Il faut toujours, quand on ne sait pas, revenir aux fondamentaux et reprendre ainsi le cours des évènements, tels qu’ils se sont produits. Ce n’est manifestement pas le cas de l’ASPAS, qui, dans une tribune à faire pâlir les plus insensés, titre ainsi : « Lieutenants de louveterie : passion destruction ». Le dossier de l’ASPAS sur la louveterie, présenté comme une enquête « accablante », n’est en réalité qu’une longue diatribe militante, truffée d’exagérations et de contre-vérités.  Son objectif est clair : frapper l’opinion avec des images chocs et caricaturales, au détriment de l’exactitude. Passons donc en revue les principaux arguments. Dès l’introduction, l’ASPAS parle de « terreur », de « sinistre institution », de « tueurs bénévoles », de « tuerie administrative ». Ces termes sont soigneusement choisis pour provoquer l’indignation et le dégoût. Or, un document censé informer devrait présenter des données vérifiables, pas un champ lexical de l’horreur. Cette rhétorique émotionnelle remplace le raisonnement rationnel : c’est une stratégie militante classique, mais pas une analyse sérieuse. Le texte dépeint le chasseur comme un sadique sanguinaire, jouissant de la souffrance des animaux et posant avec des trophées « ensanglantés ». Or, cette image ne reflète ni la diversité du monde de la chasse, ni la réalité réglementaire française :
Son objectif est clair : frapper l’opinion avec des images chocs et caricaturales, au détriment de l’exactitude. Passons donc en revue les principaux arguments. Dès l’introduction, l’ASPAS parle de « terreur », de « sinistre institution », de « tueurs bénévoles », de « tuerie administrative ». Ces termes sont soigneusement choisis pour provoquer l’indignation et le dégoût. Or, un document censé informer devrait présenter des données vérifiables, pas un champ lexical de l’horreur. Cette rhétorique émotionnelle remplace le raisonnement rationnel : c’est une stratégie militante classique, mais pas une analyse sérieuse. Le texte dépeint le chasseur comme un sadique sanguinaire, jouissant de la souffrance des animaux et posant avec des trophées « ensanglantés ». Or, cette image ne reflète ni la diversité du monde de la chasse, ni la réalité réglementaire française :
- la chasse française est extrêmement encadrée : quotas, saisons, zones, interdictions d’espèces protégées ;
- les trophées ne sont pas un signe de cruauté, mais une pratique culturelle existante dans de nombreux pays, liée à la transmission de traditions et au suivi de la faune sauvage ;
- accuser les chasseurs de nourrir volontairement les sangliers pour les massacrer ensuite relève d’une contradiction interne : si un chasseur « gère son gibier », il a tout intérêt à maintenir la ressource, pas à la détruire...
 
                        
                    
 Cependant, la réussite de cette prévention repose sur une compréhension fine de la répartition des espèces introduites, et de la dynamique des invasions au fil du temps. Malheureusement, les données existantes restent fragmentaires, inégales selon les régions et souvent incomplètes. Si des inventaires régionaux ou spécifiques à certains groupes taxonomiques existent, une vision globale est rare. L’évaluation menée par l’IPBES (Groupe intergouvernemental sur la biodiversité et les services écosystémiques) constitue donc un apport majeur, en dressant un état des lieux mondial des espèces exotiques dans différents taxons (bactéries, protozoaires, champignons, plantes et animaux).
Cependant, la réussite de cette prévention repose sur une compréhension fine de la répartition des espèces introduites, et de la dynamique des invasions au fil du temps. Malheureusement, les données existantes restent fragmentaires, inégales selon les régions et souvent incomplètes. Si des inventaires régionaux ou spécifiques à certains groupes taxonomiques existent, une vision globale est rare. L’évaluation menée par l’IPBES (Groupe intergouvernemental sur la biodiversité et les services écosystémiques) constitue donc un apport majeur, en dressant un état des lieux mondial des espèces exotiques dans différents taxons (bactéries, protozoaires, champignons, plantes et animaux).  Les résultats confirment la présence d’espèces exotiques dans toutes les régions, y compris dans des zones isolées comme l’Antarctique ou les îles éloignées. Leur nombre est en constante augmentation et cette tendance s’accélère, quel que soit le groupe biologique étudié. L’évaluation met en lumière la difficulté d’obtenir un suivi fiable. Cependant, l’étude identifie six défis majeurs : améliorer la couverture géographique et taxonomique des données, harmoniser les méthodes de suivi, renforcer la coopération internationale, intégrer de nouvelles technologies, mieux relier la recherche scientifique à la décision politique et développer des stratégies de prévention efficaces. Elle souligne aussi l’urgence de combler les lacunes de connaissances afin de guider les politiques publiques et de renforcer les capacités de réponse face à ce phénomène global.
