- Eure et Loir : un chasseur a été grièvement piqué par des frelons asiatiques, dimanche dernier. Alors qu’il progressait dans un taillis particulièrement dense, il aurait sans le savoir marché sur un nid de frelons enfoui dans la végétation. Les insectes, extrêmement agressifs lorsqu’ils se sentent menacés, ont immédiatement fondu sur lui. Pris au piège et incapable de fuir, le chasseur aurait subi une vingtaine de piqûres avant de s’effondrer, victime du choc et de la douleur. Alertés par ses compagnons, les secours sont rapidement intervenus. L’homme a été évacué vers un centre hospitalier, où il a reçu un traitement antiallergique et a pu être stabilisé. Cet incident rappelle que la nature peut parfois se montrer imprévisible. Les autorités appellent les promeneurs, chasseurs et forestiers à la prudence face à la prolifération des nids de frelons asiatiques, souvent dissimulés dans les sous-bois.

 

- Indre et Loire : le samedi 8 novembre, en tout début d’après-midi, un accident de chasse s’est produit à Neuil, près de Chinon. Un chasseur s’est blessé après s’être tiré accidentellement dans le pied. Alertés rapidement, les gendarmes et les secours sont intervenus sur place pour lui porter assistance. La victime, consciente à leur arrivée, a reçu les premiers soins avant d’être transportée à l’hôpital Trousseau, à Tours. Ses jours ne sont pas en danger, mais elle souffre d’une blessure importante au pied. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances exactes du tir et vérifier l’état de l’arme. Cet incident rappelle l’importance du contrôle du matériel de chasse et du respect des consignes de sécurité, essentielles pour prévenir ce type d’accident en pleine saison cynégétique.

 

- Indre et Loire encore : Anthony Pinçon vient de reprendre les rênes de Mecarm, l’armurerie historique fondée en 1992 par Jean-Luc Audet. Installée depuis 2022 à Joué-lès-Tours, l’entreprise, dont le nom est la contraction de « mécanique de l’arme », poursuit son développement sous une nouvelle direction passionnée. Diplômé de la réputée école d’armurerie Léon Mignon de Liège, en Belgique, Anthony Pinçon a rejoint Mecarm en 2015. Huit années d’apprentissage et de pratique lui ont permis de maîtriser toutes les facettes du métier : entretien, réparation, réglage de précision, mais aussi conception et restauration d’armes anciennes. Aujourd’hui, le jeune armurier souhaite moderniser la boutique tout en préservant l’héritage artisanal de son prédécesseur. Il ambitionne de développer un atelier de personnalisation et d’élargir l’offre d’équipements pour les chasseurs et tireurs sportifs.

 

- Isère : un dramatique accident de chasse s’est produit le lundi 10 novembre sur la commune de La Morte, en Isère, dans le massif de la Matheysine. Un homme âgé de 50 ans a trouvé la mort après une chute survenue dans un secteur escarpé, alors qu’il tentait de remonter un gibier qu’il venait d’abattre. Selon les premiers éléments recueillis par le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), la victime aurait perdu l’équilibre en évoluant dans une zone de barres rocheuses, sur le versant nord-est du Grand Serre, culminant à 2 141 mètres d’altitude. Les secours ont été alertés vers 14 h 45 par le fils du chasseur, inquiet de ne pas le voir revenir. Rapidement dépêchés sur place à bord de l’hélicoptère Dragon 38-1 de la Sécurité civile, deux secouristes du PGHM et un médecin du Samu 38 ont localisé l’homme en contrebas de la paroi. Malgré leur intervention, ils n’ont pu que constater son décès. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident survenu dans une zone particulièrement difficile d’accès.

 

- Jura : la Société de chasse « La Saint-Hubert de Falletans » traverse une période particulièrement tendue. Depuis la mi-octobre, ses membres subissent une série d’actes de vandalisme visant directement leurs installations. Tout a commencé avec l’incendie volontaire de leur cabane de chasse, totalement détruite. Quelques jours plus tard, deux miradors ont été retrouvés sabotés, leurs pieds sciés à la tronçonneuse. Pour Jérôme Appercelle, président de la société, il ne s’agit plus de simples coïncidences : les chasseurs estiment être la cible d’une véritable campagne d’hostilité menée par des opposants à la chasse. Une enquête a bien été ouverte après l’incendie, mais aucune piste sérieuse n’a encore été identifiée, ce qui alimente l’incompréhension et la colère des membres de l’association. Ils assurent pourtant entretenir d’excellentes relations avec les habitants du village et les autres sociétés cynégétiques de la région. Face à ces attaques répétées et au climat d’insécurité qui s’installe, les chasseurs de Falletans appellent désormais à ce que la justice fasse toute la lumière sur ces dégradations, afin de mettre un terme à cette série d’agressions ciblées.

