Pour le 1er mai, l’ONF rappelle les bonnes pratiques à adopter pour une cueillette respectueuse du milieu forestier. Si la cueillette est tolérée dans les forêts publiques, elle doit être raisonnée, précise l’Office. Cueillir et ramasser des fleurs fait partie des plaisirs simples de la sortie en forêt. Pourtant, certaines espèces comme les jonquilles ou le muguet connaissent aujourd'hui des cueillettes excessives pouvant fragiliser leur présence. Conseils et bonnes pratiques :

- avoir l'autorisation du propriétaire : en forêt publique, comme en forêt privée, la cueillette doit être autorisée par le propriétaire forestier. Autrement, elle est interdite. Dans les forêts publiques gérées par l'ONF la cueillette à « caractère familial » est toutefois tolérée, sauf s'il existe un risque de disparition d'espèce. Dans ce cas, un arrêté préfectoral ou communal peut l'interdire ;

- ne pas trop prélever : la cueillette doit être raisonnée. Seul le ramassage des tiges en fleur est toléré, mais en quantité limitée, c’est-à-dire « ce que la main peut contenir », soit environ 10 à 15 tiges par personne. Un ramassage trop volumineux peut faire l'objet d'une amende ;

- couper plutôt qu'arracher : lors de la cueillette, veillez à ne pas prélever le bulbe des fleurs pour ne pas empêcher leur renouvellement. Cela vaut particulièrement pour le muguet et les jonquilles, souvent prisés des promeneurs ;

- se renseigner : plus de 400 plantes bénéficient d'un statut intégral de protection. Il est donc interdit d'y toucher. D'autres bénéficient d'une protection partielle. Pour les prélever, il faut une autorisation. Pour connaître la liste des espèces protégées dans votre région, consultez le site internet de la Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) dont vous dépendez ;

- ne pas vendre : les cueillettes à des fins commerciales sont interdites et sanctionnées par le code forestier.