Les résultats confirment la présence d’espèces exotiques dans toutes les régions, y compris dans des zones isolées comme l’Antarctique ou les îles éloignées. Leur nombre est en constante augmentation et cette tendance s’accélère, quel que soit le groupe biologique étudié. L’évaluation met en lumière la difficulté d’obtenir un suivi fiable. Cependant, l’étude identifie six défis majeurs : améliorer la couverture géographique et taxonomique des données, harmoniser les méthodes de suivi, renforcer la coopération internationale, intégrer de nouvelles technologies, mieux relier la recherche scientifique à la décision politique et développer des stratégies de prévention efficaces. Elle souligne aussi l’urgence de combler les lacunes de connaissances afin de guider les politiques publiques et de renforcer les capacités de réponse face à ce phénomène global. Un des axes majeurs de la rencontre a été la communication, tant avec les chasseurs qu’avec le grand public. Les participants ont souligné la nécessité d’une approche proactive, de campagnes conjointes et du partage de bonnes pratiques afin de mettre en lumière le rôle essentiel des chasseurs dans la gestion durable de la faune, la préservation des habitats et leur contribution sociale et culturelle. La hausse significative du nombre de femmes pratiquant la chasse a également été discutée. Cette tendance, perçue comme une évolution positive, offre l’opportunité d’élargir l’image de la chasse et de toucher de nouveaux publics. Plusieurs dossiers politiques figuraient à l’ordre du jour. Les échanges ont porté sur la conservation des oiseaux et l’application de la directive européenne « Oiseaux », la gestion des grands carnivores dans une optique de coexistence équilibrée, le règlement REACH concernant les munitions, ainsi que le bien-être animal. Sur ce dernier point, l’objectif reste d’assurer des standards élevés sans compromettre les pratiques cynégétiques durables. Au-delà des discussions stratégiques, la rencontre a également comporté des démonstrations de terrain. Les délégués ont découvert les initiatives locales pour la gestion de la perdrix grise et des populations d’oies, dont certaines techniques visent à limiter les dégâts agricoles.
Un des axes majeurs de la rencontre a été la communication, tant avec les chasseurs qu’avec le grand public. Les participants ont souligné la nécessité d’une approche proactive, de campagnes conjointes et du partage de bonnes pratiques afin de mettre en lumière le rôle essentiel des chasseurs dans la gestion durable de la faune, la préservation des habitats et leur contribution sociale et culturelle. La hausse significative du nombre de femmes pratiquant la chasse a également été discutée. Cette tendance, perçue comme une évolution positive, offre l’opportunité d’élargir l’image de la chasse et de toucher de nouveaux publics. Plusieurs dossiers politiques figuraient à l’ordre du jour. Les échanges ont porté sur la conservation des oiseaux et l’application de la directive européenne « Oiseaux », la gestion des grands carnivores dans une optique de coexistence équilibrée, le règlement REACH concernant les munitions, ainsi que le bien-être animal. Sur ce dernier point, l’objectif reste d’assurer des standards élevés sans compromettre les pratiques cynégétiques durables. Au-delà des discussions stratégiques, la rencontre a également comporté des démonstrations de terrain. Les délégués ont découvert les initiatives locales pour la gestion de la perdrix grise et des populations d’oies, dont certaines techniques visent à limiter les dégâts agricoles. Au programme : la cérémonie d’ouverture officielle, des événements exclusifs dans des lieux emblématiques tels que le Musée d’Histoire Naturelle de Vienne et le somptueux Palais Liechtenstein, ainsi que le prestigieux dîner de gala accompagné d’une vente aux enchères de chasse. Ces occasions offriront un cadre idéal pour échanger, nouer des partenariats et célébrer les efforts de conservation à l’échelle mondiale. Les participants pourront également assister à des sessions portant sur l’économie de la faune sauvage, son utilisation durable et les principaux défis politiques qui façonnent son avenir et celui de la chasse. L’annonce des intervenants et le programme détaillé seront communiqués prochainement, promettant un agenda riche en idées novatrices et en discussions stratégiques. Le CIC souhaite également inviter chaleureusement les donateurs qui ont fait des promesses de dons aux enchères, afin de soutenir directement ses efforts de conservation à travers le monde. Ne manquez donc pas cette occasion exceptionnelle de rejoindre la communauté mondiale des acteurs de la conservation et de partager vos expériences. Vienne et le CIC vous attendent pour un rassemblement influent, enrichissant et inoubliable, où diplomatie, conservation et passion pour la nature se rencontreront au cœur de l’Europe.