 

- Landes : en déplacement dans le département, le ministre délégué à la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, a créé la surprise, et la polémique, en participant discrètement, samedi midi, à un déjeuner dans une palombière, à l’invitation de la FDC 40. Cette première a été largement perçue comme un signe fort de soutien aux chasses traditionnelles, notamment la chasse à la palombe au filet, aujourd’hui contestée au regard du droit européen. Autour de brochettes de palombes et de foie gras, le ministre a rassuré les chasseurs, expliquant vouloir « préserver cette tradition » et annonçant envisager une question préjudicielle auprès de la Cour de justice de l’UE pour clarifier l’application de la directive Oiseaux. L’objectif : démontrer le caractère sélectif des techniques landaises, et lever l’incertitude juridique qui pèse sur ces pratiques, dont certaines sont suspendues, comme la chasse à la matole. Du côté des chasseurs, le message est reçu comme un appui inédit du ministère, perçu comme plus à l’écoute que les années précédentes. Mais cette visite a immédiatement déclenché la colère de la LPO. Pour son président, le déplacement relève d’un mauvais signal envoyé à la biodiversité : « Le premier geste du ministre, c’est d’aller roucouler dans une palombière », déplore-t-il, jugeant l’attitude choquante face aux urgences écologiques, notamment la protection des espèces menacées et la gestion de la grippe aviaire. La LPO accuse également le ministre de nourrir de faux espoirs chez les chasseurs, estimant que la directive européenne ne pourra pas être modifiée dans le sens souhaité. (Photo FDC40)

 

 

- Loir-et-Cher : à Pierrefitte-sur-Sauldre, une trentaine d’agriculteurs solognots se sont réunis à l’initiative de Franck Laigneau, céréalier local, pour aborder un sujet qui empoisonne leur quotidien : les dégâts causés par les sangliers. Particularité de la rencontre : elle se voulait non syndicale, malgré l’implication d’agriculteurs issus de différentes organisations professionnelles. « Le problème est hypercompliqué, on doit parler d’une seule voix », a insisté l’organisateur. Les participants ont échangé avec plusieurs élus locaux sur les solutions à proposer : meilleure régulation des populations, indemnisations plus rapides, et dialogue renforcé avec les sociétés de chasse. Certains demandent une révision des plans de chasse et une coordination accrue avec la DDT. Pour beaucoup, la situation n’est plus tenable : les cultures dévastées, les coûts de réparation et les pertes économiques s’accumulent. Les conclusions de cette réunion feront l’objet d’un document de synthèse destiné à la DDT afin de rouvrir officiellement le dossier des sangliers dans le département.

 

- Loiret : depuis 2011, le concours national de l’Arbre de l’année, organisé par Terre Sauvage et l’Office national des forêts, distingue des arbres remarquables pour leur beauté, leur histoire ou leur lien avec le territoire. En 2025, parmi 120 candidats, 13 arbres ont été retenus pour représenter leur région. Pour le Centre-Val de Loire, c’est un ginkgo biloba centenaire du Domaine Saint-Hilaire à Meung-sur-Loire qui a été choisi. Classé « arbre remarquable » en 2022, ce géant de 27 mètres de haut et 4,5 mètres de circonférence, âgé d’environ 150 ans, est contemporain de la construction de la demeure. Pour sa propriétaire, Coralie Lorre, cette sélection représente « une reconnaissance du travail de préservation » et une occasion de valoriser le patrimoine naturel local. Le public peut voter jusqu’au 22 décembre 2025 sur « arbredelannee.com ». La remise des prix aura lieu le 15 janvier 2026, avec trois distinctions : prix du jury, prix du public et prix coup de cœur.

 

- Lozère : le lundi 10 novembre 2025, à La Canourgue, un chasseur de 64 ans s’est tiré accidentellement dans le mollet avec son fusil, vers 9 h du matin. Il était en battue sur la commune située à la frontière avec l’Aveyron. Les sapeurs-pompiers de La Canourgue sont intervenus rapidement, puis un hélicoptère de la Sécurité civile a été mobilisé pour évacuer le blessé vers le CHU Lapeyronie à Montpellier. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances de cette blessure, et pourquoi l’arme s’est déclenchée.

 

- Maine-et-Loire : le dimanche 9 novembre 2025, la FDC en collaboration avec la SNCF, a conduit une opération de régulation des sangliers le long des voies ferrées. L’intervention, menée sous un épais brouillard, a duré plus de deux heures et nécessité l’interruption temporaire du trafic ferroviaire entre Nantes, Angers et Le Mans. Cette action, organisée dans le cadre d’un partenariat régulier entre les chasseurs et la SNCF, vise à limiter les risques d’accidents provoqués par la présence croissante des sangliers à proximité des rails. Les animaux, de plus en plus nombreux dans la région, causent chaque année des dégâts importants aux cultures et aux infrastructures. « Une collaboration qui porte ses fruits », s’est félicitée la FDC sur les réseaux sociaux, soulignant l’efficacité et la sécurité de l’opération. La SNCF rappelle, de son côté, que ces régulations sont indispensables pour garantir la sécurité des circulations et prévenir les incidents sur le réseau ferroviaire.

 

- Haute-Marne : le troisième numéro des « Échos des forêts » met à l’honneur la richesse et la diversité du Parc national de forêts, seul parc français dédié à la préservation des forêts feuillues de plaine. Façonnés depuis des siècles par les agriculteurs, forestiers et artisans, ces paysages abritent aujourd’hui un patrimoine naturel exceptionnel : jusqu’à quinze essences d’arbres par hectare, dont 80 % ont plus de deux siècles. Ce territoire remarquable illustre l’équilibre entre préservation, transmission des savoir-faire et développement local durable. L’éditorial invite à explorer cet univers vivant à travers plusieurs rubriques : un dossier sur la protection des forêts, un focus sur les espèces emblématiques, des rencontres avec des acteurs passionnés, ainsi qu’une découverte du tout premier sentier pédago-ludique du Montsaugeonnais. Le lecteur est également convié à plonger au cœur de la Réserve intégrale d’Arc-Châteauvillain, véritable laboratoire naturel. Porté par la passion et l’engagement du Parc, ce numéro célèbre la forêt comme un monde profond et vivant, source de fierté et d’inspiration pour les générations présentes et futures. Pour télécharger la lettre « Echos des forêts », c’est ICI

 

- Morbihan : le dimanche 9 novembre, vers 17 h 30, plusieurs chiens de chasse ont traversé la RN165 à hauteur de Brandérion, provoquant un accident spectaculaire. Une voiture circulant dans le sens Lorient-Auray a brusquement freiné pour éviter les animaux. Les trois véhicules suivants n’ont pu s’arrêter à temps, entraînant un carambolage impliquant quatre voitures. Par chance, aucun conducteur ni passager n’a été blessé. En revanche, un chien a été heurté et restait introuvable en fin de journée, tandis que les chasseurs ont récupéré les autres. L’accident a provoqué d’importants ralentissements sur plusieurs kilomètres, mobilisant les gendarmes de Languidic, la brigade motorisée de Brec’h, les services de la Diro et les pompiers, qui n’ont eu aucune victime à prendre en charge. Cet incident rappelle les risques liés à la présence d’animaux sur les grands axes et l’importance de la vigilance, notamment en période de chasse.

 

- Moselle : face à l’explosion des populations de sangliers et aux dégâts agricoles qu’ils provoquent, la préfecture de la Moselle vient d’autoriser l’usage de la lunette thermique pour la chasse de nuit. Cet outil, capable de repérer la chaleur émise par les animaux dans l’obscurité, vise à renforcer l’efficacité des battues nocturnes déjà permises dans le département. Pierre Lang, président de la FDC 57 salue une mesure utile mais appelle à la prudence : « Les chasseurs sont déjà bien équipés, il faudra éviter les dérives ». Le coût élevé du dispositif (entre 3 000 et 4 000 €) devrait toutefois limiter son usage. Pour les agriculteurs, cette décision était attendue. Marc Schlemer, représentant de la FDSEA, rappelle que certains exploitants voient chaque année des hectares de cultures détruits. La population de sangliers ne cesse de croître, favorisée par des hivers doux et une forêt en expansion. Les chasseurs espèrent désormais atteindre un équilibre entre protection des récoltes et respect de la faune.

