Cela comprend la création d'un cadre réglementaire clair et incitatif, ainsi que la promotion de normes de transparence et de vérifiabilité dans la gestion des crédits. De plus, des mécanismes seront mis en place pour évaluer l'impact réel des investissements sur la biodiversité, garantissant ainsi leur efficacité et leur contribution positive à long terme. En lançant cette initiative, l'UE espère non seulement mobiliser des ressources financières privées significatives, mais aussi encourager une transition vers une économie plus durable et résiliente. Les crédits nature offrent une opportunité unique d'aligner les intérêts économiques avec les objectifs de conservation environnementale, créant ainsi un cercle vertueux où la croissance économique soutenable va de pair avec la préservation de la biodiversité. Cette feuille de route sur les crédits nature s'inscrit dans le cadre plus large du Green Deal européen et de la stratégie de l'UE pour la biodiversité à l'horizon 2030. Elle reflète l'engagement continu de l'Europe à jouer un rôle de leader mondial dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de l'environnement.

 

Du côté du ministère de la Transition écologique

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, salue le lancement des travaux de la Commission européenne pour établir des « crédits nature » en Europe, illustrant ainsi le leadership de la France dans ce domaine crucial. Cette initiative vise à répondre à l'objectif ambitieux du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, qui nécessite 200 milliards de dollars annuels d'ici 2030 pour freiner l'effondrement de la biodiversité. La France, en avance dans le domaine des crédits biodiversité, expérimente actuellement des certificats pour les zones humides, démontrant son engagement envers une gestion durable. Cette approche intégrée au niveau européen est déterminante pour atteindre les objectifs de conservation fixés pour 2030, tout en mobilisant efficacement les financements privés et en renforçant la confiance des investisseurs.