Au programme : la cérémonie d’ouverture officielle, des événements exclusifs dans des lieux emblématiques tels que le Musée d’Histoire Naturelle de Vienne et le somptueux Palais Liechtenstein, ainsi que le prestigieux dîner de gala accompagné d’une vente aux enchères de chasse. Ces occasions offriront un cadre idéal pour échanger, nouer des partenariats et célébrer les efforts de conservation à l’échelle mondiale. Les participants pourront également assister à des sessions portant sur l’économie de la faune sauvage, son utilisation durable et les principaux défis politiques qui façonnent son avenir et celui de la chasse. L’annonce des intervenants et le programme détaillé seront communiqués prochainement, promettant un agenda riche en idées novatrices et en discussions stratégiques. Le CIC souhaite également inviter chaleureusement les donateurs qui ont fait des promesses de dons aux enchères, afin de soutenir directement ses efforts de conservation à travers le monde. Ne manquez donc pas cette occasion exceptionnelle de rejoindre la communauté mondiale des acteurs de la conservation et de partager vos expériences. Vienne et le CIC vous attendent pour un rassemblement influent, enrichissant et inoubliable, où diplomatie, conservation et passion pour la nature se rencontreront au cœur de l’Europe. À travers des échanges d’experts, de décideurs et de parties prenantes, les discussions viseront à montrer comment conservation et utilisation durable peuvent aller de pair, dans une logique gagnant-gagnant pour la nature et les sociétés humaines. Parmi les thématiques abordées :
À travers des échanges d’experts, de décideurs et de parties prenantes, les discussions viseront à montrer comment conservation et utilisation durable peuvent aller de pair, dans une logique gagnant-gagnant pour la nature et les sociétés humaines. Parmi les thématiques abordées : Le cerf, « roi de la forêt », occupe une place à part dans l’imaginaire collectif. Plus grand mammifère des forêts françaises, cet animal emblématique a façonné l’histoire des forêts royales, Rambouillet, Fontainebleau et Chantilly, qui furent protégées pour garantir la présence de gibier à proximité de la cour. L’Espace Rambouillet, réserve de 250 hectares, intégrée dans les 26 000 hectares de la forêt domaniale, accueille une faune variée, a été créé en 1972 par l’Office national des forêts. Le point névralgique de cette saison est donc la « place de brame », une clairière où les grands cervidés se rassemblent.
Le cerf, « roi de la forêt », occupe une place à part dans l’imaginaire collectif. Plus grand mammifère des forêts françaises, cet animal emblématique a façonné l’histoire des forêts royales, Rambouillet, Fontainebleau et Chantilly, qui furent protégées pour garantir la présence de gibier à proximité de la cour. L’Espace Rambouillet, réserve de 250 hectares, intégrée dans les 26 000 hectares de la forêt domaniale, accueille une faune variée, a été créé en 1972 par l’Office national des forêts. Le point névralgique de cette saison est donc la « place de brame », une clairière où les grands cervidés se rassemblent.  Les mâles y rivalisent de puissance pour conquérir leurs partenaires. Durant ces semaines intenses, le cerf, habituellement discret, devient bruyant et spectaculaire : il pousse des cris puissants (les raires), marque son territoire, et affronte ses rivaux. Si le spectacle est fascinant, il demande aussi respect et précaution. Les cerfs restent des animaux sauvages et très sensibles aux dérangements humains. Les spécialistes rappellent qu’il est préférable de les observer accompagné d’un guide ou d’un agent forestier, afin de ne pas perturber cette période cruciale de reproduction. La retransmission en direct, accessible sur france.tv, constitue donc une occasion rare d’observer, sans déranger, ce phénomène. Elle permet également de sensibiliser le grand public à la préservation des forêts et de leurs habitants. Plus qu’un simple spectacle naturel, le brame du cerf est un héritage vivant, désormais accessible à tous grâce au numérique. A suivre 24h/24 sur france.tv/idf, à partir du 8 septembre 2025 à 18 heures.
Les mâles y rivalisent de puissance pour conquérir leurs partenaires. Durant ces semaines intenses, le cerf, habituellement discret, devient bruyant et spectaculaire : il pousse des cris puissants (les raires), marque son territoire, et affronte ses rivaux. Si le spectacle est fascinant, il demande aussi respect et précaution. Les cerfs restent des animaux sauvages et très sensibles aux dérangements humains. Les spécialistes rappellent qu’il est préférable de les observer accompagné d’un guide ou d’un agent forestier, afin de ne pas perturber cette période cruciale de reproduction. La retransmission en direct, accessible sur france.tv, constitue donc une occasion rare d’observer, sans déranger, ce phénomène. Elle permet également de sensibiliser le grand public à la préservation des forêts et de leurs habitants. Plus qu’un simple spectacle naturel, le brame du cerf est un héritage vivant, désormais accessible à tous grâce au numérique. A suivre 24h/24 sur france.tv/idf, à partir du 8 septembre 2025 à 18 heures. Le président de Rivolier, Arnaud Van Robais, a présenté les contours de cette reprise, décidée en juin. « Verney-Carron est une institution. Nous reprenons toute la production et voulons bâtir un univers autour de la marque », a-t-il affirmé. La nouvelle entité, baptisée « Nouvelle Manufacture Verney-Carron », conserve 55 salariés sur 67, et produit actuellement 3 000 armes par an, contre une capacité potentielle de 7 000 à 10 000.
