Cependant, bien que les quantités utilisées soient moindres par rapport à l'agriculture conventionnelle, la concentration par hectare peut être significativement plus élevée, ce qui pose des défis en termes d'exposition des travailleurs agricoles et de contamination environnementale. Ces aspects ont été pris en compte lors des évaluations récentes par l'Anses pour assurer une utilisation responsable de ces produits. Sur le plan socio-économique, le cuivre joue un rôle déterminant dans plusieurs secteurs agricoles français, notamment pour des cultures emblématiques comme la vigne, les pommes et les pommes de terre cultivées en agriculture biologique. Une analyse prospective a mis en lumière les défis liés à une réduction drastique ou à l'élimination de l'utilisation du cuivre, en raison des coûts élevés associés aux alternatives et des ajustements techniques nécessaires pour leur adoption à grande échelle. Les décisions récentes de l'Anses reflètent la volonté de trouver un équilibre entre l'efficacité agronomique et la protection de la santé humaine et de l'environnement, tout en encourageant la recherche continue pour développer des solutions durables dans le domaine de la protection des cultures.