passé. Entre ce que l’on peut faire, ce que l’on doit faire et ce qui est réellement fait, les opinions s’entrechoquent. Au cœur de cette controverse se trouve un cerf blessé, abattu lors d'une battue aux chiens courants, sur les terres de Luc Besson, événement qui a déclenché une vague médiatique disproportionnée. Chacun a, ou aura, sa propre opinion sur ce fait divers, manifestement surmédiatisé compte tenu des lieux et de la personnalité du propriétaire. Que peut-on et doit-on en retenir ? Sur les faits : « le cerf était blessé... mais pas par balle... » ont déclaré les chasseurs, justifiant leur intervention par l’absence de fuite de l’animal devant leurs chiens. Là où la confusion est de taille, c’est d’emblée de culpabiliser la chasse à courre, aucunement concernée par cet évènement qui n’est qu’un acte de chasse aux chiens courants, et la nuance est de taille ! Passons sur les témoignages qui décrivent l’euthanasie de ce cerf « saisi par les cornes », et trucidé avec des couteaux de 30 à 40 cm de longueur... Sur les motivations : cette chasse « une battue coordonnée » aurait été organisée à la demande de la préfecture. « ... les bois de Mr Besson n’étant pas chassés, les importants dommages agricoles et forestiers ont obligé M. le Préfet à ordonner aux chasseurs de chasser hier sur tout le reste du massif... ». Il ne s’agissait donc pas d’une battue « administrative » comme peut l’ordonner un préfet quand il y a nécessité d’intervenir. Pourquoi la préfecture est-elle restée dans le souhait », et non pas « dans l’ordre » ? Peut-être à cause de la personnalité du propriétaire des lieux...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs