Louis de Redon, avocat d'associations environnementales, renommé pour sa défense opiniâtre des droits des animaux, vient d’être nommé « conseiller agriculture, alimentation, pêche, chasse et forêt (chef de pôle) » au cabinet du Premier ministre. Cette nomination suscite bien des questions au sein du monde cynégétique. Perçu comme un provocateur par certains, et comme un défenseur inflexible des droits animaux par d'autres, Louis de Redon incarne une figure polarisante dans le débat sur la chasse et la protection de la faune sauvage en France. Louis de Redon, dans le monde politique, est le reflet d'une carrière multifacette. Avocat, ingénieur agronome, docteur en biologie et maître de conférences en droit de l’environnement, il combine une expertise académique solide avec un engagement passionné envers les causes environnementales. Sa défense vigoureuse de l'interdiction de la vénerie sous terre, engagée par la maire de Valaire en 2019, est un exemple flagrant de sa stratégie juridique bien élaborée, soutenue par un réseau dense d'associations animalistes. Cette affaire, qui avait attiré l'attention des médias locaux et nationaux, a assis sa réputation en tant que défenseur implacable des droits des animaux. Cependant, sa nomination comme conseiller au cabinet du Premier ministre a été perçue comme une provocation. « C’est mettre un loup dans la bergerie » a déclaré un président de FDC, rappelant la position antérieure de Louis de Redon, quand il était conseiller pour la planification écologique et les politiques environnementales, au ministère de l'Agriculture. Désormais avec un rôle directement lié à la chasse et à la gestion forestière, ceux qui reconnaissent ses talents, mais pas ses idées, craignent pour l’avenir de la chasse... A juste raison ?
Anti-chasse, Louis de Redon nommé « conseiller chasse et forêt » du Premier ministre
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Anti-chasse, Louis de Redon nommé « conseiller chasse et forêt » du Premier ministre