Le président de Rivolier, Arnaud Van Robais, a présenté les contours de cette reprise, décidée en juin. « Verney-Carron est une institution. Nous reprenons toute la production et voulons bâtir un univers autour de la marque », a-t-il affirmé. La nouvelle entité, baptisée « Nouvelle Manufacture Verney-Carron », conserve 55 salariés sur 67, et produit actuellement 3 000 armes par an, contre une capacité potentielle de 7 000 à 10 000.  L’objectif est de relancer une activité affaiblie par des années de difficultés financières. Parmi les projets phares : la fourniture du lanceur de grenades Cobra pour les CRS (3 000 à 4 000 pièces sur quatre ans), le développement de lanceurs de balles de défense pour polices municipales et particuliers, ainsi qu’une refonte de la gamme de fusils de chasse. Le groupe ambitionne également de relancer une filière française du petit calibre, et a signé un contrat pour produire 6 000 culasses de pistolets destinés aux administrations. Marc Ferracci a salué « une entreprise centenaire exemplaire par son savoir-faire » et y voit « l’incarnation du rebond industriel ». Il a souligné l’importance stratégique de la filière dans le contexte international actuel, rappelant que la loi de programmation militaire engage l’État dans le soutien à l’industrie d’armement. La question de la formation a aussi été évoquée : l’école d’armurerie de Saint-Étienne souhaite augmenter ses effectifs, ce qui suppose un feu vert ministériel attendu par les entreprises locales. Parallèlement, Verney-Carron mise sur l’apprentissage et forme une partie de ses salariés en interne.
L’objectif est de relancer une activité affaiblie par des années de difficultés financières. Parmi les projets phares : la fourniture du lanceur de grenades Cobra pour les CRS (3 000 à 4 000 pièces sur quatre ans), le développement de lanceurs de balles de défense pour polices municipales et particuliers, ainsi qu’une refonte de la gamme de fusils de chasse. Le groupe ambitionne également de relancer une filière française du petit calibre, et a signé un contrat pour produire 6 000 culasses de pistolets destinés aux administrations. Marc Ferracci a salué « une entreprise centenaire exemplaire par son savoir-faire » et y voit « l’incarnation du rebond industriel ». Il a souligné l’importance stratégique de la filière dans le contexte international actuel, rappelant que la loi de programmation militaire engage l’État dans le soutien à l’industrie d’armement. La question de la formation a aussi été évoquée : l’école d’armurerie de Saint-Étienne souhaite augmenter ses effectifs, ce qui suppose un feu vert ministériel attendu par les entreprises locales. Parallèlement, Verney-Carron mise sur l’apprentissage et forme une partie de ses salariés en interne. Plus de 2 200 chasseurs meusiens se sont engagés dans ce dispositif, donnant lieu à 562 demandes d’intervention auprès de la DDT meusienne. Le résultat est significatif : près de 1 700 sangliers ont été prélevés sur les seules surfaces agricoles au cours de l’été. Si ces chiffres demeurent modestes au regard de la population globale estimée (23 600 individus pour la saison 2025/2026), ils traduisent néanmoins une efficacité immédiate par l’effet de dissuasion. La simple présence des chasseurs, renforcée par les tirs, a contribué à éloigner les animaux des cultures, réduisant de manière tangible la pression sur les exploitations.
