Elles ont toujours existé, mais, qu’elles soient naturelles ou accidentelles, les animaux leur paient un lourd tribut. Les périodes de chaleur et les conséquentes chutes de pluie en certains endroits, ont montré l’importance de se préparer en amont, pour sauver son ou ses animaux de compagnie, des flammes, de l’eau, ou d’autres événements destructeurs. C’est au Japon, en 2011, à la suite du tsunami, que les instances vétérinaires et animalières internationales ont constaté l’absence totale de préparation des équipes de secours et des propriétaires, à la prise en charge des animaux, à la suite d’une catastrophe, soulignant : « qu’en plus de la détresse ressentie par les personnes sinistrées, la disparition de leur animal de compagnie vient renforcer le sentiment d’avoir tout perdu. Quant à l’animal, s’il peut parfois prendre des initiatives pour assurer sa survie, il n’est pas capable de faire face à de grandes catastrophes, naturelles ou d’origine humaine, et reste malheureusement vulnérable et dépendant de l’homme ». En 2015, la Fédération vétérinaire européenne organisait un colloque sur le thème : « les catastrophes naturelles et One health : sommes-nous prêts à réagir ? », et cet été 2023, l’université vétérinaire du Texas proposait une démarche complète pour être prêt, si un jour le pire arrivait. Leur approche prend en compte non seulement les animaux de compagnie, mais également les animaux de rente, mettant en exergue l’absence de réaction salvatrice de leur propriétaire. Une « check-list » est en préparation, détaillant ce qu’il faut faire en amont et au moment de l’évacuation des animaux.
alabillebaude
La chasse... demain !