 

- Nièvre : un an après la mort de la jument de compétition « Altesse de la Serre », abattue lors d’une battue à Isenay, le rapport d’enquête de l’OFB révèle de graves manquements. Selon les conclusions, le chasseur se trouvait hors de son territoire autorisé, à environ 70 mètres de l’animal, lorsqu’il a tiré sur un sanglier. La balle, après avoir traversé le gibier, a mortellement touché la jument à l’épaule. L’enquête établit également que les chasseurs impliqués avaient épuisé leurs quotas de tir pour le sanglier et avaient dissimulé un second animal abattu illégalement. Les agents dénoncent une organisation « défaillante » et des infractions multiples à la police de la chasse. Cinq hommes, dont le responsable de la battue et l’auteur du tir, sont poursuivis pour chasse sur terrain d’autrui, non-respect du plan de chasse et atteinte involontaire à un animal domestique. Le procès se tiendra mercredi, 19 novembre 2025, devant le Tribunal de Police de Nevers. La FDC de la Nièvre s’est constituée partie civile, déplorant un « préjudice d’image considérable ».

 

- Nord : un incident s’est produit le dimanche 9 novembre au matin, sur le chemin de halage de La Gorgue, le long de la Lys. Vers 10 h 15, un joggeur a été légèrement blessé à la tête par un plomb provenant d’un tir de chasse. Selon les premiers éléments de l’enquête, le chasseur, qui participait à une battue autorisée dans le secteur, aurait tiré en direction d’un gibier sans percevoir la présence du coureur à proximité. Le projectile l’aurait effleuré au niveau du crâne, provoquant une plaie superficielle. Rapidement pris en charge par les secours, l’homme a été transporté à l’hôpital pour des examens de contrôle. Le tireur, conscient de l’incident, s’est immédiatement signalé auprès des gendarmes. Il a été entendu mais laissé libre à ce stade de l’enquête, ouverte pour « blessures involontaires ».

 

- Orne : un accident de chasse s’est produit le lundi 10 novembre 2025 à Croisilles, près de Gacé, dans l’Orne. Une jeune femme d’une vingtaine d’années a été blessée au pied par une balle de fusil alors qu’elle participait à une battue. L’alerte a été donnée vers 10 h 30, et les gendarmes se sont immédiatement rendus sur place. Selon les premiers éléments communiqués par le groupement de gendarmerie de l’Orne, la blessure est jugée légère, mais la victime a tout de même été transportée au centre hospitalier d’Argentan pour y recevoir des soins. Les circonstances exactes du tir demeurent encore floues. Les enquêteurs cherchent à savoir dans quelles conditions la détonation s’est produite et qui a manipulé l’arme. Pour l’heure, le drame est considéré comme un accident. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les responsabilités éventuelles et de vérifier si les règles de sécurité ont bien été respectées lors de la chasse. Cet incident relance le débat sur la sécurité des battues et la vigilance nécessaire lors de la manipulation des armes à feu.

 

- Somme : le mardi 11 novembre, vers 19 heures, une dizaine de sangliers a traversé la rocade nord d’Amiens, semant la pagaille sur cet axe très fréquenté. Surpris par la présence soudaine des animaux, deux automobilistes n’ont pu éviter la collision, provoquant un accident matériel. Par chance, aucun blessé n’est à déplorer. Sous la violence de l’impact, six sangliers ont été tués sur le coup. Les pompiers de la Somme, rapidement dépêchés sur place, ont sécurisé la zone tandis que les services de la préfecture prenaient en charge le reste de la compagnie. La circulation a été temporairement perturbée le temps de dégager les carcasses et de nettoyer la chaussée. Ce type d’incident, de plus en plus fréquent à cette période de l’année, rappelle les risques liés à la présence de ces animaux autour des zones périurbaines. Les autorités appellent les conducteurs à la prudence.

