Le budget 2026 du ministère de la Transition écologique, présenté par le Premier ministre François Bayrou le 15 juillet, fixe des orientations ambitieuses, mais également des contraintes budgétaires strictes. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, souligne que malgré la priorité accordée à la sécurité, la transition écologique reste une préoccupation majeure. Les principes directeurs, pour arriver aux 43 milliards d'économie,  incluent un gel budgétaire pour l'État et ses opérateurs, avec pour objectif de ne pas dépenser plus qu'en 2025. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement prévoit une réorganisation des opérateurs de l'État, intégrant des fusions et une internalisation des missions, accompagnées de réductions d'effectifs allant jusqu'à 1 500 postes en 2026. Dans le cadre de la Transition écologique, la ministre en charge a examiné les opérateurs relevant de son ministère, proposant plusieurs initiatives encore non divulguées publiquement. Les décisions finales appartiendront au Premier ministre, après consultation du Sénat et d'autres instances. Le gouvernement vise également à renforcer la lutte contre la fraude aux aides publiques, et une initiative pour réformer les niches fiscales a été lancée, bien que son impact sur la fiscalité écologique reste incertain. François Bayrou annonce également une fiscalité favorisant l'économie locale et durable, avec des incitations aux circuits courts et aux commerces de proximité, ainsi qu'une nouvelle taxe sur les petits colis pour modérer l'e-commerce. Sur le plan de l’énergie, le Premier ministre prévoit de réinvestir dans l'énergie hydraulique d'ici la fin de l'année. Les prochains mois seront déterminants pour voir comment ces orientations se traduiront concrètement dans la politique publique et leur impact sur la transition écologique et économique du pays.