Depuis le 25 avril 2022, ces chenilles sont officiellement classées comme « animaux nuisibles » pour la santé. Les poils urticants des chenilles processionnaires, apparus au troisième stade larvaire (fin avril-début mai), représentent un danger. Une protéine contenue dans ces poils microscopiques peut provoquer des allergies sévères chez l'homme et les animaux. Chez l'homme, le contact avec ces poils peut déclencher des réactions allergiques graves, comme des chocs anaphylactiques, des œdèmes, des irritations et des démangeaisons intenses. Les personnes sensibles peuvent nécessiter une intervention médicale urgente. Chez les animaux, l'ingestion des poils peut causer des nécroses de la langue, les empêchant de se nourrir. Il est recommandé d'éviter tout contact direct avec les chenilles, leurs nids, et les zones potentiellement infestées. Bien que la chenille processionnaire du chêne ne se déplace au sol que de manière accidentelle, elle se nymphose et se nourrit exclusivement sur l'arbre. En revanche, la chenille processionnaire du pin descend en procession en mars pour se nymphoser dans le sol. À noter que les poils urticants restent dangereux jusqu'à 2 à 3 ans après leur libération, que ce soit à partir des nids, lors des mues des chenilles, ou après écrasement.
alabillebaude
La chasse... demain !