 

- Var : passionnés par la chasse des oiseaux migrateurs, deux chasseurs originaires du Var, ont passé une journée au cœur du massif forestier du Sud-Gironde pour découvrir l’univers des palombières. Habitués aux paysages de garrigue et aux collines provençales, ils ont été fascinés par cette chasse traditionnelle du Sud-Ouest, où patience, observation et respect de l’oiseau règnent en maîtres. Dans leur région du Var, Camille et Laurent pratiquent surtout la chasse à la grive au posé et, plus occasionnellement, la bécasse au chien d’arrêt. Le grand gibier, notamment le sanglier, complète leurs sorties en nature. Laurent évoque avec nostalgie la capture des turdidés à la glue, désormais interdite. Très actifs sur les réseaux sociaux cynégétiques, ces deux passionnés partagent leur vision d’une chasse raisonnée et respectueuse de la biodiversité. Leur passage en Gironde leur a permis d’échanger avec des paloumayres locaux et de renforcer ce lien de camaraderie qui unit, par-delà les régions, les amoureux de la nature et des traditions rurales.

 

- Vosges : vendredi dernier, à Aouze, trois chasseurs ont garé leurs véhicules sur un chemin communal afin d’effectuer un repérage en vue d’une battue administrative aux sangliers. Selon les témoignages, un agriculteur travaillant sur une parcelle voisine aurait subitement pris son tracteur, foncé sur les trois voitures, les percutant à plusieurs reprises, puis sorti une massette pour en briser les vitres, un des véhicules étant encore occupé à ce moment-là. Les propriétaires des véhicules, choqués, n’ont pas compris ce qui motivait une telle attaque : aucun motif officiel n’a encore été communiqué. L’auteur présumé a été interpellé par les gendarmes et sera jugé en mars 2026. L’affaire suscite l’étonnement : une opération de repérage banale aurait déclenché une réaction disproportionnée, avec un risque réel pour la vie d’autrui. Le montant des dommages est estimé à plus de 30 000 €, et l’agriculteur encourt une peine de d’emprisonnement et 100 000 € d’amende.

 

A l’étranger

 

- Gabon : entre mars 2023 et octobre 2025, 1 863 clôtures électriques mobiles ont été installées à travers le Gabon, sous l’impulsion du ministère des Eaux et Forêts. Cette initiative a permis d’améliorer les conditions de vie de plus de 25 000 personnes, dont les cultures étaient régulièrement détruites par les éléphants. Grâce à ces dispositifs, les communautés rurales peuvent désormais protéger leurs récoltes et préserver leurs moyens de subsistance. En janvier 2025, lors de l’inauguration de la millième clôture, le ministre Maurice Allogo Ntossui avait salué l’efficacité de cette technologie, confirmant son rôle central dans la gestion des conflits homme-éléphant. Le gouvernement a depuis renforcé cet engagement avec la signature, en mars 2025, du projet de coexistence pacifique, financé par l’Initiative pour la Forêt d’Afrique centrale (CAFI). Ce programme prévoit l’installation de 1 800 clôtures supplémentaires d’ici 2027. Avec un rythme déjà soutenu, 757 clôtures posées entre mars et octobre 2025, le Gabon s’impose comme un modèle régional de coexistence durable entre populations et faune sauvage.

 

- Italie : d’après les derniers relevés du Centro Grandi Carnivori et du réseau de suivi faunique en Piémont, 65 carcasses de loups ont déjà été retrouvées dans la région depuis le début de l’année 2025, dont une vingtaine dans la seule province de Turin. Les causes de décès ne sont pas toutes dues à des collisions routières : si de nombreux animaux sont victimes d’accidents, notamment d’impacts avec des véhicules lors des phases de dispersion, une part significative des cas porte la marque d’actes délibérés : tirs, empoisonnements ou pièges illégaux. La collecte des données (mise à jour au 4 novembre 2025) permet d’observer un nouveau « record » pour la mortalité du loup dans la région. Les autorités soulignent le double enjeu : d’un côté la protection d’un prédateur désormais bien présent dans les Alpes piémontaises, de l’autre la prévention des conflits, routiers ou anthropiques, qui le menacent.