Plus de 2 200 chasseurs meusiens se sont engagés dans ce dispositif, donnant lieu à 562 demandes d’intervention auprès de la DDT meusienne. Le résultat est significatif : près de 1 700 sangliers ont été prélevés sur les seules surfaces agricoles au cours de l’été. Si ces chiffres demeurent modestes au regard de la population globale estimée (23 600 individus pour la saison 2025/2026), ils traduisent néanmoins une efficacité immédiate par l’effet de dissuasion. La simple présence des chasseurs, renforcée par les tirs, a contribué à éloigner les animaux des cultures, réduisant de manière tangible la pression sur les exploitations.  La pertinence de cette décision préfectorale se mesure aussi à l’adhésion qu’elle a suscitée. Jamais auparavant les chasseurs meusiens n’avaient manifesté un tel niveau d’engagement dans les tirs estivaux. Cette mobilisation témoigne d’une évolution des pratiques cynégétiques : le recours à la chasse à l’affût et à l’approche, parfaitement adapté à ce type d’intervention, s’installe désormais comme un outil incontournable de régulation. Son efficacité pourrait encore être renforcée par l’installation progressive de miradors sécurisés, garantissant à la fois précision et sûreté des tirs. Au-delà des prélèvements réalisés, l’été 2025 aura surtout démontré qu’une coopération étroite entre agriculteurs, chasseurs et autorités publiques est non seulement possible, mais surtout indispensable. Les observations nocturnes des lieutenants de louveterie confirment toutefois que la vigilance doit rester de mise : les tirs d’été ne constituent qu’une étape, et les futures battues demeureront nécessaires pour tendre vers un équilibre durable entre agriculture et faune sauvage. En saluant la responsabilité collective et l’esprit de dialogue qui ont animé cette démarche, le préfet trace une voie à suivre : faire de cette dynamique une stratégie de long terme. L’anticipation, la concertation et la mobilisation constante devront être les maîtres mots afin de protéger durablement les cultures et préserver un équilibre harmonieux entre les différents acteurs du territoire.
La pertinence de cette décision préfectorale se mesure aussi à l’adhésion qu’elle a suscitée. Jamais auparavant les chasseurs meusiens n’avaient manifesté un tel niveau d’engagement dans les tirs estivaux. Cette mobilisation témoigne d’une évolution des pratiques cynégétiques : le recours à la chasse à l’affût et à l’approche, parfaitement adapté à ce type d’intervention, s’installe désormais comme un outil incontournable de régulation. Son efficacité pourrait encore être renforcée par l’installation progressive de miradors sécurisés, garantissant à la fois précision et sûreté des tirs. Au-delà des prélèvements réalisés, l’été 2025 aura surtout démontré qu’une coopération étroite entre agriculteurs, chasseurs et autorités publiques est non seulement possible, mais surtout indispensable. Les observations nocturnes des lieutenants de louveterie confirment toutefois que la vigilance doit rester de mise : les tirs d’été ne constituent qu’une étape, et les futures battues demeureront nécessaires pour tendre vers un équilibre durable entre agriculture et faune sauvage. En saluant la responsabilité collective et l’esprit de dialogue qui ont animé cette démarche, le préfet trace une voie à suivre : faire de cette dynamique une stratégie de long terme. L’anticipation, la concertation et la mobilisation constante devront être les maîtres mots afin de protéger durablement les cultures et préserver un équilibre harmonieux entre les différents acteurs du territoire. Ce territoire, reconnu par des labels prestigieux tels que Natura 2000 ou encore « Territoire de Faune Sauvage », est aujourd’hui réduit à un silence de cendres. Pour les chasseurs bénévoles de l’AICA Saint-Victor, la douleur est immense. Depuis plus de quarante ans, ces passionnés, unis par l’amour de leur terroir, ont consacré des milliers d’heures à préserver et enrichir la biodiversité locale. Grâce à leurs efforts, vautours fauves, milans royaux et perdrix rouges trouvaient refuge dans ces collines entretenues avec soin. Leurs actions ne se limitaient pas à la chasse : ouverture de milieux, création de cultures faunistiques, comptages, aménagements de points d’eau, chemins accessibles à tous – autant de gestes qui permettaient à des scientifiques, randonneurs, ornithologues et simples amoureux de la nature de profiter de ce patrimoine. Tout ce labeur, toute cette passion, anéantis en deux jours par les flammes.
