En mai, l'OFB a mené une campagne de contrôle intensive dans les espaces naturels protégés, révélant des résultats préoccupants. Sur un total de 17 118 contrôles effectués lors de 1 781 opérations, 878 infractions ont été relevées, ce qui représente environ une personne sur vingt en infraction. Cette campagne, organisée durant le pic d'activité biologique comprenant couvaisons, naissances et floraisons, met en lumière la nécessité continue de sensibiliser et de faire respecter la réglementation environnementale. Les infractions les plus fréquentes ont été la pêche illégale en eau douce, les atteintes aux espèces et habitats protégés (telles que la cueillette, la destruction de nids et la perturbation d'animaux), ainsi que l'utilisation de véhicules à moteur dans des zones naturelles sensibles. Notamment, 356 infractions ont été constatées sur le littoral et en mer, des zones particulièrement fréquentées lors des longs week-ends de printemps, période critique pour la nidification des oiseaux marins et la ponte des tortues marines. Olivier Thibault, directeur général de l'OFB, a souligné une augmentation de la prise de conscience et de l'acceptabilité des contrôles environnementaux, malgré le constat alarmant des infractions. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la communication, l'application stricte de la réglementation et les échanges éducatifs pour préserver ces espaces fragiles. Les conséquences des infractions varient, allant des amendes forfaitaires émises par procès-verbaux électroniques aux enquêtes judiciaires pour les cas les plus graves. Au total, 53 enquêtes judiciaires ont été ouvertes, mettant en lumière la gravité de certaines violations et l'engagement des autorités à protéger la biodiversité et les écosystèmes fragiles.