Le résultat des élections européennes n’a surpris personne. Avec 2,36%, Jean Lassalle ne siègera pas au Parlement européen, à Strasbourg, et Willy Schraen n’a pas quitté lundi matin, comme il l’avait annoncé à plusieurs reprises, la présidence de la FNC. Le mélange des casquettes a eu raison de ce qui a été, depuis le départ, un « truc » mal ficelé et mal ciblé, déclenchant une vague catastrophique de démissions. De crédible, l’objectif initial ne faisait plus que des incrédules… Il va donc falloir reconstruire sur des fondations fragilisées, les vrais maux dont souffrent les chasseurs ayant été ignorés tout au long de cette campagne, où primaient plus les ambitions politiques que l’intérêt cynégétique. Pour avoir mis de côté l’un des principaux piliers porteurs de la ruralité, les deux colistiers, initiateurs de cette entrée avortée au Parlement européen, ont oublié que, dans les pavillons de chasse, se côtoient en harmonie tous les milieux sociaux et toutes les appartenances politiques. La seule bonne nouvelle de cette élection est l’affaiblissement bien mérité des verts, qui paient l’écologie punitive qu’ils veulent imposer, dont nous commençons seulement à payer le prix fort… et ça n’est pas fini. Les partis politiques de tous bords vont nous ignorer le temps de la campagne des législatives, et auront à se mettre au travail dès l’été. Que se passera-t-il après ?