Ce territoire, reconnu par des labels prestigieux tels que Natura 2000 ou encore « Territoire de Faune Sauvage », est aujourd’hui réduit à un silence de cendres. Pour les chasseurs bénévoles de l’AICA Saint-Victor, la douleur est immense. Depuis plus de quarante ans, ces passionnés, unis par l’amour de leur terroir, ont consacré des milliers d’heures à préserver et enrichir la biodiversité locale. Grâce à leurs efforts, vautours fauves, milans royaux et perdrix rouges trouvaient refuge dans ces collines entretenues avec soin. Leurs actions ne se limitaient pas à la chasse : ouverture de milieux, création de cultures faunistiques, comptages, aménagements de points d’eau, chemins accessibles à tous – autant de gestes qui permettaient à des scientifiques, randonneurs, ornithologues et simples amoureux de la nature de profiter de ce patrimoine. Tout ce labeur, toute cette passion, anéantis en deux jours par les flammes.  Mais loin d’abandonner, les chasseurs choisissent de transformer leur désespoir en force. Fidèles à l’esprit de solidarité qui les unit, ils se lèvent ensemble pour relever un défi immense : faire de ce territoire meurtri un site pilote de reconquête de la biodiversité après incendie. Avec l’appui de scientifiques, d’experts et d’institutions, leur ambition est claire : bâtir un espace résilient, capable de renaître et de résister aux drames futurs. Pour y parvenir, ils lancent un appel vibrant à toutes les forces vives : institutions, entreprises, associations, fondations, donateurs privés et, bien sûr, l’ensemble du monde cynégétique. Les besoins sont concrets : matériel lourd pour déblayer, citernes pour abreuver la faune survivante, outils pour rouvrir les accès, et financements pour entreprendre des travaux d’envergure. Chaque don sera suivi avec transparence, des bilans réguliers témoignant de la bonne utilisation des fonds. Seuls, ils ne peuvent y arriver. Mais unis, chasseurs, habitants et soutiens venus de partout, ils sauront redonner vie à ce territoire d’exception. De ces cendres naîtra une nature renouvelée, fruit de l’engagement collectif. Les adhérents de l’AICA Saint-Victor, portés par la solidarité cynégétique et épaulés par leurs communes, remercient déjà tous ceux qui participeront à la sauvegarde d’un patrimoine naturel unique. Ensemble, nous ferons renaître les Corbières !
Mais loin d’abandonner, les chasseurs choisissent de transformer leur désespoir en force. Fidèles à l’esprit de solidarité qui les unit, ils se lèvent ensemble pour relever un défi immense : faire de ce territoire meurtri un site pilote de reconquête de la biodiversité après incendie. Avec l’appui de scientifiques, d’experts et d’institutions, leur ambition est claire : bâtir un espace résilient, capable de renaître et de résister aux drames futurs. Pour y parvenir, ils lancent un appel vibrant à toutes les forces vives : institutions, entreprises, associations, fondations, donateurs privés et, bien sûr, l’ensemble du monde cynégétique. Les besoins sont concrets : matériel lourd pour déblayer, citernes pour abreuver la faune survivante, outils pour rouvrir les accès, et financements pour entreprendre des travaux d’envergure. Chaque don sera suivi avec transparence, des bilans réguliers témoignant de la bonne utilisation des fonds. Seuls, ils ne peuvent y arriver. Mais unis, chasseurs, habitants et soutiens venus de partout, ils sauront redonner vie à ce territoire d’exception. De ces cendres naîtra une nature renouvelée, fruit de l’engagement collectif. Les adhérents de l’AICA Saint-Victor, portés par la solidarité cynégétique et épaulés par leurs communes, remercient déjà tous ceux qui participeront à la sauvegarde d’un patrimoine naturel unique. Ensemble, nous ferons renaître les Corbières ! Cette déclaration en temps réel est obligatoire : toute omission constitue une infraction. Le chasseur est par ailleurs invité à joindre une photographie du spécimen. Pour contrôler ces déclarations dématérialisées, les agents assermentés de l’OFB et des fédérations départementales disposent d’une application dédiée, « chasscontrol ». La FNC transmet quotidiennement à l’OFB et au ministère en charge de la chasse le nombre de tourterelles déclarées. Si des spécimens non déclarés sont constatés par les agents de terrain, ils seront intégrés au suivi du quota national. Une fois le plafond de 10 560 oiseaux atteint, la FNC bloque toute nouvelle déclaration sur l’application « chassadapt » et en informe les chasseurs. Les fédérations départementales relaient immédiatement cette information à l’ensemble des chasseurs de leur ressort. Tout prélèvement effectué après la suspension officielle constituera une infraction. Au terme de la saison, la FNC doit transmettre, avant le 1er mai 2026, un bilan consolidé des prélèvements à l’OFB et au ministère de tutelle la chasse. De leur côté, l’OFB et la FNC envoient un rapport sur les contrôles réalisés au ministre compétent avant le 1er juin 2026. Ces données alimenteront l’évaluation officielle adressée au directeur de l’eau et de la biodiversité. Parallèlement, la FNC est tenue de remettre, avant le 1er mai 2026, une synthèse spécifique sur le sex-ratio et l’âge des tourterelles prélevées durant la saison. Enfin, la directrice de l’eau et de la biodiversité ainsi que les préfets de département sont chargés de l’application de