La conservation des rapaces et de leurs biotopes

 

La Directive Oiseaux n° 79/409/CEE, ainsi que ses articles modificatifs, a pour but de protéger, gérer et réguler toutes les espèces d'oiseaux vivants naturellement à l'état sauvage sur le territoire européen des états membres, y compris les oeufs de ces oiseaux, leurs nids et leurs habitats...

 

L’Équateur devient le premier pays à reconnaître les droits juridiques des animaux sauvages

Déjà à l’avant-garde, l’Équateur a été le premier pays au monde à reconnaître en 2008, les droits de la nature au niveau constitutionnel. Aujourd’hui, ce pays va encore plus loin dans la protection animale, en élargissant les droits de la nature aux animaux, à l’échelle individuelle, leur offrant ainsi un véritable statut juridique. Le nouveau texte de loi précise que les animaux ne devraient pas être protégés uniquement d’un point de vue écosystémique ou d’un point de vue axé sur les besoins des êtres humains, mais principalement d’un point de vue axé sur leur individualité et leur valeur intrinsèque. Cela fait suite à une mésaventure tragique, subie par un singe laineux nommé « Estrellita ». Capturée illégalement dans la nature à l’âge d’un mois, cette femelle singe vivait avec Ana Beatriz Burbano Proaño et sa famille depuis 18 ans, lorsque les autorités locales l’ont arrachée de force à son foyer pour la transférer dans un zoo, au motif que la possession d’un animal sauvage est interdite. Moins d’un mois plus tard, l’animal est décédé d’un arrêt cardio-respiratoire. Ce drame a mis en exergue deux étapes de sa vie : l’animal a d’abord été retiré de son milieu naturel, puis a été soudainement arraché à un environnement devenu familier. D’où la décision d’établir de nouvelles règles pour garantir le bien-être des animaux sauvages…

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Des sangliers et des hommes

Comment les clôtures limitent les relations entre les agriculteurs et la faune de la région du Mandement genevois

Tout individu est fait pour survivre et se reproduire : c’est la loi de la sélection naturelle qui mène les êtres de toutes espèces. L’humain a choisi de se considérer supérieur dans le règne animal en raison de sa capacité cérébrale qui lui permet de créer l’artifice – signes, règles, outils. Dès l’instant où il s’est sédentarisé, l’Homme a défendu son territoire contre l’autre (humain et non-humain) en l’éliminant ou en s’en protégeant par des barrières. Il s’est ainsi écarté de son environnement et a soumis pendant des siècles les autres êtres naturels en exploitant les ressources de façon irraisonnée. Le cultivateur, nourricier des siens, a vite fourni toute sa communauté en denrées ; la mondialisation l’obligeant par la suite à surproduire pour rester compétitif. L’humanité s’est répandue dans toutes les régions viables de la planète au détriment de la nature – la religion et la science n’ont fait que l’encourager dans cette voie…

 

Par Manue Piachaud, Master d’anthropotechnologie, Université de Neuchâtel

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Confidences bécassières

Confidences de passionnés de la mordorée, ce film de 2h15 débute par le suivi, durant 45 jours, d’un nid de bécasse découvert dans les Hauts cantons de l’Hérault. Suivent des réflexions sur l’espèce, l’état des lieux, des connaissances actuelles et des avancées scientifiques, notamment établies à partir du bagage des oiseaux. Des spécialistes (biologistes, techniciens de FDC, inspecteurs de l’OFB) apportent leurs témoignages et leurs points de vue sur cet oiseau qui conserve encore quelques secrets. La participation de sculpteur, dessinateur, photographe animalier et de chasseurs apporte une autre vision bécassière. L’impact de l’évolution des milieux naturels, de la météorologie et du changement climatique est également analysé pour mieux saisir les subtilités et les évolutions constatées ces dernières années, notamment sur certains comportements de l’oiseau. L’avenir devra tenir compte, non seulement de la gestion des milieux naturels, de la connaissance des effectifs existants, mais également de la qualité de la reproduction. Ce document, autant scientifique qu’anecdotique, produit en HD, fera date à n’en pas douter auprès des bécassiers, mais plus largement auprès de tous ceux qui sont attachés à la connaissance de l’espèce et de ses milieux. Tous les participants sont unanimes : l’envoûtante bécasse saura souvent se jouer du chasseur et de son chien… La passion à l’état pur… Ce film documentaire, de Philippe Revel, est produit par Frédéric Gleizes. Livré en clé USB 2.0 de 32 GO dans un coffret bambou ou noyer, on peut se le procurer au prix de 20 €. Contact : Frédéric Gleizes, route de Narbonne, 34220 Saint-Pons de Thomières. Tél. : 04 67 97 05 64.