L'étude suggère que ces variations pourraient être dues au réchauffement rapide des eaux océaniques dans le golfe du Maine jusqu'au Labrador, un phénomène qui favorise également la prolifération d'espèces invasives comme les crabes verts, perturbant davantage les écosystèmes marins. Malgré ces défis, il y a eu des signes encourageants, notamment la première nidification enregistrée en 2015 sur des îlots comme l'île aux Vainqueurs et l'île aux Pigeons à Saint-Pierre-et-Miquelon. Depuis lors, un suivi régulier des couvées a permis de dénombrer neuf couvées l'année dernière, marquant un début de colonisation prometteur pour l'archipel. Ces résultats soulignent l'importance cruciale de protéger ces sites de reproduction contre toute forme de perturbation pendant la période critique de couvaison. Les îlots, classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, sont essentiels pour offrir l'environnement adéquat à cette espèce particulière.