Le 26 septembre 2024, le statut de protection du loup, au sein de la Convention de Berne, passait de « strictement protégé » à « protégé ». L'amendement proposé par le Conseil de l'UE a suscité une vive opposition de la part d’ONG pro-loup, qui saisissaient le Tribunal de l'Union Européenne. Conjointement, ces ONG demandent l'annulation de la décision du Conseil de l'UE, ainsi que de tous les actes subséquents liés à la proposition de déclasser le loup gris (Canis lupus). Les arguments présentés dans le recours sont documentés de manière détaillée dans une publication au Journal officiel de l'Union européenne, accessible en plusieurs langues. Les ONG contestataires affirment que le Conseil de l'UE s'est appuyé sur les mêmes données scientifiques qui, en 2022, avaient déjà conduit l'Union européenne à rejeter une proposition similaire avancée par la Suisse. De plus, le recours souligne une possible violation des principes établis par la Cour de justice européenne, concernant les dérogations au régime de protection des espèces menacées, ainsi que des directives de l'UE sur l'habitat naturel, qui exigent le maintien d'un « état de conservation favorable » pour les espèces, dans leur aire naturelle. L'issue de ce litige devant le Tribunal de l'UE pourrait potentiellement invalider la décision contestée de décembre 2024, et par conséquent, rendre sans effet la proposition soumise par l'UE à la Convention de Berne. La décision finale du Tribunal de l'UE pourrait redéfinir les normes et les obligations en matière de protection des espèces menacées dans toute l'Europe.
alabillebaude
La chasse... demain !