Alors que les estimations des « spécialistes » du lynx font état de 150 à 180 animaux sur l’ensemble de l’Hexagone, les derniers chiffres publiés remettent les pendules à l’heure. Il y aurait actuellement sur le territoire métropolitain entre 400 et 500 lynx. Les animaux se portent donc très bien dans les Alpes, les Vosges, le massif du Jura (avec une centaine de lynx dans l’Ain), les Pyrénées et les forêts du Massif central. « Leur répartition géographique varie en fonction des années et de leur capacité à se reproduire et à se déplacer » écrivent aussi ceux qui les suivent, ce qui est une affirmation complètement déconnectée de la réalité. Seuls des déplacements « de survie » quand la nourriture se fait rare ont été constatés, mais en aucun cas des déplacements massifs qui auraient une incidence sur la répartition des animaux. Bref, comme pour les loups, les écolos veulent nous faire croire que tout va mal, alors que c’est quasiment l’inverse. « Les populations de lynx sont surveillées et gérées par les autorités nationales et régionales de la chasse et de la faune sauvage, qui s’efforcent de maintenir un équilibre entre la conservation de cette espèce menacée et les intérêts des communautés locales… ». Allons bon, et comment font-ils ces spécialistes pour maintenir l’équilibre ? Mais précisent-ils un peu plus loin : « Les lynx sont des animaux solitaires et territoriaux… ». Ouf nous voilà rassurés, quoique… On apprend aussi de ces éminents spécialistes que les lynx « se nourrissent principalement de cervidés tels que les cerfs, les daims et les chevreuils, mais ils peuvent également manger des lièvres, des lapins et même des petits rongeurs… Ils se reproduisent tous les ans, avec une saison de reproduction qui dépend de la région… ». Pour ce qui est de la rigueur scientifique, on attendra donc la prochaine mouture…