l’arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Cette déclaration en temps réel est obligatoire : toute omission constitue une infraction. Le chasseur est par ailleurs invité à joindre une photographie du spécimen. Pour contrôler ces déclarations dématérialisées, les agents assermentés de l’OFB et des fédérations départementales disposent d’une application dédiée, « chasscontrol ». La FNC transmet quotidiennement à l’OFB et au ministère en charge de la chasse le nombre de tourterelles déclarées. Si des spécimens non déclarés sont constatés par les agents de terrain, ils seront intégrés au suivi du quota national. Une fois le plafond de 10 560 oiseaux atteint, la FNC bloque toute nouvelle déclaration sur l’application « chassadapt » et en informe les chasseurs. Les fédérations départementales relaient immédiatement cette information à l’ensemble des chasseurs de leur ressort. Tout prélèvement effectué après la suspension officielle constituera une infraction. Au terme de la saison, la FNC doit transmettre, avant le 1er mai 2026, un bilan consolidé des prélèvements à l’OFB et au ministère de tutelle la chasse. De leur côté, l’OFB et la FNC envoient un rapport sur les contrôles réalisés au ministre compétent avant le 1er juin 2026. Ces données alimenteront l’évaluation officielle adressée au directeur de l’eau et de la biodiversité. Parallèlement, la FNC est tenue de remettre, avant le 1er mai 2026, une synthèse spécifique sur le sex-ratio et l’âge des tourterelles prélevées durant la saison. Enfin, la directrice de l’eau et de la biodiversité ainsi que les préfets de département sont chargés de l’application de l’arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. La direction du parc a immédiatement déclenché son protocole d’urgence et alerté la gendarmerie. Selon plusieurs témoins, l’individu, porteur d’un tournevis, aurait expliqué vouloir réaliser un « stage de survie » au beau milieu des bisons. Douze minutes plus tard, alors que les 6 gendarmes déployés inspectaient la zone, l’intrus escaladait un mur afin de quitter l’enclos. Malgré les recherches, il n’a pas été localisé. Vers 16 h, l’incident étant clos, l’ensemble du circuit est redevenu accessible au public.
La direction du parc a immédiatement déclenché son protocole d’urgence et alerté la gendarmerie. Selon plusieurs témoins, l’individu, porteur d’un tournevis, aurait expliqué vouloir réaliser un « stage de survie » au beau milieu des bisons. Douze minutes plus tard, alors que les 6 gendarmes déployés inspectaient la zone, l’intrus escaladait un mur afin de quitter l’enclos. Malgré les recherches, il n’a pas été localisé. Vers 16 h, l’incident étant clos, l’ensemble du circuit est redevenu accessible au public.  Faut-il vraiment leur rappeler qu’aucun chasseur n’a l’idée saugrenue d’arpenter un décor calciné où plus aucune vie animale ne subsiste. Au contraire, nombre d’entre eux se sont déjà retroussé les manches pour participer à la restauration des biotopes meurtris, en aidant au débroussaillage ou en participant aux initiatives locales de reboisement. Mais la palme de l’irresponsabilité revient à leur demande d’abolition totale de la chasse sur tout le département. Oui, 17 000 hectares sont partis en fumée. Mais quid des 595 000 autres hectares du département encore cultivés, pâturés ou forestiers ? Faudrait-il abandonner le monde agricole à la prolifération des sangliers, déjà responsables de dégâts considérables sur les cultures ? La réalité, c’est que la chasse joue un rôle de régulation que personne, à part quelques idéologues déconnectés, ne peut ignorer. À force de slogans simplistes, le Parti animaliste ne défend pas les animaux : il ridiculise sa propre crédibilité.
Faut-il vraiment leur rappeler qu’aucun chasseur n’a l’idée saugrenue d’arpenter un décor calciné où plus aucune vie animale ne subsiste. Au contraire, nombre d’entre eux se sont déjà retroussé les manches pour participer à la restauration des biotopes meurtris, en aidant au débroussaillage ou en participant aux initiatives locales de reboisement. Mais la palme de l’irresponsabilité revient à leur demande d’abolition totale de la chasse sur tout le département. Oui, 17 000 hectares sont partis en fumée. Mais quid des 595 000 autres hectares du département encore cultivés, pâturés ou forestiers ? Faudrait-il abandonner le monde agricole à la prolifération des sangliers, déjà responsables de dégâts considérables sur les cultures ? La réalité, c’est que la chasse joue un rôle de régulation que personne, à part quelques idéologues déconnectés, ne peut ignorer. À force de slogans simplistes, le Parti animaliste ne défend pas les animaux : il ridiculise sa propre crédibilité. Face à cette situation, la préfecture de l’Aveyron avait autorisé des tirs de défense, mesure déjà encadrée par un arrêté du 22 juin permettant aux éleveurs de bovins et de chevaux de tirer sur les loups pour protéger leurs troupeaux, même sans attaque préalable. Cette décision s’inscrit dans un climat tendu. Depuis le début de l’année, 759 attaques de loups ont été recensées en France, entraînant la perte de plus de 2 600 bêtes. Emmanuel Macron, en visite le 3 juillet dans l’Aveyron, avait affirmé sa volonté de limiter l’expansion du loup dans les zones pastorales, quitte à augmenter les prélèvements. L’animal abattu sera comptabilisé dans le quota national annuel fixé à 192 spécimens...
Face à cette situation, la préfecture de l’Aveyron avait autorisé des tirs de défense, mesure déjà encadrée par un arrêté du 22 juin permettant aux éleveurs de bovins et de chevaux de tirer sur les loups pour protéger leurs troupeaux, même sans attaque préalable. Cette décision s’inscrit dans un climat tendu. Depuis le début de l’année, 759 attaques de loups ont été recensées en France, entraînant la perte de plus de 2 600 bêtes. Emmanuel Macron, en visite le 3 juillet dans l’Aveyron, avait affirmé sa volonté de limiter l’expansion du loup dans les zones pastorales, quitte à augmenter les prélèvements. L’animal abattu sera comptabilisé dans le quota national annuel fixé à 192 spécimens... Sept jeunes loups, bien vivants, vigoureux, filmés ensemble, prêts à se lancer bientôt dans la chasse aux dépens du bétail local. C’est un chiffre inédit, qui oblige déjà les scientifiques à revoir leurs calculs. Mais pour les éleveurs, il n’y a rien de scientifique : il y a surtout la peur, la lassitude et le sentiment d’être abandonnés. La préfète de Haute-Marne a tenté de rassurer en expliquant que cette découverte s’inscrit dans un « suivi constant » par l’OFB, mais ces paroles peinent à apaiser leur colère. Car derrière les discours, il y a la réalité : des attaques répétées, des troupeaux mutilés, des nuits sans sommeil à surveiller les enclos. Depuis le printemps, les signaux d’alerte s’accumulaient. Une femelle avait été photographiée, mamelles gonflées, signe évident de reproduction. Fin juillet, l’OFB confirmait la naissance de cinq louveteaux, événement présenté comme « historique » : une première reproduction en plaine depuis trente ans. Mais aujourd’hui, le « miracle de la nature », vanté par certains, se transforme en cauchemar pastoral. Car ils sont non pas cinq, mais sept, désormais sevrés, qui ne dépendent plus uniquement du lait maternel. Ils se nourrissent de viande régurgitée, de proies rapportées. Bientôt, ils apprendront à chasser par eux-mêmes. Si l’OFB souligne que des images les montrent parfois sur du gibier sauvage, les éleveurs savent trop bien qu’un troupeau de brebis offre une cible facile. Alors, comment peut-on se réjouir ? Comment présenter cette multiplication des loups comme une victoire écologique, quand elle sonne comme une condamnation pour tant d’hommes et de femmes qui vivent de leur bétail ? Ce qui est célébré par certains comme une « renaissance du sauvage » ressemble surtout, pour le monde paysan, à une lente descente aux enfers...
Sept jeunes loups, bien vivants, vigoureux, filmés ensemble, prêts à se lancer bientôt dans la chasse aux dépens du bétail local. C’est un chiffre inédit, qui oblige déjà les scientifiques à revoir leurs calculs. Mais pour les éleveurs, il n’y a rien de scientifique : il y a surtout la peur, la lassitude et le sentiment d’être abandonnés. La préfète de Haute-Marne a tenté de rassurer en expliquant que cette découverte s’inscrit dans un « suivi constant » par l’OFB, mais ces paroles peinent à apaiser leur colère. Car derrière les discours, il y a la réalité : des attaques répétées, des troupeaux mutilés, des nuits sans sommeil à surveiller les enclos. Depuis le printemps, les signaux d’alerte s’accumulaient. Une femelle avait été photographiée, mamelles gonflées, signe évident de reproduction. Fin juillet, l’OFB confirmait la naissance de cinq louveteaux, événement présenté comme « historique » : une première reproduction en plaine depuis trente ans. Mais aujourd’hui, le « miracle de la nature », vanté par certains, se transforme en cauchemar pastoral. Car ils sont non pas cinq, mais sept, désormais sevrés, qui ne dépendent plus uniquement du lait maternel. Ils se nourrissent de viande régurgitée, de proies rapportées. Bientôt, ils apprendront à chasser par eux-mêmes. Si l’OFB souligne que des images les montrent parfois sur du gibier sauvage, les éleveurs savent trop bien qu’un troupeau de brebis offre une cible facile. Alors, comment peut-on se réjouir ? Comment présenter cette multiplication des loups comme une victoire écologique, quand elle sonne comme une condamnation pour tant d’hommes et de femmes qui vivent de leur bétail ? Ce qui est célébré par certains comme une « renaissance du sauvage » ressemble surtout, pour le monde paysan, à une lente descente aux enfers...